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Somewhere Between Here and Now: "Les grands espaces sont intérieurs"

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Somewhere Between Here and Now by Olivier Boonjing

Il y a des voyages dont on revient difficilement, des zones de transit émotionnelles longues et diffuses. On peut chercher l'ailleurs c'est sûr mais qu'y trouve-t-on au juste?

Louise revient en Belgique après trois années passées en Thaïlande. l'attérissage paraît quelque peu brutal, comment se réapproprier un chez-soi devenu si distant. Adrian, américain bruxellois, un "nulle-partien" comme il se définit lui-même est quant à lui sur le départ. Inévitablement les deux destins vont se croiser Gare du Nord et ensemble vont arpenter pour une nuit les rues de Bruxelles. La suite logique d'un tel scénario, quand on connaît Bruxelles, c'est bien évidemment le hasard comme instigateur de rencontres icconoclastes. Pas si pressé que ça de partir ou revenir dans le fond...

Le film de Olivier Boonjing pourrait être une invitation au voyage. Mais il n'est pas si certain que celui dont il nous parle soit géographique. Après tout, les grands espaces sont aussi intérieurs. Partir, comme le suggère le film, est souvent un chemin de fuite avec un dégré de conscience plus ou moins fort que ce que l'on cherche ne peut pas être ailleurs. Car un 'ailleurs' une fois là-bas ne devient rien de plus qu'un 'ici'. Ce que l'on cherche comme le dit Stendec - un personnage bohème revenu de ses illusions - on le porte au fond de soi.

Filmé sans budget par un groupe de quatre amis passionnés "Somewhere between here and now" est un film d'une grande maturité esthétique et intellectuelle. Il est la preuve flagrante que l'argent ne peut et ne doit pas être le moteur de guerre d'une entreprise cinématographique. Espérons que travail d'Olivier Boonjing saura rassurer et inspirer les génies fauchés.

Le film "Somewhere between Here and Now" sera projeté
ce lundi 29 juin, à 19h30 dans la cadre du Brussels Film festival

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Chroniques d'un festival J+2

Pas de doux billet ce soir. L'heure tardive, la journée écoulée à fouler le sol de Flagey de fond en comble ainsi que le vin blanc ont eu raison de moi. Mais qu'on se le dise. Pour résumer brièvement la situation, le Festival commence à vraiment démarrer. Les projections s'enchaînent à une vitesse folle, l'équipe de volontaire a une énergie époustouflante. Chacun presse le pas place Flagey.

Ce soir était projeté le film 'Sans rancune" du réalisateur belge Yves hanchar dans le cadre de la Soirée communauté Francophone. Chacun avait revêtit ses plus beaux apparats pour voir de près l'acteur français 'Thierry Lhermitte', très juste dans un film qui l'était sans doute un peu moins, mais qu'importe. Les réceptions du festival décidément me séduisent chaque jour davantage. Je propose à ce sujet une étude sociologique approfondie des comportements qu'on peut y observer. Je vous assure que la faune qu'on y côtoie peut parfois être surprenante...

Le vin y est toujours aussi frais, ce qui en soit, est essentiel à une meilleure appréciation cinématographique comme chacun le sait. Les projections gratuites se succèdent en plein-air et gratuites. Et les concerts avec apéro-dînatoire aussi dès 18H30 chaque soir durant le Festival. A ce sujet, une petite vidéo devrait très prochainement être publiée sur ce même blog dès que j'aurai une minute pour souffler.

Pour ce soir, je ne crains qu'il ne faille souffler la bougie et prier que le rythme ne s'accélère pas... trop vite!

A demain donc...

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In your veins: "Ces poisons qui nous retiennent"

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In your veins by Beata Gardeler

Il y a le monde, tantôt bon tantôt injuste, et il y a soi, ce 'je' si difficile à appréhender. Un univers à embrasser et une solitude, une déchirure à apprivoiser. Celle-ci s'appelle Eva. Eva est belle, belle à en mourir mais Eva a un secret. Elle fait la rencontre d'Erik, un policier doux et rassurant. Ensemble, ils vont essayer de s'aimer jusqu'à ce que le secret d'Eva ne la trahisse.

Du poison dans les veines. Du poison pour mieux atténuer la brutalité de ce monde voilà ce que cache Eva à Erik. Mais par peur de perdre cet amour naissant qui le fait revivre et son addiction qui lui permet de le vivre, Eva va instiguer une hygiène toxicomanique: disparaitre à la nuit pour acheter son héroine et réapparaître dans la brume matinale. Jouer l'illusion quitte à se perdre.

La réalisatrice Beata Gardeler signe au travers de cette histoire - adaptation du livre ' I Skuggan av varmen' de Lotte Thell- un travail subtil et profond à l'esthétique troublante. Ne s'enlisant jamais dans les clichés éculés, s'abstenant de tout jugement, elle hisse son oeuvre aux cimes de la perfection.

La problématique de l'addiction y est traitée avec tant de justesse et de clair-voyance, qu'elle vous provoque intellectuellement, vous assomme émotionnellement. Oui, affirmons-le haut et fort le goût de la destruction, les pulsions de mort qui nous animent peuvent prévaloir notre désir de jouissance. Et y-a-t-il quelque chose de mal là-dedans? La sacro-saintre Morale pour traiter de cette question semble si peu pertinente. Quant à l'amour - ce concept surestimé - peut-il sauver de leur finitude des destins funèbres comme celui d'Eva? Dans le fond, peu importe la réponse, si jamais il devait y en avoir une.

'In your veins' est un premier long-métrage remarquable qui ne s'accommode pas de prétention égo-cinématique. Le film est sobre, posé. Il porte en lui la finesse et tout le talent d'une réalisatrice à qui l'on peut souhaiter le plus radieux des avenirs.

'In your veins' sera projeté le 2 juillet à 19H30
dans le cadre de la compétition officielle du Brussels Film festival

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Chroniques d'un Festival J+1

Cette fois les choses sérieuses ont commencées.

La compétition officielle de cette 7ème édition du Brussels Film Festival a été lancée lors de la Cérémonie d'ouverture qui se tenait ce soir à Flagey. C'est une salle comble - et sans doute triée sur le volet- qui a chaleureusement applaudit l'annonce de l'ouverture de la compétition en la présence des membres du jury et de son président, le réalisateur allemand, Hannes Stohr.

Le Brussels Film Festival se définit avant tout comme' Européen'. Mais là n'est sans doute pas l'essentiel. La spécificité de ce festival tient, à l'instar du Sundance Festival auquel il ne cesse d'être comparé - en sa volonté farouche d'axer sa sélection autour de premiers et/ou seconds longs métrages. Et c'est comme je vous l'annonçais hier, 'Unmade Beds' d'Alexis Dos Santos qui a ouvert le bal en offrant un ton à la fois frondeur et passionné à cette nouvelle édition.

La suite des festivités s'est déroulée - pour les privilégiés ( dont nous faisions partis) dans une réception soignée où les invités et accrédités ont pu se délecter d'une boisson vendangère aggrémentée d'un amuse-gueule trois étoiles - voilà pour les mondanités. Mais surtout à l'extérieur, à proximité des étangs d'ixelles où une large foule de cinéphiles s'était donnée rendez-vous pour la projection en plein-air et gratuite de 'Life is a Miracle' d'Emir Kusturica. Et ce sont d'ailleurs chaque soir, autour de 22h une fois la nuit tombée, que des projections ouvertes à tous auront lieu. L'organisation a décidément pensé à tout et à tous.

Et pour terminer ce billet nocturne d'une incise plus personnelle j'écrirai qu'un Festival qui vous sers un bon vin blanc frais - qui plus est sans modération - et projette un film d'Emir Kusturica ne peut pas fondamentalement être mauvais.

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Unmade Beds: "chacun cherche son lit"

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Unmade Beds by Alexis DOS SANTOS

Une jeunesse abandonnée à sa solitude, voilà qui pourrait succinctement résumer le thème du second long-métrage de l'argentin Alexis Dos Santos.

Axl est un jeune madrilène fraichement débarqué à Londres à la recherche d'un père qu'il n'a pas connu. Vera est une jeune belge qui ne surmonte pas le deuil de sa rupture avec Lucas. Chacun trompe l'ennui comme il peut. L'ennui de se savoir d'ailleurs, d'une autre planète ou d'être en quête d'un absolu sans avoir la moindre certitude que celui-ci soit accessible. Axl s'assomme à coup de litres d'alcool, s'étourdit dans les nuits enfiévrées du East-End londonien tandis que Vera se défile à l'aube d'une nouvelle relation.

Alexis Dos Santos parvient à capturer cet état d'angoisse presque indescriptible qui hante ses deux personnages principaux. Les silences et regards inquiets d'Axl étant mille fois plus éloquents qu'aucune ligne de dialogue jamais écrite. Le film regorge d'excellentes idées. L'esthétique y est millimétrée et visiblement assumée: caméra à l'épaule pour percer l'intime, lumière tantôt suffocante tantôt glaciale. Les acteurs sont justes, notamment le jeune Fernando Tielve découvert par Guillermo Del Toro et qu'il faudra vraiment suivre à la trace. Tout les ingrédients sont là et pourtant...

Noyé sous un flot incessant de nouvelles idées, le film dérive et quelque part se perd. Et c'est ce sentiment de trop plein qui étourdit à la première vision du film. Un trop plein indigeste qui ne permet pas à l'émotion de durablement s'installer. La répétition également de certaines scènes dont le mimétisme est quasiment parfait peut également lasser à la longue. Si les intentions du réalisateur sont louables, il n'a semble-t-il pas su trouver l'équilibre à sa narration: sa juste respiration.

Unmade Beds ouvrira cette 7ème édition du Brussels Film festival
ce samedi 27 juin à 20h, place Flagey

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Chroniques d'un festival J-1

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Je me délecte de la fraicheur à bulles d'une boisson impérialiste à la terrasse du Belga. Bruxelles s'ensoleille enfin, nous sommes le 26 juin. A mes côtés un producteur est affairé à une discussion artistico-philisophique dont ne me parviennent que de maigres bribes. Sa ressemblance avec Jean-Pierre Marielle me trouble, à ce moment précis mon pays étrangement me manque. Il est encore trop tôt pour aller chercher mon accréditation presse, et de toute manière c'est à un coin de cette terrasse que la faune a juger bon qu'on se presse. Du coup, moi aussi, j'y suis.

Flagey s'impose définitivement à mes yeux comme l'endroit idéal pour hisser l'étendard du Cinéma européen. Le quartier est en pleine ébullition, les gamins y crient plus fort qu'ailleurs. Les samedi après-midi y sont délicieuses, toutes les couleurs s'y entremêlent. Être d'ici ou d'ailleurs, ici, semble être un concept lointain, dépassé. On peut ressentir si l'on sait regarder avec la bonne distance le mélange des genres qui fait de ce quartier un des rares endroits de Bruxelles en paix avec lui-même.

J'inspecte la grande horloge, l'heure est venue de me diriger vers le bureau des accréditations et d'assister à mon premier visionnage dit ' presse'. Un brin de frisson m'envahit le corps, la crainte de l'imposture... dissipée aussitôt que j'aperçois un souriant Jeroen S. Son collègue au regard rassurant – dont je ne connais pas encore le nom – me gratifie du badge réservé à la profession et prend soin de recueillir ma signature

Cette fois, mon festival a commencé. Dix jours à venir dont je n'aperçois qu'à peine encore la somme vertigineuse de travail qu'il me faudra investir. Au programme des kilomètres de pellicules à absorber, des vidéos à réaliser: un blog à construire, dans le but de nourrir une réflexion sur le Cinéma, et au-delà du Cinéma, de l'Art. Mais il est encore trop tôt pour s'aventurer dans les confidences de mes secrets de préparation. Une seule certitude: chaque jour, des réflexions, revues de films, vidéos viendront alimenter ce blog.

Voici mes toutes premières impressions d'un Festival - le 'Brussels Film Festival' - qui n'a même pas encore commencé mais dont je devine dors-et-déjà qu'il saura me surprendre.

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6 maanden meer een mop

Aujourd'hui est un jour à la saveur particulière, tout d'abord Bruxelles est ensoleillée, ce qui en soit constitue un léger choc optique et sensoriel qu'il me semblait bon de relever mais plus important sans doute il marque la moitié de mon périple en tant que volontaire européenne au sein de Indymedia.

J'aurais donc pu à loisir vous conter l'ensemble des réflexions que je nourri quant à mon projet ici, les compétences que je développe, mes doutes, mes angoisses ... Oui, il n'est à pas douter que j'aurais pu dédier une pleine page à cela ...

Et pourtant, la seule pensée qui trotte dans mon esprit ce matin est tout autre et je ne puis- comment dire- résister à l'envie irréprésicible de vous en faire part. Attention, âmes sensibles s'abstenir car là c'est du lourd et même vous, amis belges élévés en choeur à l'Art Surréaliste pourriez en avaler votre Gueuze de travers.

Alors que la liste des prétendants à l'exotique titre du Prix Nobel de la Paix vient d'être donnée - au passage une liste de 205 personnalités c'est dire s'il y a du monde à se bousculer au portillon- un nom figurant sur cette liste saura retenir votre attention, le nom d'un homme dont la grandeur ne se mesure sans doute qu'à la hauteur de ses talonnettes, un homme dont la vision politique ne dépasse pas l'horizon de ses connivences, un homme qui se rêvait prince sans doute en épousant une modèle déchue, oui vous ne rêvez pas j'ai bien nommé Nicolas Sarkozy.

Comme quoi le ridicule ne tue pas, mais vraisemblement le narcissisme non plus.

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Ma perque ?

Vous le savez - ou peut-être pas et dans le fond qu'importe - je voue une fascination sans borne au charme subtil, à l'éloquence, à la vision n'ayons pas peur de la redondance "visionnaire" de Silvio Berlusconi. Tout chez cet homme m'intrigue: sa réelection d'une part par le peuple italien, son bronzage acajou, ses talonnettes ( une manie chez les Grands de ce monde) son humour et j'en passe et des meilleurs...

Mais en ce bas monde il y en a un, son nom ne vous dira probalement rien, qui persiste et signe à nier la majestuosité de sa gracieuse personne. Un certain dénommé "Obama" qui n'a de fit des performances linguistiques de Silvio ou de son charisme politique. Une vidéo récemment publiée sur youtube s'en fait d'ailleurs la preuve flagrante.

J'ai eu beau réflchir au pourquoi du comment, tenter en vain de saisir les raisons d'un tel mépris, je ne vois qu'une réponse à un tel comportement: la Jalousie.

http://www.youtube.com/watch?v=WiYppEt5QSY

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Une arme expérimentale utilisée à Gaza?

Selon un reportage mené par une télévision italienne, de fines particules d'origines inconnues auraient été retrouvées par des medecins de la bande de Gaza sur certains corps et organes des victimes. Un parallèle est fait avec un nouveau type d'arme appelé DIME - explosif à métal dense et inerte - que l'armée américaine serait en train de développer. En effet, les brûlures et dans certains cas les amputations de membres laisseraient à penser qu'il s'agit de cette arme. Selon le laboratoire de l'armée de l'air américaine, cette arme aurait pour but de détruire une cible sans endommager ce qui l'entoure.

Les journalistes italiens ont envoyés certaines de ces particules au laboratoire de l'Université de Parme qui après analyse à affirmé avoir observer une forte cencentration de carbone et de matérieux d'origines " peu communes". Il est pour l'heure difficile d'affirmer ou d'infirmer s'il s'agit bien des effets du DIME, l'information reste donc à prendre au conditionnel.

Cette nouvelle arme étant expérimentale elle n'a officiellement pas encore été testée.

Pour plus d'informations:
http://www.rainews24.rai.it/ran24/inchieste/10102006_gaza.asp
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/01/12/des-medecins-evoq...

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Censure à l'italienne

Pour concocter une irrésistible censure, plusieurs ingrédients s'offrent à vous. Ayez à coeur de choisir un hors d'oeuvre artistique suffisamment raffiné et délicat - nous dirons donc à titre d'exemple un film oscarisé relatant les amours impossibles d'un couple de cow-boys bottés- et mêlez-y une large dose de puritanisme. Pour plus de saveur, je vous suggère également un soupçon d'obscurantisme. Faites revenir le tout dans un bocal délicieusement appelé télévision et pour plus d'exotisme choissez un pur produit italien, vous obtiendrez ainsi la délicieuse recette qui a ravi des milliers de téléspectateurs italiens la semaine dernière.

Vous n'êtes pas fin gourmet ou n'appréciez que modérément les métaphores culinaires, décryptage.

Lundi dernier, la chaine télévisée italienne Rai avait programmé la diffusion du film "Brokeback Mountain" du cinéaste Ang Lee ou l'histoire d'un amour passionnel entre deux hommes, amour condamné à demeurer fugitif. Une bonne idée donc en soit pour les cinéphiles, néanmoins et c'est là que les choses se corsent le film s'est vu retiré deux scènes sans la moindre explication. En l'occurence la scène du premier baiser de ces coyboys marlboro et la seconde, celle de leur première nuit ensemble. La Rai, dans sa grande naiveté avait-elle sans doute pensé que la chose passerait inaperçue...

La réaction des associations de défense des droits des homosexuels ne s'est pas fait attendre:"Qui s'est permis de penser que le public adulte ne pouvait pas supporter les effusions entre deux hommes?" s'est insurgée Arcigay. Juste question que celle-ci car les scènes d'amour hétérosexuelles n'ont-elles subi aucune altération. Les choses auraient pu en rester là pour la télévision publique italienne si un député, Luigi Vimercati, n'avait menacé de demander qu'une enquête soit menée devant la commission parlementaire en charge des questions audiovisuelles.

Face à ce taulé médiatique, la Rai a bien peiné à balbutié quelques timides explications, une erreur de copie serait à l'origine du scandale. En effet, à sa sortie le film avait été interdit aux moins de 14 ans, et deux versions avaient été proposées au public italien: une version intégrale et une tronquéee (retirée depuis 2007), celle diffusée par la Rai. Si l'on s'en tient donc aux dires de la Rai, il ne s'agirait là que d'une erreur d"'organisation technique", mais si l'on voit un peu plus loin, n'entraperçoit-on pas au loin les lueurs de la censure.

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Of course we're all from Barcelona

Ever met a Swedish band of 20 something members that pretends to be catalan but who's as much catalan as i I'm blonde? Well, we lucky people from Indymedia had been quite lucky yesterday night thanks to our favourite cultural stagiair Gianni to get free tickets for the entrance of their gig in Molenbeek, in a tiny little venue called VK. And so we went despite the coldness of the up-rising winter, doubting the cleverness of the idea, thinking what the hell is this all about, in other words moaning... - you might at this point think some frenchness has interfered in the narration of this so-called little story and actually you might happen to be true.


Anyway, we reached the place and found out some of Indymedia volunteers responding to the sweet names of Jan and Tine, penetrated the dark and non-smoky room - I still don't get the purpose of a gig without a huge volute of smoke surrounding it which I think everyone will agree makes it much more cinematic - and then the band appears on stage. At this point, I swear it took all of us a second to be embraced by the warmness of this joyful band of friends, a second I guess to be seduced.

Within another sec, jumpers and shirts were thrown in the air and that was it, we were trapped in this frantic circle of dancing and jumping around. We're from Barcelona has this special trick to put a smile on your face, they're not uptight. They might actually be the best response to those boring canadians of Arcade Fire. Don't believe the hype of the magazines, they could be your neighbours waking you at 3 am sharp by beating up metallic boxes just to explore the musicality of it but still no trace of over-sophistication of that sort is noticeable in their work and we thank them for that.

Describing their music then would be surely limiting its register as they're neither poppy nor a bunch of hippie, they're more than that, actually they ... well you know, they're from Barcelona. And it says it all basically. And when you really think about it, aren't we all from f*cking Barcelona?

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Grazie Silvio

Dans la famille des politiques ayant un sens de l'humour douteux, je demande Berlusconi.
Une fois de plus, notre cher Silvio a commis un "faux-pas" qui ne passe pas inaperçu. Il faut dire qu'il n'en est pas à son premier coup d'essai, il est même passé maître en la matière de nous infliger des conneries plus grosses que lui. En voulant à sa manière cirer les pompes du nouveau président élu, le bien-nommé Obama, il se prend méchamment les pieds dans le tapis.

VOSTF - Berlusconi : "Obama est jeune, beau et bronzé"
envoyé par LepointTV

Silvio est un incorrigible gaffeur ou un sombre imbécile ... mon coeur ne balance pas vraiment!

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In bed with Palin

Après s'attaqué à l'Amérique puritaine et son église, Larry Flynt, célèbre patron du magazine de charme " Hustler", connu aux Etats-Unis comme un défenseur du droit absolu à toute forme d'expression s'en va-t-en guerre à nouveau et cette fois, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a choisi une cible de première: Sarah Palin: la colistière de John McCain.

On murmure déjà qu'un film X serait en préparation, subtilement intitulé: "Who's Nailing Paylin'?" - la traduction ici se révélera sans doute inutile. Un sosie du gouverneur de l'Alaska est dors-et-déjà activement recherché. Le script quant à lui, partiellement dévoilé, laisse imaginer le pire ou le meilleur - c'est selon - un sosie d'Hillary Clinton pourrait même également être mis à contribution (dans un soucis d'équité? )

Du côté républicain, on se refuse pour l'heure à tout commentaire. Surprenant? pas vraiment. Larry Flynt, après tout, a fait de son cas Jurisprudence devant la Cour suprême des Etats-Unis en 1988, après avoir été renvoyé deux fois en appel, dans le procès qui l'opposait à Jerry Falwell - membre actif de la Christian Coalition. C'est sa défense articulée autour du 1er amendemant de la Constitution américaine qui l'avait alors fait remporter son projet.

Larry Flynt intouchable? Pas si sur.
Aurons-nous le plaisir de nous délecter des atours d'un sosie à mèches, les paris sont ouverts !

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De la déconne encore et toujours!

Entendu dans la section radiozapping sur le site du monde.fr, un petit moment de détente, d'oubli surréaliste.

Encore plus drôle qu'Alex Miller, si si si puisqu'on vous le dit.

Le président Abdoulaye Wade ( Sénégal) donne son avis sur la crise financière et cela donne ça, attention c'est du lourd:

"C'est une crise de riches! Nous compatissons un peu. On en souffrira un peu mais pas comme les riches. C'est une crise de la tête".

Comme quoi l'humour n'a pas de frontière et merci bien !

Pour les avertis, les francophiles ( même inavoués), voici le lien de la bande audio. Soyez patients, l'intervention arrive à la fin du zapping.

http://www.lemonde.fr/web/son/0,54-0@2-970038,63-1104415,0.html

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Cette fois on y est...

Je livre enfin une première vidéo dont je peux dire qu'elle est en accord avec mes aspirations. Une vidéo dont je n'aurai, je l'espère, pas à rougir. Son titre bilingue: "Een sleutel voor iedereen / Une clé pour tous" se veut la marque de mon effort continuel à l'intégration belge (sic).

La vidéo porte sur l'action de dimanche dernier ( 5 oct ) portée par la passion du Ministère de la crise du Logement. Le rendez-vous était donnée au 123 rue Royale, squat tristement célèbre puisqu'habité depuis un an par une cinquantaine de personnes. J'y ai rencontre mon binome de travail: Sam, un garçon tout à fait charmant avec qui je dois dire il est très facile de travailler. A nous deux, nous avons formé un duo mixte. Il me semble que couvrir un evènement sur Bruxelles nécessite presque par essence la présence d'une équipe bilingue: néerlando-francophone afin de pallier à toute barrière linguistique.

Nous avons bravé la drache, le vent et le froid pour témoigner avec le plus de justesse d'une détresse passée sous silence. L'histoire d'une violence quotidienne, d'une mise à l'écart, aux bancs de la société, d'une certaine catégorie de la population qui pourtant peut prétendre aux mêmes droits que tous. Modestement et en gardant la distance qui par nature est toute mienne, j'ai cherché à mettre en lumière des visages dont on devine les parcours, à rendre justice à une lutte qui devrait faire écho à la fibre la plus sensible, la plus profonde en chacun d'entre nous.

Mais malgré toutes ces bonnes intentions, monter une histoire n'est pas si simple, du reste pas pour moi, et je ne souhaite pas que cela le devienne. Je veux continuer à m'interroger sans jamais confronter mon esprit à une quelconque norme de pensée. Et voici les questions qui m'ont traversé l'esprit en réalisant le montage de la vidéo. Comment réhabiliter une image mise à mal, parfois même par elle-même, sans la dénaturer? Quels mots poser sans éviter l'éceuil de lieux communs trop souvent utilisés par facilité. Parce que la facilité, fatalement, ne peut être que bassesse...

En somme, ce que je retiens c'est qu'il ne faut avoir de cesse de tout questionner, de ne jamais renoncer à cela parce que le risque d'être asservi intellectuellement est trop grand, et que ce monde est intrasèquement trop complexe pour être manichéen, mais je m'éloigne du sujet de ce post qui initiallement ce voulait plus léger.

Pour conclure brièvement je dirai donc que cette vidéo quelque part marque une certaine forme de départ, peut-être tout simplement le mien...

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