Paul Boudlet02 december 2005 – 15:53

Les conséquences peuvent s’observer aussi bien au niveau des catastrophes naturelles qu’au niveau de la pollution ou encore de la disparition des espèces. Dans ce cadre, des experts ont mis sur pied des observations concrètes concernant les conséquences physiques et économiques répertoriées. A l’heure où les glaciers se fondent, ces analyses font froid dans le dos…

En effet, c’est un rapport plus qu’inquiétant que Greenpeace a commandé sur la problématique des changements climatiques. Comme ceux-ci ne sont pas flagrants au quotidien, cette analyse permet de se rendre compte à quel point le changement est à la fois rapide et exponentiel. Comme l’affirme le Professeur J-P van Ypersele « Nous n’avons pas de planète de rechange. Il est donc crucial d’agir dès aujourd’hui ». De plus, nul ne peut estimer ne pas être concerné par ce problème, et comme le clame le parti Ecolo : « Il faut donc réagir dès maintenant et prendre le problème à bras le corps »

Parmi les phénomènes observés par les spécialistes, on retrouve une augmentation de 300% des grandes catastrophes naturelles depuis les années 8O, dont la majeure partie provient de catastrophes aggravées ou encore provoquées par les activités humaines. A coté de cela, les pertes économiques se sont multipliées par 7 ; il suffit de se rappeler de la vague de chaleur de l’été 2003 en Europe qui a causé des pertes économiques qui se chiffrent en milliards, surtout dans le secteur de l’agriculture. Et il en va de même pour les inondations qui frappèrent la France et l’Allemagne lors de l’hiver 2002. Ainsi, les pertes économiques pour l’Europe atteignent, uniquement pour l’année 2003, un total de 15,5 milliards $, soit 0,2% du PIB de l’Union Européenne. Et comme le fait remarquer le parti des verts, très impliqué dans la problématique, « L’inaction et l’immobilisme vont coûter plus cher à la société, et donc au contribuable, que les mesures de réduction et de prévention de la pollution ».

Pour les espèces vivantes, les changements sont nettement plus visibles. Les variations de concentration de CO2, de température et de précipitation, par exemple, perturbent directement le métabolisme de beaucoup d'animaux. Au niveau des plantes, ce sont surtout la photo-synthèse, la respiration, la croissance et la composition des tissus qui s’en retrouvent modifié.

Heureusement, les changements climatiques ne sont pas une fatalité, grâce à la Science et aux avancées technologiques, nous pouvons aujourd’hui faire face à ce problème, mais pour cela, il faut le vouloir… Par exemple, les énergies renouvelables permettent aujourd’hui de créer des emplois tout en en économisant sur le pétrole ! La rénovation des logements pourrait faire économiser jusqu’à 50% de la consommation actuelle. Et il en va de même dans bien d’autres secteurs. Celui du transport par exemple où il faut développer la voie fluviale et ferroviaire pour ce qui concerne les marchandises, et les transports en commun pour les personnes. On pourrait encore en citer beaucoup d’autre (production d’énergie solaire et éoliennes), comme quoi, dans la vie, « quand on veut, on peut ! », le tout c’est de s’y mettre, et vite…