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Grèves et huissiers devant les grandes surfaces

Grèves et huissiers devant les grandes surfaces

BRUXELLES -- Le secteur de la grande distribution avait décidé de faire grève ce jeudi pour protester contre le pacte des générations. Mais à  l'entrée de certaines grandes surfaces, les huissiers ont débarqués pour empêcher les grévistes de mener leur action à  bien.

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Colère des représentants syndicaux au Supermarché Carrefour d'Auderghem. En cause, des huissiers qui ont empêchés les grévistes de poursuivre leur action. Ces derniers, envoyés par Carrefour Belgium, sont arrivés vers 8h45 ce matin avec un jugement stipulant que le préavis de grève n'avait pas été déposé dans les 15 jours précédant l'action et que la grève ne pouvait donc pas avoir lieu. La menace d' astreintes de 500 euros par client que la grève empêcherait de pénétrer dans le magasin et l'embarquement de certains représentants par les forces de police ont finalement eu raison des grévistes et les clients ont donc pu faire leurs courses normalement.

Les syndicats, qui s'interrogeaient sur le droit de grève en Belgique, regrettaient surtout l'absence de soutient de la part de leurs centrales respectives. « Les soldats au front, les généraux à  la maison » comme disait l'un d'entre eux.

A quelques mètres de là  par contre, les représentants syndicaux des travailleurs du magasin Brico étaient plus sereins. Pas d'huissiers et un magasin vide, la grève a pu se dérouler normalement pour eux. Ils ont d'ailleurs tenu a rappeler qu'il ne s'agissait nullement d'une action dirigée contre leur employeur et qu'ils manifestaient contre le pacte entre générations. Les travailleurs de la grande distribution aimeraient que le gouvernement reconnaissent leur travail comme un métier lourd. « Porter des sacs de ciment et de terreau 8 heures par jour, ça use, si on doit travailler deux ans de plus on va finir sur les rotules! » affirmait l'un d'eux.

La situation au Delhaize de Roodebeek était également plus tranquille. 20% du personnel, surtout les chefs de rayons assuraient un service minimum tandis que les représentants syndicaux tentaient de se réchauffer devant le magasin. Les syndicats voulaient rappeler que non seulement les personnes qui travaillent en grande surface transportent, soulèvent, scannent des tonnes de marchandises mais qu'à  ces difficultés physiques s'ajoute également un stress très usant. Ils estiment que le pacte des générations leur a été imposé par le gouvernement, sans consultation de la classe ouvrière.

Quant à  savoir si ces manifestations vont porter leurs fruits et obliger le gouvernement à  rectifier le tir, les réponses abondent dans le même sens: l'optimisme n'est pas de rigueur mais si il n'y a pas de pressing, il n'y a aucune chance que les choses changent. Comme le résumait assez bien un représentant syndical de Brico: « Celui qui ne lutte plus a tout perdu ».

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