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"Pas d'impunité permanente en RDC" (Aldo Ajello)

"Pas d'impunité permanente en RDC" (Aldo Ajello)

"Nous allons attraper les criminels de guerre en RDCongo, même s'ils se trouvent au sommet des institutions. Il n'y aura pas d'impunité permanente". C'est ce qu'a déclaré Aldo Ajello, envoyé spécial de l'Union Européenne dans la Région des Grands Lacs samedi à  Bruxelles. Mr. Ajello participait à  une rencontre pour la Journée de la Femme, organisée à  la salle Autoworld au Parc du Cinquantenaire, par des femmes congolaises.

Pour mr. Ajello, deux problèmes de base se posent en RDCongo: celui de l'armée et de la police, et celui de la justice. Recemment, a dit mr. Ajello, une unité mixte (dans laquelle l'Union Européenne est impliquée) a été fondée qui s'occupera des deux secteurs. Peu de progrès ont été realisés dans le secteur de la justice. Mais, a ajouté mr. Ajello, "une bonne nouvelle vient de tomber aujourd'hui. Lors de sa dernière session, l'Assemblée Nationale du Congo a reconnu la Cour Pénale Internationale". Il est vrai, selon Aldo Ajello, que les cours de justice internationaux ne fonctionnent que très lentement, mais il a rassuré l'audience que ceux qui ont commis des crimes lors de la guerre (1998-2003) seront poursuivis et jugés. "On va les attraper même s'ils se trouvent au sommet des institutions. Il n'y aura pas d'impunité permanente", a dit le représentant de l'Union Européenne dans la Région des Grands Lacs, qui remplit cette fonction depuis mars 1996.

Sur la réforme du secteur de la sécurité (police et armée) Aldo Ajello a évoqué a deux reprises la plainte que les bailleurs ("les donateurs") ne s'y intéressent pas. "L'armée est quelque chose de sale, on préfère ne pas y toucher", selon Aldo Ajello. Ce qui joue également est le fait que les bailleurs ne peuvent pas comptabiliser les dépenses pour la restructuration de ce secteur dans leur budget d'aide à  la coopération. Et Aldo Ajello de constater "qu'il reste très difficile de convaincre les donateurs qu'il faut absolument créer une vraie armée républicaine".
Puis il a cité quelques données. Selon mr. Ajello "80% des crimes en RDC sont commis par des personnes en uniformes", des militaires ou des policiers qui d'après lui appartiennent a toutes les tendances confondues. Puis, le nombre officiel de militaires en RDC était de 340.000 militaires "mais en réalité il n'y en a que 100.000. Cela veut dire que les FARDC comptent 240.000 militaires-fantômes. Alors, non seulement la paye de ces fantômes est empochée par des supérieurs, mais ces supérieurs empochent également la paye des militaires réellement existants, qui, en fin de compte n'ont que leur Kalashnikov pour se trouver de quoi vivre. D'ou l'harcèlement de la population".
Pour s'attaquer à  ce problème, a dit Aldo Ajello, un programme de l'Union Européenne à  Kinshasa, intitulé EUSEC, s'occupe justement de la réforme du secteur de la sécurité depuis mai 2005.
Pour terminer mr. Ajello a accentué que "tout le processus de Transition en RDCongo est le résultat d'une immense pression de la communauté internationale sur le Congo. Ceux qui nous accusent de mauvaise volonté font preuve d'un manque de générosité. Avons-nous le droit de continuer à  imposer ce processus si des Forces Négatives n'en veulent pas? Oui, et pour une seule raison; parce que le peuple le veut. Le résultat du référendum sur la constitution en décembre dernier l'a démontré". - Raf Custers

oui mais ...

C'est très bien de vouloir prendre tout les criminels de guerre mais ne serait il pas judicieux également de mettre le doigt sur les PROFITeURS étrangers qui pillent les richesses de ce pays sans scrupule , avec l'appuis du gouvernement en place ??????????? !!!

Alors ?