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LE GROUPE BILDERBERG TIENT EN CE MOMENT SA CONFERENCE ANNUELLE A CHANTILLY, EN VIRGINIE, AUX USA !

LE GROUPE BILDERBERG TIENT EN CE MOMENT SA CONFERENCE ANNUELLE A CHANTILLY, EN VIRGINIE, AUX USA !

120 des personnes les plus puissantes du monde (dont notre prince Philippe) se sont réunies en, secret afin de décider du sombre futur de l’économie, de la politique et de la géopolitique mondiale.

Comme chaque année, quelque 120 des personnes les plus influentes et les plus puissantes du monde ont tenté de garder secret le lieu et les dates de leur réunion annuelle.

Néanmoins, depuis quelques années, ils sont débusqués à chaque fois par des citoyens et des reporters indépendants. Le meeting Bilderberg se tient en effet en ce moment même à Chantilly, en Virginie, aux USA.

Comment est-il possible que plus de 120 des personnes les plus puissantes au monde puissent se rencontrer dans le secret et de façon antidémocratique, le tout sans que les médias couvrent l’événement ?

Vous ne lirez à peu près rien dans la presse au sujet de ce meeting du groupe Bilderberg. Pourquoi ? Parce que la presse a reçu l’ordre de ne pas en parler, ou en tout cas d’en parler le moins possible !

On retrouve, dans les 120 sinistres individus qui composent ce groupe, de puissants banquiers (comme David Rockefeller), des politiciens et directeurs d’instances supranationales (comme Carl Bildt, Jean-Claude Trichet ou Robert Zoellick), des patrons de multinationales, des experts scientifiques et même des représentants des familles royales (comme la reine d’Espagne ou… notre « bon » prince Philippe de Belgique !). Le meeting est généralement organisé par… le vicomte Etienne Davignon (un autre Belge !). Les invités ne peuvent dévoiler leur présence au meeting, et préfèrent mentir comme des arracheurs de dents plutôt que d’avouer leur participation. C’est ainsi que certains membres du gouvernement britanniques, interrogés ces dernières années par leurs collègues du parlement, ont menti et ont osé soutenir qu’ils n’y étaient pas, alors que les listes officielles prouvent le contraire !

La liste provisoire des invités de cette année au meeting Bilderberg est disponible sur http://www.prisonplanet.com/articles/june2008/060608_b_list.htm

Ces tristes sires nient toute implication antidémocratique et tentent de justifier maladroitement « l’obligation » de se réunir en secret et sans couverture médiatique par la « nécessité » de « discuter libéralement ». Ils prétendent ne pas prendre de décisions, ni de former le monde à leur guise. Pourtant, en étudiant de plus près les activités suspectes de ce groupe, on se rend compte qu’ils décident quels dirigeants doivent être élus, qu’ils prévoient les guerres, qu’ils envisagent des projets afin de faire aboutir certains plans internationaux (cf. http://www.bilderberg.org ).

Ainsi, cette année, certains invités particuliers (et que l’on ne retrouvera pas dans la liste provisoire ni dans la liste officielle, évidemment) semblent avoir été convoqués. C’est ainsi que Hillary Clinton et Barack Obama ont été invités (voir en anglais sur http://www.prisonplanet.com/articles/june2008/060608_hillary_obama.htm et http://www.prisonplanet.com/articles/june2008/060608_b_boys.htm ). Nous ne savons pas encore si McCain, l’autre candidat à la présidence américaine, y est présent lui aussi. Un « malencontreux hasard », pensez-vous, à l’heure des élections américaines ? Au moment de la chute du dollar, de la crise économique des subprimes et de la préparation d’une monnaie unique nord-américaine, est-ce vraiment une « coïncidence » que l’on retrouve comme invité au meeting, Ben Bernanke, le directeur de la réserve fédérale américaine ? Plus grave, on retrouve cette année Paul Gallagher, l’Attorney general (procureur général ou ministre de la Justice) de l’Irlande, et ce à juste quelques jours du référendum de l’Irlande concernant le traité de Lisbonne ! Pour rappel, ce traité de Lisbonne est pratiquement le double parfait de la « constitution européenne » qui avait été refusée par la France et les Néerlandais. Cette année, les gouvernements français et néerlandais, afin de s’assurer que le peuple ne puisse voter par référendum et que le « non » ne l’emporterait pas, ont fait voter les honteux dictateurs de leurs parlements afin de faire adopter le traité de Lisbonne « de force ». Notons d’ailleurs qu’en Belgique, pays dit « démocratique », le référendum du peuple n’est pas inscrit dans la constitution, et que nous, citoyens belges, n’avons rien eu à dire concernant l’adoption de la constitution européenne ou le traité de Lisbonne… Seule l’Irlande possède encore l’obligation de faire voter soin peuple par référendum. Or, on retrouve, à quelques jours de la date fatidique du référendum irlandais, un membre du gouvernement d’Irlande au sein du Bilderberg ! Il s’agit là, évidemment, d’un parfait scandale !

Il s’agira donc, à l’avenir, que les citoyens surveillent de près les activités suspectes de ce groupement, et exigent la suppression de toute conférence secrète et antidémocratique, voire un interrogatoire serré de chaque personne qui a pris part à ce meeting révoltant.

Quant à ceux qui croient encore que ce meeting relève du seul fait de « conspirationnistes », ils devraient se pencher sur cette déclaration que David Rockefeller (l’un des membres les plus puissants et les plus assidus du meeting Bilderberg) à laissé dans ses Mémoires (517 p., éd. Random House, 2002) :

"Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d'une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, caractérisant ma famille et moi-même en tant qu'internationalistes et conspirant avec d'autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu'une structure économique, un seul monde, si vous voulez. Si cela est l'accusation, je suis coupable et fier de l'être".

Bilderberg, une idée de "conspirationnistes"?

Pour ceux qui doutent de ce groupe, voici le discours du baron Daniel Janssen prononcé à l'ambassade du Japon (Téléchargeable sur le site de l'ambassade : http://www.be.emb-japan.go.jp/english/japbel/janssen.html)

Cher Monsieur l’Ambassadeur, Chère Madame Naïto, Chers Collègues, Chers Amis

Avant tout, permettez-moi de remercier le Japon du très grand honneur qui m’est fait, en me remettant les insignes de Grand Cordon de l’Ordre du Soleil Levant. J’en suis très impressionné et profondément reconnaissant.

Permettez-moi d’évoquer quelques souvenirs de ma vie en relation avec le Japon, pour mieux faire comprendre mon admiration pour votre grand Pays.

1970 est le début de mon aventure japonaise. J’avais 34 ans, j’étais un cadre ingénieur et scientifique à UCB et j’étais jeune chargé de cours à l’ULB. Le Gouvernement belge m’avait offert de faire une conférence devant un large public scientifique japonais au Pavillon belge de l’Exposition Universelle d’Osaka sur le sujet qui me passionnait déjà : « L’innovation technologique en Belgique et en Europe ». A cette époque, on commençait à parler de recherches originales au Japon, alors que la réputation du Japon était surtout de prendre des licences américaines et européennes et de les développer commercialement et financièrement très habilement pour le marché japonais. L’intérêt pour la Science et l’Innovation technologique était donc devenu grand au Japon.

Mes deux semaines au Japon furent passionnantes et me permirent de commencer à comprendre votre grand Pays, sa culture, ses réalisations. J’étais déjà très impressionné par la capacité de travail minutieux, de créativité organisée et de croissance du Japon. J’ai commencé à apprendre les bases religieuses, philosophiques et morales du Japon, lisant beaucoup, questionnant, écoutant et visitant Kyoto, Myajima et Hiroshima. Je me replongeais dans les écrits du Budha auxquels m’avaient initié ma grand-mère et ma mère.

Je suis revenu du Japon convaincu, 25 ans après la guerre mondiale, que ce Pays, encore pauvre, allait compter dans le monde. Je ramenais aussi des petites boucles d’oreille en perles pour les donner à Thérèse que j’avais rencontrée à Pâques et que j’allais épouser en octobre. Vous voyez que 1970 est pour moi l’année des découvertes majeures !

Une seconde date importante est 1972. J’étais membre du Steering Committee des « Conférences de Bilderberg » et j’avais accepté d’organiser la réunion annuelle en Belgique, à Knokke, pour notre Président, le Prince Bernhard des Pays-Bas. A la fin de la réunion passionnante, le principal membre américain, Monsieur David Rockefeller avait proposé d’inclure le Japon dans le groupe de Bilderberg. Vu l’absence de majorité, M. Rockefeller proposa de garder les Conférences Bilderberg comme elles étaient entre les Etats-Unis et l’Europe, mais de créer une nouvelle institution : la Commission Trilatérale « à trois ». Ce fut fait avec un immense succès. Depuis lors, nous avons élargi le concept à trois entre l’Amérique, l’Europe et l’Asie entière avec un leadership japonais.

J’étais resté simultanément membre des Steering Committees de Bilderberg et de la Trilatérale, mais j’ai décidé, en 1984, de quitter Bilderberg parce que, entrant chez Solvay pour en devenir CEO, j’avais un intérêt encore plus grand pour le Japon et l’Asie où j’avais l’intention de développer Solvay. Très vite j’ai commencé avec mes collègues à créer des affaires nouvelles de Solvay d’abord au Japon puis en Corée du Sud, en Thaïlande, en Inde, en Chine et maintenant dans presque tous les pays d’Asie.

Une année que j’aimerais évoquer est 1982. J’étais Président de la FEB. J’avais remarqué que les employeurs belges connaissaient mal le Japon et son remarquable potentiel, non seulement pour des investissements belges au Japon mais aussi pour des investissements japonais en Belgique. Pour mieux m’informer, j’avais été rendre visite au Keidanren où j’avais rencontré le Président , le Directeur général et leurs principaux collègues. J’ai décidé de créer au sein de la FEB un Comité Japon-Belgique pour que les quelques entreprises belges qui connaissaient déjà le Japon fassent bénéficier les autres entreprises de leur expertise. J’ai demandé au Président de Bekaert, le Baron Jean-Charles Velge, qui avait une importante joint-venture au Japon, de présider ce Comité et j’assistais avec lui à toutes les séances avec un groupe de personnes qui étaient à la fois des dirigeants d’entreprise mais aussi des experts de la situation diplomatique et culturelle nippone et belgo-nippone. Ce Comité a très bien fonctionné, a incité beaucoup d’entreprises belges à s’implanter au Japon, mais également a incité des entreprises japonaises à s’implanter en Belgique en créant les conditions privées et publiques de logements, d’écoles, de golfs, etc pour l’arrivée des cadres japonais.

Les relations sont maintenant très intenses entre le Japon et la Belgique, et nous sommes de très nombreux Japonais et Belges à nous rendre à Tokyo et à Bruxelles fréquemment pour développer des activités entre nos deux Pays. Vous y contribuez remarquablement, cher Monsieur l’Ambassadeur.

En 2006, le monde a de plus en plus besoin d’un Japon puissant, ouvert et généreux. Face à la montée de la Chine et de l’Inde, en relation avec les Etats-Unis et l’Union Européenne, le rôle du Japon est important. En avril dernier, j’étais à Tokyo pour la réunion de la Trilatérale et votre grand Premier Ministre Kozumi nous a dit : « Japan is back ». Et c’est vrai. Après dix années difficiles, le Japon a repris sa place dans la croissance et dans le monde. La richesse par habitant est la même que celle de l’Union Européenne et de la Belgique.

Je suis fier d’être tellement honoré par vous et votre Pays. Cet honneur s’adresse beaucoup à Solvay et rejaillit sur mes collègues de Solvay, d’UCB, de la FEB et de l’Industrie belge. Je vous en remercie profondément.