Indymedia.be is niet meer.

De ploeg van Indymedia.be is verhuisd naar DeWereldMorgen.be waar we samen met anderen aan een nieuwswebsite werken. De komende weken en maanden bouwen we Indymedia.be om tot een archief van 10 jaar werk van honderden vrijwilligers.

LES ELITES DISCREDITEES, LA REVOLUTION EN MARCHE

LES ELITES DISCREDITEES, LA REVOLUTION EN MARCHE

------------LE KRACH DES ELITES
Enquête sur ces pouvoirs français discrédités
Emmanuel Lemieux, grand reporter au Nouvel Economiste depuis 2003 - Bourin Editeur
Ce livre est un révélateur sur l’ambiance morose qui règne actuellement en France. J’ai choisi de courts extraits de trois chapitres qui m’ont paru intéressant pour se faire une certaine opinion des tendances.

Le pouvoir médiatique :
- Serge Guérin est cofondateur de la revue Médias « Les médias ont de moins en moins de pouvoir. Ils ne remplissent que trop une fonction d’agenda du pouvoir politique. Ils n’ont plus d’emprise sur la société, ils se contentent d’en fixer les référentiels culturels… on dit que la télévision montre, que la radio annonce et que la presse écrite prend du recul… la presse quotidienne a démissionné pour des raisons économiques, elle court après tout ce qui bouge dans le sillage de l’audiovisuel. or on ne peut pas avoir une info sur tout. »

- Roland Cayrol, directeur général de l’Institut de Sondage CSA. Pour lui, en 1997, les « 7 plaies du métier » étaient : le manque de compétence pointue des journalistes, leur connivence avec les décideurs, un esprit corporatiste assez peu démocratique, l’absence de séparation du fait et du commentaire, les dérapages du « journalisme d’investigation », l’interpénétration constante de la communication et de l’information, le « vertige du direct » pas sans conséquence sur les mÅ“urs de la presse écrite. Aujourd’hui, c’est toujours valable.
- Jean-François Kahn « Pourrais-je encore monter un journal en 2005 ? Sans aucun doute, car il n’y a plus d’opinion, mais uniquement des commentaires !… Aujourd’hui, toute la presse est au crible du commentaire monocolore, d’une pensée médiatique unique, donc il n’y a plus de presse d’information non plus… Lorsqu’on a un pouvoir d’info et d’opinion à  l’unanimisme caricatural à  ce point déconnecté, on peut se demander si cela n’a pas quelque chose à  voir avec la grave crise économique que traverse actuellement la presse française… »
- Les médias écrits font en exemplaires : Le Monde Diplomatique = 205 000, Le Canard enchaîné = 420 000, VSD = 218 626, Paris Match = 624 855, Marianne = 220 000, Nouvel Observateur = 511 913, Politis = 15 000, Le Monde = 380 592, Le Figaro = 346 507, France Soir = 65 520, L’Humanité = 50 300, Libération = 14 791, Les Inrockuptibles = 40 000, Charlie Hebdo = 50 000.
- Bertrand Delais, journaliste politique à  RTL « En France, il n’y a pas de journalistes politiques, mais des journalistes qu se laissent fasciner par le pouvoir. »
- Les niches sont surtout l’économie, le people, les domaines familial, masculin, gastronomique et informatique. 36 148 journalistes encartés, dont 1754 demandeurs d’emploi en 2004. 8 313 demandeurs d’emplois de rédacteurs inscrits à  l’ANPE en 2004. Depuis 2001, il y a une régression publicitaire et une érosion des ventes. Il y a fermeture de l’offre d’emploi, tendance à  la polyvalence, recyclage des ouvriers du Livre dans les activités technico-journalistiques, les départs en retraite n’entraînent pas forcément des embauches. Il y a un succès certain des journaux gratuits. Les pigistes sont obligés à  multiplier les collaborations dans des domaines différents.
- François Boissarie, délégué général du Syndicat National des Journalistes « Les journalistes précarisés sont en augmentation régulière, toujours plus de piges et de CDD »
- « La presse d’opinion est menacée, moins par les monopoles financiers que par la suffisance des éditorialistes, vertébrés comme une élite pasteurisée, vivant des rentes de leurs remarques sur le monde. Au 19ème siècle, on les appelait les publicistes. Un avis sur tout, donc sur rien. Le but était d’être publié comme il l’est aujourd’hui de s’exposer dans les magazines et les émissions de télévision. »
- Eric Zemmour, Journaliste au figaro, parlant sur le Référendum sur la Constitution européenne « Dès février, j’ai écrit que ce référendum pouvait déboucher sur la mise en accusation des élites politiques, financières et médiatiques. Nous avons vécu une grande première. Le 29 mai, les gens se sont émancipés de la bonne parole et de la bien-pensance médiatique. Ils nous invitent à  sortir de la doxa générale. Que l’on retienne cette leçon dans la presse écrite. »
- Laurent Payet, consultant en communication politique, sur le Référendum sur la Constitution européenne « La très grande qualité des blogs dans ce débat m’a par ailleurs impressionné. Nous arrivons au niveau des Etats-Unis, où les bloggers les plus influents ont été invités aux Conventions démocrate et républicaine, au même titre que la grande presse. Pour la crédibilité et l’influence, c’est pour moi le plus grand concurrent émergent de la presse écrite. »

Le pouvoir idéologique :
- « Partis politiques cherchent intellectuels : TRAVAIL URGENT… depuis un certain 21 avril 2002, les formations politiques et syndicales multipliait les clubs de réflexion, colloques et travail intellectuel en micro-réseaux… En apparence rien ne manque dans le bazar français de l’expertise politique. Rien si ce n’est le professionnalisme et l’efficacité. Ces petites formations virent le plus souvent aux cercles de plus ou moins jeunes notables. Ces dernières années, les intellectuels idéologiques ont plutôt investi le terrain syndical, associatif comme Attac, et patronal, Medef ou Institut Montaigne. »
- Guy Sorman « Le plus dangereux pour le libéralisme serait d’être confronté à  un projet alternatif solide, ce n’est pas le cas. »
- « Le parti socialiste a du mal à  recoller ses morceaux. La crise avec les intellectuels ne date pas d’avril 2002, mais de l’accession de la gauche au pouvoir en 1981… La défiance généralisée des intellectuels vis-à -vis des socialistes s’est déclarée à  partir de 1990… »
- « A côté de la hyperpuissance américaine, le pouvoir intellectuel français des années 2000 apparaît donc recroquevillé, provincialisé et très imbu de sa petite personne. »
- « Le monde est-il destiné à  être sous la surveillance exclusive des faucons intellectuels de Washington, ou bien une biodiversité d’idées plus riches peut naître de cette mondialisation que la vulgate assimile trop à  l’idéologie libérale américaine ? S’il faut désespérer des élites politiques, c’est de leur frivolité et de leur court-termisme. »

Le pouvoir du spectacle :
- « Avec Sarkosy, le saut communicationnel est aussi qualitatif que massif, et a débarqué à  pieds joints sur les rives de « l’info-tainment » : l’info-divertissement… Populiste, Sarkosy ? En tous les cas, depuis 2002, il produit une série populaire : toutes les figures possibles de Sarkosy y passent. »
- « Je ne fais pas le même métier qu’eux, mais nous avons le même public », a confié Nicolas Sarkosy en parlant de ses proches amis, les acteurs Christian Clavier, Jean Reno et Michel Blanc, avec qui il a organisé des dîners privés, comme l’indique son agenda public. »
- Le chercheur en psychologie sociale Jean-Léon Beauvois « Le modeling – ou modelage – est cette technique d’influence inconsciente qui consiste à  présenter des modèles au public, des modèles dont les attributs peuvent être associés à  de très apparentes sanctions sociales positives (réussite financière, sociale, sentimentale, sexuelle, familiale…). Les modèles les plus marquants sont comme il se doit les modèles de personne. »
- Pour Nicolas Sarkosy, Monsieur Beauvois dit « Les médias de ce grand pays démocratique qui aime le pluralisme des opinions le traitent comme s’il était déjà  président, ou le seul candidat possible. Nicolas Sarkosy fonctionne comme un mythe dans le récit de la vie française. »
- « Nicolas Sarkosy à  force de déployer toutes ses facettes prend la dimension d’un modèle digne d’un prime-time… selon des spécialistes des médias et des discours politiques, Nicolas Sarkosy entretient un savoir-faire plutôt rare chez les élites politiques. »
- Jean-Léon Beauvois « Le conditionnement évaluatif consiste pour le propagandiste qui voudrait vendre un produit ou un personnage X à  se doter de relais qui ont, dans les médias, une bonne surface en termes d’audimat et qui sont prêts à  faire la promotion de X. Le plus simple reste que le média lui-même croit en cette promotion, exercée alors en toute conscience libérale de jugement. Le conditionnement évaluatif suggère, présuppose sans jamais faire la leçon. »
- Philippe Kieffer, producteur « Il (Nicolas Sarkosy) encaisse et capitalise quoi qu’il arrive. Je crois que Sarkosy intimide les médias. Contrairement à  Le Pen que la télévision ne craignait pas, car elle sent qu’il ne sera jamais au pouvoir, Nicolas Sarkosy, lui, a la puissance réelle, l’Intérieur, l’UMP, le Conseil Général des Hautes-Seine. »
- Benoît Hamon (député européen et spécialiste des Médias pour le Nouveau Parti Socialiste) « Le concept aberrant « d’info-tainment » gagne du terrain. L’info-divertissement, l’info-spectacle a pris le relais d’une info rigoureuse et exigeante. Les animateurs se proclament tous « journalistes », et chacun peut prétendre et divertir à  la fois… »
- « Dans les années 50, l’INSEE casait les artistes dans une étrange catégorie socioprofessionnelle fourre-tout : acteurs, clowns, cascadeurs et fakirs étaient agrégés…. Aux membres du clergé et aux militaires ! Il faudra attendre la nouvelle nomenclature mis au point en 1982 pour que les artistes et les intermittents du spectacle intègrent les fameuses catégories socioprofessionnelles ESE-3, CA-34 et 35, celles des universitaires, des avocats et des journalistes. »
- « La catégorie modernisée de l’INSEE correspond à  la montée en puissance des médias audiovisuels dans les années 80. Tout fait télé désormais. Une idée est bonne qu’à  la condition d’être convertible en image. »
- Edgar Morin, philosophe « Il existe une barbarie du spectacle qu’il faut prendre en compte : la télé permet à  la pensée de se déployer, mais pas plus de cinq minutes. »
- « Et le pouvoir du spectacle peut s’autoriser tous les dérapages, avec une puissante capacité de digestibilité. »
- « Le 29 mai l’a démontré avec un exceptionnel éclat : la télévision n’est pas Big Brother, et le spectacle n’a pas emprise sur tout… »

------------LE PEUPLE DES CONNECTEURS
Ils ne votent pas, ils n’étudient pas, ils ne travaillent pas, mais ils changent le monde
Thierry Crouzet, ingénieur informaticien, spécialiste international des nouvelles technologies – Bourin Editeur
L’auteur prend la défense de ceux qui ont pour principale activité l’utilisation des ordinateurs. Ils ont grandi et vivent dans ce monde qui paraît encore bizarre pour certains. Ils forment à  eux seuls un gigantesque réseau planétaire. L’auteur appartient au peuple des connecteurs. Pour lui, c’est l’émergence d’une nouvelle société. En voici une idée à  travers de courts extraits de trois chapitres :

Ne pas obéir :
Il s’avère que nous sommes de plus en plus nombreux à  nous connecter.
- « Avides de nouveautés, nous avons imaginé l’ordinateur. les mauvais augures ont vu en lui un énième outil pour nous isoler les uns des autres… Nous étions irrémédiablement condamnés à  vivre seuls avec nos gadgets. Et puis nous avons connecté les ordinateurs en réseau… Sur Internet, ils partagent dorénavant leurs expériences, leurs connaissances, leurs coups de gueule, ils cherchent même l’amour. »
- « Le réseau n’est-il pas capable de s’auto-organiser et de créer des structures qui dépassent la compétence de chacun de ses membres ? Le réseau n’est-il pas plus efficace que les gouvernements centralisés, plus efficace que les armées, plus efficace que leurs fonctionnaires ?… »
- Il y a deux attitudes qui sont inconciliables : l’idée de réseau comme le principe d’organisation sociale e le refus de croire que s’auto-organiser en l’absence d’un chef.
- « La génération des connecteurs inventait l’avenir de façon plus radicale, peut-être, qu’aucune autre avant elle ; simplement, cette génération qui Å“uvre en silence et ne conteste pas, qui construit un nouveau monde sans détruire l’ancien, attire peu l’attention des médias épris de scandales. »

Ne pas manifester :
- Les hommes politiques et les financiers croient jouer un rôle historique. « Les structures centralisées dont ils émanent sont inefficaces, que l’avenir du monde ne peut être prédit, que son histoire ne peut être contrôlée. »
- Le 30 novembre 1999 « Les militants des pays industrialisés, mais aussi les habitants des pays du sud ont senti que, pour la première fois, il était possible de répondre à  un système capitaliste mondial qui échappait – et échappe encore – à  tout contrôle…. Que réclamaient les manifestants ? Contre quoi se révoltaient-ils ?… Les antimondialistes exigeaient plus de contrôle des institutions financières, plus de contraintes. Ils se plaignaient que le capitalisme ne soit plus sous contrôle… Ils veulent rétablir les mesures protectionnistes aux frontières afin de réduire la fluidité des échanges. Plutôt que de mettre en place eux-mêmes le commerce équitable auquel ils aspirent, ils exigent de aides des gouvernements. »
- « Dans un monde centralisé, nous ne sommes soutenus que par la famille, les amis, le travail… et, surtout, avant tout, que par l’Etat (système de santé, droit au chômage, protection sociale…). Si un de ces liens se rompt, nous nous retrouvons en perdition. Dans les sociétés décentralisées, la multitude des liens rendra nos vies moins précaires. L’Etat tout-puissant contre lequel il est si facile aujourd’hui de se retourner ne sera plus là , mais des liens souples et dynamiques nous maintiendront au sein d’un réseau social resserré, qui ne sera pas sans rappeler celui des villages d’antan tout en étant étendu à  l’humanité. »
- Pourquoi manifester contre l’OMC et autres variantes du G8 ? Les instances centralisées ont au-dessus d’elles d’autres instances centralisées. Elles ignorent, heureusement, l’efficacité des connecteurs. Manifester serait leur concéder un pouvoir qu’elles n’ont pas et qu’elles n’auront jamais. Toutes les libertés acquises permettent de prétendre à  plus de liberté. Face à  la complexité du monde, le centralisme est un frein qui apporte des réponses stéréotypées. Si nous agissons chacun de notre côté, nous pouvons faire du sur-mesure. Plus le monde est complexe, plus il est imprévisible. Les connecteurs sont silencieux, ils savent que faire beaucoup de bruit ne sert à  rien. L’intelligence du réseau de connecteurs a surpassé celle du gouvernement, quelles que soient les élites recrutées. Le gouvernement est toujours plus petit que la communauté qu’il cherche à  régenter.
- « Weblogs ou Wikis. Un internaute ébauche une définition, qu’un autre complète, qu’un autre corrige, qu’un autre lie à  d’autres définitions. Peu à  peu, un discours s’élabore sans qu’il soit explicitement l’Å“uvre de quelqu’un. Néanmoins, apparaît comme le fruit d’une pensée, il est une pensée collective. Sans plan d’ensemble, sans structure préétablie, les wikis se développent et démontrent une nouvelle possibilité de gérer nos connaissances. »
- « Dorénavant, l’intelligence en essaim surpasse celle du chef. Nos sociétés Nétalocales ont atteint la taille critique de ses dirigeants qui, du coup, n’ont plus de raison d’être. Mieux nous communiquons, plus nous nous libérons de l’influence des chefs. »
- « Pour certaines écoles philosophiques, notre monde résulte d’un enchaînement implacable de causes et d’effets. Notre libre arbitre serait une illusion. La mécanique quantique nous a révélé que le monde était indéterministe. Les physiciens observent des ruptures de causalité. Une particule peut soudain apparaître dans le vide en se matérialisant de nulle part, sans aucune raison. Le hasard devient alors la cause du phénomène. Si je dispose d’un libre arbitre, il me faut donc essayer d’expliquer comment il est possible. »

Ne pas rationaliser :
La raison n’est-elle pas le bien propre de l’humanité ? Notre devoir n’est-il pas d’agir avec raison ? Nous n’avons pas d’autre choix que de nous confronter à  la complexité du monde et ne pouvons pas découper les problèmes en des problèmes plus simples. Notre devoir est de réinventer une façon de penser. Abandonner le cartésianisme et inventer une nouvelle rationalité qui pourrait paraître à  l’ancienne irrationnelle.
- « La créativité devient la valeur suprême. Nous devons tous la cultiver et surtout ne pas croire que sa mise en Å“uvre exige des moyens faramineux. »
- « La bonne vieille raison n’a pas attendu l’invention des ordinateurs pour subir le coup de grâce…. L’informatique, malgré sa structure pas à  pas, en apparence cartésienne, niait en son cÅ“ur la toute-puissance de la raison. Et elle n’allait pas tarder à  la défier, en imposant aux informaticiens une chasse aux bugs qui ne pouvait avoir de fin…Incapable de suspendre son jugement comme nous savons le faire, ils s’enfermerait dans une boucle infinie. »
- « Pour la première fois de l’Histoire, une Å“uvre d’art et une technologie se fécondèrent mutuellement. John Brunner venait d’inventer le hacker, ce rebelle du monde numérique qui se révolte avec son clavier en expédiant des virus sur le réseau… »
- « En 1982, pendant que John Walker, l’inventeur du premier virus, créait Autodesk Corporation pour concrétiser le rêve de ses auteurs de science-fiction fétiches, un jeune écrivain, William Gibson, publia la nouvelle « Burning Chrome » dans le magazine Omni. Il y raconte comment deux hackers craquent des bases de données financières en pénétrant dans le Cyberspace, mot inventé à  cette occasion et qui allait à  son tour engendre de nouveaux rêves. »
- « Dans le vaste écosystème numérique, les bugs peuvent être considérés comme des mutations. Si la plupart des informaticiens s’efforcent de les traquer, les hackers cherchent au contraire à  les favoriser. Lorsqu’ils diffusent un nouveau virus, sorte de bug volontaire, ils donnent un coup de pouce à  l’évolution. Ils espèrent secrètement qu’une mutation positive se produira et qu’une innovation surgira d’elle-même. »
- « Mark Pesce, ancien jeune génie de l’informatique, démontra comment la culture underground issue de la science-fiction et du punk-rock était en train de prendre le dessus sur la vieille culture issue des Lumières…. »
- « Après avoir remplacé la méthode cartésienne par l’intuition aidée de la simulation, nous avons compris la nécessité d’introduire du hasard au cÅ“ur même des programmes informatiques… Ainsi le hacker n’est pas qu’un hors-la-loi, c’est aussi un fou de technologie qui sait que de l’effervescence propre à  tout bouillonnement culturel peut jaillir de la nouveauté. »
-