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[Livre] Les relations entre l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient. Un exemple de relance Sud-Sud, par Elodie Brun

[Livre] Les relations entre l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient. Un exemple de relance Sud-Sud, par Elodie Brun

Dans son ouvrage « Les relations entre l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient », la chercheuse Elodie Brun offre une perspective particulière : celle des rapports Sud-Sud qu’elle aborde dans le cadre d’une sociologie de l’international. Elle montre que, dans un rapport de domination comme celui qui existe entre le Nord et le Sud, les dominés sont capables d’action et de stratégies. Ils sont également des sujets. C’est dans cette optique qu’elle braque son étude sur les stratégies de quatre pays – au demeurant bien différents les uns des autres : le Brésil, le Venezuela, l’Egypte et l’Iran.

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La question des rapports Sud-Sud et de leur complexité n’est pas nouvelle. Elle a commencé en pleine Guerre froide avec le non-alignement. On peut bien sûr rappeler la conférence de Bandoeng (1955) et le projet de Conférence Tricontinentale. Comme le souligne Elodie Brun, « les Pays non-alignés se sont définis comme tels pendant la Guerre froide pour s’opposer à la politique des blocs. Ils ont notamment défendu la décolonisation, l’indépendance, la souveraineté, le désarmement, la non-ingérence et de le développement économique ». Le Mouvement des Non-Alignés (MNA) reste actif : il organise des réunions de ses membres au sommet tous les trois ans et depuis le sommet de Kuala Lumpur en 2003, il a élargi sa réflexion aux droits humains et à l’environnement. Il n’en traverse pas moins une grave crise d’identité, due en partie à l’absence de nouveaux leaders forts et fédérateurs. Les anciens sont en effet décédés, quand ils n’ont pas été victimes des politiques menées par les puissances occidentales. Le MNA a aussi donné naissance à d’autres groupes multilatéraux comme le G-15, qui se centre plutôt sur des préoccupations économiques et le G-77. Mais ils sont critiqués pour leur inefficacité. L’auteur souligne a suffisance que pour obtenir des résultats concrets et dépasser le stade des déclarations, il est nécessaire de réorganiser les rapports Sud-Sud.

Quatre pays très différents, mais très actifs

Ces dernières années, certains Etats ont déployé une diplomatie très active pour construire de nouveaux liens Sud-Sud. C’est à ce titre que l’auteur se concentre sur quatre pays : deux pays sud-américains, le Brésil et le Venezuela, et deux pays de ce qu’elle appelle le « monde arabo-persan », l’Egypte et l’Iran. Cette dynamique de rapprochement a débuté en 2003. Deux événements la mettent en évidence : le sommet latino-arabe de Brasilia du 8 au 11 mai 2005 et la conclusion entre Téhéran et Caracas d’un partenariat stratégique, c’est-à-dire comme le dit l’auteur « une relation particulière entre deux Etats qui s’engagent à coopérer dans différents domaines, sans pour autant constituer une alliance militaire ». Les énormes différences entre ces pays pourraient amener à soulever des objections.

La volonté des pays du Sud de s’affirmer et d’être reconnus sur la scène internationale entre en tension avec leur sentiment de vulnérabilité, dont les causes sont au moins en partie à chercher dans leur situation d’anciens pays colonisés et de victimes de mécanismes de domination néocoloniale. D’où leur volonté d’affirmer le principe du respect de leur souveraineté et de leur indépendance. Le sommet latino-arabe affirme d’ailleurs en son point 1.3. le principe du « plein respect de souveraineté et d’intégrité territoriale des Etats ». Cette préoccupation se voit dans les politiques étrangères des quatre pays sélectionnés, avec bien sûr des différences à noter.

Le Brésil connaît « une promotion internationale sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir de son président Luiz Inácio Lula da Silva le 1er janvier 2003 ». La politique étrangère est une des priorités du nouveau gouvernement. Le pays est un géant en Amérique du Sud avec ses 186 millions d’habitants et son PIB qui, en 2004, représente près de la moitié de la production sud-américaine et une puissance émergente sur la scène mondiale. Il n’en reste pas moins un monument d’injustice sociale. L’objectif de Lula est de développer le maximum de canaux de dialogue et de coopération dans le maximum de directions. C’est dans ce cadre que s’inscrit sa politique de rapprochement avec le monde arabo-persan.

L’Egypte a été l’un des Etats fondateurs du MNA avec Gamal Abdel Nasser. Elle est à la croisée entre la péninsule arabique et le Maghreb, entre l’Asie occidentale et l’Afrique. C’est le pays le plus peuplé du monde arabe avec ses 74 millions d’habitants. Sa situation économique est fragile, avec une forte inflation et un taux de chômage de 20 % selon certaines estimations. Sans parler de la situation sociale et politique. On sait que l’Egypte s’est structurellement arrimée à la puissance américaine depuis qu’Anouar El-Sadate a chassé les conseillers soviétiques. Son successeur, Hosni Moubarak, s’efforce de diversifier ses partenariats, donnant plus de place aux rapports Sud-Sud. Il s’agit là d’une question de survie : le régime doit faire face à un mécontentement social et à une opposition politique importantes. Mais sa dépendance à l’égard des USA reste aiguë. L’Egypte est le deuxième bénéficiaire de l’aide américaine dans la région, juste après le cas très particulier d’Israël.

L’Iran connaît depuis la Révolution islamique de 1979 un isolement international certain, mais pas total. Le pays dispose d’atouts géopolitiques. Il se situe « dans une position géographique charnière à la jonction entre les bassins énergétiques du golfe Persique et de la mer Caspienne, il est un des trois géants démographiques du Moyen-Orient avec la Turquie et l’Egypte grâce une population de plus de 67 millions d’habitants ». De plus, il possède d’importantes réserves d’hydrocarbures, est le cinquième exportateur de pétrole sur le marché mondial et est membre de l’OPEP. Son ambition est de devenir une puissance régionale. Sa situation économique n’en est pas moins problématique car l’inflation est galopante. Sa politique étrangère est complexe et paradoxale, partagée entre calculs rationnels et considérations idéologiques. Elle a connu une nette radicalisation depuis l’arrivée au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad en 2005, radicalisation propice à un activisme Sud-Sud accru.

Le Venezuela est un pays andin de taille moyenne, avec 26 millions d’habitants. Il dispose d’importantes réserves pétrolières. Il est l’un des fondateurs de l’OPEP. C’est une démocratie présidentielle. Son actuel président, Hugo Chavez, développe un projet dit bolivarien, du nom du grand libérateur de l’Amérique du Sud Simon Bolivar. Son objectif est de changer radicalement la structure sociale et économique en place au Venezuela. Son projet a également une perspective plus internationale. Son opposition à l’impérialisme américain est des plus fermes et a été renforcée par le coup d’Etat avorté de 2002, où les raisons sont nombreuses de penser qu’il y a eu implication des USA.

Face à la superpuissance

Les deux régions concernées sont considérées comme des zones d’influence privilégiées par l’impérialisme américain. Concernant l’Amérique du Sud, les USA y ont mené une politique hégémonique dès 1823 avec la Doctrine Monroe. Cela s’est renforcé avec le Corollaire de Roosevelt de 1904, qui faisait de cette région la zone d’influence stratégique - l’arrière-cour autrement dit - de Washington. Les visées impériales des Etats-Unis sur le Moyen-Orient remontent elles aux années 30, avec la mise en place la relation spéciale avec l’Arabie Saoudite, et se sont davantage précisées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. En témoigne le renversement du premier ministre iranien, le Docteur Mohammed Mossadegh, par la CIA en 1953 parce qu’il avait osé nationaliser les puits de pétrole. On peut noter que ces visées impériales se sont radicalisées avec le projet de Nouveau Moyen-Orient, élaboré dans certains cercles washingtoniens et ardemment soutenu par Israël.

Avec l’arrivée au pouvoir de l’administration Bush et, dans ce cadre, de nombreuses personnes liées aux franges les plus extrêmes du militarisme et de l’impérialisme américains, on a vu un important point de tangence se dessiner entre les quatre pays : l’opposition face à l’agression contre l’Irak et plus généralement face à la politique unilatérale incarnée par les néoconservateurs. Le point 2.10. de la Déclaration du Sommet de Brasilia, signée par l’Egypte, le Brésil et le Venezuela, affirme « l’importance qu’il y a à respecter l’unité, la souveraineté et l’indépendance de l’Irak ». Quant à l’Iran, il dénonce de façon récurrente l’occupation américaine dans ce pays voisin.

La contestation de la politique de l’administration états-unienne a donc eu comme conséquence de favoriser les liens entre l’Amérique du Sud et le monde arabo-persan. Les pays du Sud s’opposent à l’unilatéralisme agressif des USA, mais ces oppositions sont très hétérogènes. Il y a une opposition « douce » à la politique américaine dans le cas du Brésil et de l’Egypte. Ces deux pays ne cherchent pas la confrontation avec les USA, et s’éloignent ainsi du tiers-mondisme des années 60 et 70. Le président brésilien entend mener une politique d’indépendance nationale, mais évite de passer pour un opposant systématique à la puissance du Nord. La relation que cherche à promouvoir Lula est fondée sur une coexistence prudente et, s’il est parfaitement conscient des conflits avec Washington, il cherche à limiter les collisions frontales. Un quart du commerce extérieur du Brésil va vers les USA. En outre, la première firme pétrolière brésilienne Petrobras est composée dans son actionnariat de 37 % de l’Etat brésilien et de 49 % de sources nord-américaines. Quant à l’Egypte, sa relation avec les USA est, dans le meilleur des cas, celle d’une liberté très étroitement surveillée. « L’alliance bilatérale égypto-américaine est asymétrique, souligne Elodie Brun, car le soutien financier des Etats-Unis leur permet de rappeler à l’Egypte les limites de son indépendance politique ». Elle recevait en 2005 une aide militaire de 1,3 milliard de dollars et 85 % des ses achats militaires proviennent des USA. De plus, « dans les faits, la dépendance aux Etats-Unis a augmenté et l’image de l’Egypte comme leader du monde en développement s’est trouvée ternie ». L’Iran et le Venezuela ont quant à eux une posture plus offensive face aux USA. Chavez veut créer une alliance qui s’oppose au projet américain de mondialisation néolibérale et impérialiste. Quant à Ahmadinejad, son activisme diplomatique l’a amené à rencontrer plusieurs fois le président vénézuélien ainsi que d’autres présidents ouvertement anti-impérialistes d’Amérique du Sud, comme Rafael Correa et Evo Morales. De plus, les deux dirigeants ont une rhétorique particulièrement virulente face à la politique étrangère américaine. Ce qu’évitent soigneusement Lula et Moubarak.

Les Etats-Unis ont cependant conscience de l’émergence de nouvelles forces qui entrent en jeu au niveau international. Il est révélateur que le Sommet latino-arabe de mai 2005, dont une des personnalités-clés est Lula, a suscité des crispations à Washington. Selon l’auteure, les Américains « auraient fait pression sur certains pays comme le Maroc, l’Arabie Saoudite et l’Egypte, dont les dirigeants étaient absents, pour réduire l’impact de cette rencontre car ils ne souhaitent pas voir s’ouvrir un autre front diplomatique hostile dans leur pré-carré ».

Un rapprochement à multiples facettes

Sur le plan économique, les relations entre l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient restent marginales, mais leur tendance est à la croissance et à la solidification. Comme le souligne Elodie Brun, « chacun des quatre pays sélectionnés présente des intérêts à augmenter ses échanges avec ses partenaires du Sud ». Le Brésil y voit l’occasion de trouver des débouchés pour ses produits agricoles et ceux des hautes technologies. Il peut importer d’Egypte des engrais et des produits chimiques. L’Iran a fait du rapprochement économique avec l’Amérique latine une de ses priorités car il a besoin des investissements et des technologies de pays comme le Brésil et le Venezuela. En outre, le Brésil et d’autres pays latinos souhaitent attirer les investissements des pays du Golfe, un peu moins bienvenus aux USA depuis les attentats du 11 septembre. Mais ces échanges restent minoritaires. A peine 3,5 % des importations du Moyen-Orient proviennent d’Amérique du Sud.

Cependant, ces échanges progressent. L’Iran est devenu le deuxième acheteur des produits brésiliens avec 968 millions de dollars en 2005. De 2003 à 2005, le volume des échanges entre Brésil et pays du Moyen-Orient est passé de 5,4 à 10,5 milliards de dollars. Selon la Chambre du Commerce arabo-brésilienne, les importations du Brésil en provenance du monde arabe ont augmenté de 133,69 % de 2002 à 2006. Le partenariat entre l’Iran et le Venezuela se traduit aussi au plan économique. Un grand nombre d’accords ont été signés dans des domaines comme « la construction d’usines de fabrication de tracteurs et d’automobiles au Venezuela mais également une coopération dans le domaine de la science et des médicaments, de même que la participation des entrepreneurs iraniens dans les transports, le secteur agricole et le logement ». Les textes prévoient la création d’entreprises mixtes dans la sidérurgie, la maçonnerie, le secteur pétrolier. Ces entreprises conjointes visent à assurer à l’Iran l’accès aux marchés latino-américains et au Venezuela l’accès aux marchés indiens et pakistanais. En mai 2007, le montant des accords économiques signés entre les deux pays s’élevait à 17 milliards de dollars.

A cela s’ajoute le développement d’infrastructures de communication. Des compagnies de navigation comme CGA CGM proposent déjà des trajets directs entre le Brésil et des pays du Moyen-Orient. En février 2007, un vol a été créé entre Téhéran et Maiquetía au Venezuela. Le 5 mars suivant, une nouvelle ligne a été mise en place : elle relie Caracas à Téhéran en passant par la capitale syrienne.

Au plan politique, on assiste aussi à un resserrement des liens. Dés fin 2002, le Brésil a été admis comme observateur par le Conseil de la Ligue arabe. Le Venezuela a été accepté comme membre observateur en juillet 2006. Elodie Brun passe aussi en revue certaines occasions où les pays concernés se sont soutenus dans le cadre onusien. Une des plus importantes fut lorsque le Venezuela s’est porté candidat du bloc des pays d’Amérique latine pour un siège non permanent au Conseil de Sécurité pour 2007 et 2008. Les USA avaient mené campagne contre cette candidature. Mais Hugo Chavez a bénéficié du soutien du Brésil et d’autres pays sud-américains comme l’Argentine, la Bolivie et l’Equateur ainsi que de l’Iran et des pays de la Ligue arabe.

Les pays concernés partagent aussi une aspiration à une démocratisation des institutions internationales. Celles-ci doivent devenir plus représentatives des pays du Sud. Les premières institutions à devoir être réformées à leurs yeux sont les institutions financières, en l’occurrence la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International. Le Brésil et le Venezuela ont remboursé leur dette de façon anticipée (respectivement en 2005 et en 2007) pour se débarrasser de leur encombrante tutelle (bien que, comme le souligne Eric Toussaint, dans le cas du Brésil, la dette externe « a été largement remplacée par une dette publique interne qui (…) a pris des proportions tout à fait démesurées », voir http://www.cadtm.org/spip.php?article3785). Une réforme de l’OMC est aussi réclamée, notamment par l’Iran. Le but est que les pays du Sud puissent participer de façon effective et à part égale dans les négociations, afin de davantage prendre en compte les économies les plus fragiles. Enfin, les quatre pays sélectionnés participent à la campagne en faveur d’une réforme des Nations Unies, notamment du Conseil de Sécurité. Le point 2.7. de la Déclaration du Sommet de Brasilia l’affirme explicitement. Face à certaines frustrations, certains Etats tentent de créer des institutions parallèles. Face à certaines crises aussi : en fin septembre de cette année, face à l’actuelle crise financière, les présidents Lula, Chavez, Correa et Morales, se sont réunis à Manaus (Brésil) pour accélérer le mouvement de création de la Banque du Sud, décidée en décembre 2007 et où un certain retard a été pris.

Mais cela ne signifie pas qu’ils boycottent le cadre onusien. Tous acceptent l’existence d’un cadre international et veulent le changer de l’intérieur. Même l’Iran est extrêmement présent dans les organisations des Nations Unies et s’y investit. Il y voit une tribune où exprimer ses griefs. L’activisme de ces pays contribue à alimenter une réflexion de première importance : comment gérer sans cynisme ni utopisme la multipolarité naissante de notre monde ?

Le rapprochement est-il durable ?

Mais avant cette question, une autre se pose : celle de la durabilité du rapprochement entre Amérique du Sud et monde arabo-persan. Beaucoup soulignent le caractère opportuniste de ces rapprochements et le fait que l’hétérogénéité du Sud empêche la formation d’une réelle solidarité. Cependant, une durabilité peut être envisagée, si se créent des habitudes et des intérêts mutuels. Elodie Brun cite le chercheur et diplomate Paulo Roberto de Almeida qui affirme que « les liens se maintiendront si les échanges économiques qui sont en train de se créer sont suffisamment solides ». De plus, elle ajoute que la conjoncture actuelle n’explique pas tout. Selon elle, des évolutions structurelles se dessinent depuis que certains pays du Sud émergent économiquement et diplomatiquement.

Finalement, comme le souligne l’auteure, « il est difficile de se prononcer sur l’avenir du rapprochement entre l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient en particulier car il doit passer l’épreuve du temps, sa relance est encore trop récente pour pouvoir en dessiner les grandes lignes avec certitude : il s’agit d’une alliance en construction ». Il y a un côté circonstanciel dans cette relation. Mais il y a aussi une lame de fond à l’œuvre depuis le siècle passé : la décolonisation et la prise d’indépendance du Sud. C’est un des mérites du livre de souligner les deux dimensions. Il est important pour cela que cette dynamique s’étende à d’autres régions, comme semble l’indiquer le sommet de Nairobi de novembre 2006 entre les pays latino-américains et africains. Afin « que tout un chacun sache, que le Sud existe lui aussi », pour reprendre les vers du poète uruguayen Mario Benedetti, qui figurent en introduction du livre.

L’ouvrage pourrait être complété par des analyses sociologiques internes plus approfondies de chacun des pays concernés (en particulier du rôle des différents groupes sociaux, comme celui de la bourgeoisie brésilienne) et économiques de la mondialisation. Il n’en offre pas moins un éclairage stimulant sur cette tentative de relance des rapports Sud-Sud et sur les dynamiques actuelles à l’œuvre dans les relations internationales.

Elodie BRUN, Les relations entre l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient. Un exemple de relance Sud-Sud, Collection Inter-National, Série première synthèse, L’Harmattan, 2008.

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