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Dans une file syndicale, de grandes réflexions

Dans une file syndicale, de grandes réflexions

J'ai bien dû me rendre à mon syndicat.Une longue file et comme au café, on refait le monde.Des réflexions à transmettre à nos dirigeants.

Pas de chance pour moi, j'ai bien dû me rendre à mon syndicat. Ouverture des portes 7h45, pour commencer à 8h00. Réveil sur 6h00 du matin, sur place à 6 h45. J'étais, une chance, le premier...pas pour longtemps.
En main un C4 mal rédigé et avec des fautes, une chance mon employeur a eu la gentillesse de reprendre ces derniers, pour m'en donner des valables "sans faute". Un comble, pour un Enseignant d'avoir reçu de tels documents. Mais bon, dans la file, on m'informe que c'est le lot courant, les employeurs se permettent tout, pouvoir oh pouvoir de celui qui a la chance d'avoir un poste à responsabilité ou irresponsabilité.

On m'informe que bientôt pour se rendre à un service juridique ou à un autre, il faudra bientôt dormir sur place ou s'y rendre, très tôt, mais vraiment très tôt le matin.

Dans la file, un plus âgé, s'étonne de la mentalité des employeurs actuels, "dans le temps, les patrons avaient encore du Respect, car du travail il y en avait". Un autre m'explique ses déboires juridiques, un autre son combat au Tribunal du travail.

Une belle réflexion fuse sur la crise actuelle.

L' Etat privatise les bénéfices, et rend public les déficits. Hmmm, bien résumé je trouve.

Tous de toutes manières se plaignent d'un pouvoir d'achat à la baisse, " je fais attention, même à me payer un café ", un autre de préciser que ce sera des répercutions en " domino"....

Et devenir indépendant : " Mon ami, c'est avoir des dettes avant de commencer"....

Doucement, la grille du bureau de ce syndicat s'ouvre, avec un monde fou, " comme chez le boucher"....Chut, silence, nous entrons...en ayant refait un peu le monde ? En se consolant d'une même misère...