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Une « Black March » au cœur de Bruxelles en souvenir des victimes de la psychiatrie

Une « Black March » au cœur de Bruxelles en souvenir des victimes de la psychiatrie

Plusieurs associations défendant les droits des patients de psychiatrie et dénonçant les mauvais traitements infliges en psychiatrie se sont réunies pour commémorer en ce Jour de la Santé Mentale, les victimes de la psychiatrie.

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La Black March à la Bourse de Bruxelles.

Bruxelles. Ce samedi 10 octobre, une cinquantaine de personnes de tous âges, en un pesant silence, ont effectué une Black March entre la Place d’Espagne et la Bourse. Les membres des associations Sarah Beweging, Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme* Belgique ainsi que de la VlaamseVereniging voor Geestelijke Gezondheit, des parents de victimes et sympathisants étaient impressionnants avec leurs vêtements noirs, défilant au milieu de touristes sidérés à la lecture des bannières et posters. Chaque participant, tenait une rose et portait autour du cou un écriteau avec un prénom, celui d’une victime, 50 000 en Belgique, nombre inquiétant quand on sait que les gens viennent en psychiatrie pour y chercher aide et soulagement.

A l’issue de leur Black March, les manifestants se sont déployés sur les marches de la Bourse et ont placés leur rose sur les marches en mémoire des victimes. Les posters et bannières, aux slogans incisifs, faisaient référence aux drogues psychiatriques prescrites aux enfants et adultes malgré leurs effets dévastateurs, à l’utilisation des électrochocs (toujours en vigueur !), à la contention et à l’isolement. L’objectif de la Black March : alerter le public et les parents d’enfants dits hyperactifs avec déficit d’attention (THDA ou ADHD) : «La psychiatrie détruit la vie », « Les médicaments psychiatriques sont des drogues », « Ritaline et Strattera ont des effets secondaires très nocifs », « Les médicaments psychiatriques créent des enfants tueurs ». Les manifestants souhaitent rappeler aux futurs « malades mentaux », que nous sommes tous potentiellement, les dangers encourus tels suicides, agressivité (allant jusqu’au crime), rapportés par l’EMEA en Europe, la FDA aux Etats-Unis ou par d’autres organismes nationaux (Voir le link **). Il est temps que le public agisse en responsable, s’informe et questionne sur le bien-fondé des traitements psychiatriques proposés, et cessent d’être les cobayes d’une pseudo-science. Assez de victimes !

(*) La Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCHR) a été créée en 1969 pour rechercher et mettre en évidence les violations des droits de l’homme par la psychiatrie. Elle coopère avec des organisations ayant les mêmes objectifs et désireuses d’assainir domaine de la santé mentale.

Pour plus d’information sur les dangers de la psychiatrie, consultez :
(**)www.cchrint.org/psychdrugdangers/
www.sarahbeweging.net
www.vvgg.be
www.cchr.be