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Dunia

Dunia

"Un film audacieux qui aborde des thèmes tels que le désir et la sexualité, la danse et la musique, la politique et la liberté d’expression mais également la tradition "
Sortie prévue en salle (en France) au mois de juin 2006

Dunia, qui signifie le monde, l’Univers et est à  la fois le titre et le prénom du personnage central du nouveau film de Jocelyne SAAB.
Originaire du Liban, Jocelyne SAAB, journaliste et ex-reporter de guerre possède déjà  derrière elle, une longue carrière.Cette professionnelle est l’auteur d’une vingtaine de documentaires et a reçu de nombreux prix. Elle débute très fort, en 1975, avec « le Liban dans la tourmente », prix des critiques arabes.

Elle enchaîne en 1976 avec « les enfants de la guerre », prix du jury catholique à  Oberhausen. 1978 est marqué par « Le Sahara n’est pas à  vendre ». 1981, elle assiste le réalisateur, Voler Schlöndorff pour le film, « Le Faussaire », et sera réalisatrice de la deuxième équipe de tournage sur le même film. 1982, son documentaire, « Beyrouth, ma ville », recevra le Premier Epi d’Or festival de Valladolid en Espagne et le premier prix du documentaire à  Oberhausen.
En 1985, elle réalise son premier long-métrage de fiction, « L’adolescente sucre d’Amour » dans lequel joue Jacques Weber et Juliette Berto. Le film est sélectionné à  la quinzaine des réalisateurs puis paraît en salle sous le titre « Une vie suspendue ». En 1991, avec une équipe de journalistes de télévision, Le Monde et MK2 elle réalise pour « Envoyé Spécial », le documentaire « Fécondation in vidéo » ( sur la fécondation in Vitro), qui recevra le prix de la ville de Biarritz, le prix du meilleur film médical de la ville de Montpellier et le prix du scoop scientifique à  Angers. 1992/1994, Jocelyne SAAB réalise le documentaire « Il était une fois Beyrouth », produit et diffusé par ARTE Strasbourg.
De même, Jocelyne SAAB est l’initiatrice et le chef de projet de « Beyrouth, mille et une images » consacré à  la reconstitution de la Cinémathèque libanaise.
1996/1997, elle réalise pour France 2, le documentaire « La Dame de Saigon », au Vietnam, qui sera récompensé par le prix du meilleur documentaire français par le comité de l’audiovisuel français. En 2004, réalisation du film « Dunia ». 2005, Réalisation de 26 clips vidéo avec des vedettes de la chanson dans le monde arabe. L’année 2006 sera marquée par la sortie en salle, au mois de juin, du film « DUNIA », qui nous amène en plein Maghreb, en Egypte…

DUNIA , le film.
Dunia, étudiante en poésie Soufie et en danse orientale. Pour mener à  bien ses recherches sur l’extase dans la poésie Soufie, elle aura comme mentor le Dr Bachir (joué par Mohamed MOUNIR, « la voix de l’Egypte »), grand penseur Soufie et homme de lettres.
23 ans, c’est le passage au statut d’adulte que vit Dunia, l’âge de toutes les aspirations, de tous les espoirs mais également de tous les doutes, des questions sur la vie, sur l’avenir…
Dunia passe cette période, en partie dans le souvenir de sa mère, grande artiste, grande danseuse. Et de l’autre, soutenue par deux femmes, Inayate (jouée par Aïda RIAD), mariée, une fille et qui est chauffeur de taxi. Et Arwa (jouée par Sawsan BADR) intellectuelle qui a pris la décision de ne pas se marier pour vivre sa vie telle qu’elle l’entend. Hormis le fait que l’une soit mariée et l’autre non, il y a une autre chose qui les différencie, un sujet tabou que la réalisatrice à  incorporé dans son film. Il s’agit de l’excision. Inayate l’est alors que Arwa ne l’ai pas grâce à  sa mère qui a refusé et la tante de Arwa a suivi l’exemple pour ses filles…
Alors que la poésie, la danse et la musique sont communes à  tous les pays arabes, il faut savoir que l’excision n’est pratiquée que dans deux d’entre eux, l’Egypte et le Soudan.
Un film audacieux qui aborde des thèmes tels que le désir et la sexualité, la danse et la musique, la politique et la liberté d’expression mais également la tradition.

Quelques explications et éclaircissements de Jocelyne SAAB
Selon la réalisatrice, qui a également écrit le scénario, ce film est plus qu’une histoire d’amour impossible. Pour reprendre les mots de Jocelyne SAAB, « cela permet d’évoquer… la féminité en Orient mais aussi la complexité du rapport entre l’homme et la femme… »Elle va plus loin dans son analyse, elle dit : « Les tabous qui entourent depuis toujours les problèmes de la sexualité chez la femme, comme ceux concernant la liberté d’expression en Egypte, m’ont conduit à  mener une longue bataille politique afin d’obtenir l’autorisation de tourner au Caire… » En ce qui concerne son choix quand au déroulement et le contexte dans lequel elle a placé son film : « J’ai situé l’action au moment où les textes des Milles et une nuits sont interdits de publication et retirés de la vente pour cause de pornographie…Quand au problème de l’excision, 97% des femmes sont excisées en Egypte, selon Amnesty International et le PNUD…Au delà  de l’évocation de ces tabous et de leur poids quotidien, j’ai voulu porter un regard gracieux sur l’Orient afin de restituer sa juste place aux yeux de l’Occident. Car ce sont aujourd’hui deux cultures, deux civilisations qui s’affrontent par méconnaissance, se heurtent et ne s’invitent pas toujours à  un échange, un dialogue qui serait fructueux pour tous… »
Pour ce qui est du visionnage de son film, voilà  comment Jocelyne SAAB en parle : « En regardant ce film, il faudrait pouvoir ce dépouiller de toute référence culturelle propre et se laisser submerger par le cheminement de Dunia, cette jeune fille excisée qui se réapproprie son corps grâce à  la poésie d’amour Soufie et à  la danse… ».
DUNIA a été sélectionné au Festival des films du Monde, à  Montréal – Au Sundance Film Festival – Au Festival International Cinéma, Costumes et Modes, à  Paris – Au Cinéma Novo, à  Bruges.

Un casting de choix :
Hanan TURK (Dunia), Egyptienne née en Grèce. Elle fait des études à  l’institut de Ballet du Caire. Aussitôt terminées, elle rejoint en 1993, la troupe de l’Opéra. Elle fait ses premiers pas au Cinéma grâce à  Khayry BISHARA, en 1991, dans « Raghba Motawahesha ». Sa popularité explose, en 1994, lorsqu’elle joue dans « Al-Mohager » (l’Emigré) de Youssef Chahine. Depuis c’est une actrice à  succès. Elle joue successivement dans « Sarik Al Farah » (1994) : « Ismaila Rayeh gavy » (1997) ; « Al-Akhar » (1999) ; « Ga’ana El-Bayan El-Taly » (2000) ; « Al Assifa » (2000) ; « Gawaz Be Kara Gomhourey » (2001) ; « Etfarag Ya Salam » (2001) ; « Dail Il Samakah » (2003) ; « Sahar Il Layali » (2003) ; « Tito » (2004) ; « Ahla il Awkat » (2004).

Mohamed MOUNIR (qui joue le Dr Bachir) est né à  Aswan, au nord de l’Egypte. Sa discographie débute en 1979 avec « Alemouny Eneiki », puis enchaîne avec « Benetweled » en 1980. 1981, « Shababik » ; 1983 « Etkalemi » ; 1986 « Bari’ » ; 1987 « West El Dayra » ; 1989 « Checolata » ; 1990 « Ya Eskenderia » ; 1991 « Mashwar » ; 1994 « Eftah Albak » ; la même année « El Toul Wel Loan Wel Horreya » ; 1995 « Momken » ; 1996 « Men Awel Lamsa » ; 1999 « El Farha » ; 2000 « Fee Eshk El Banat » ; 2001 « Ana Albi Masakin Shaabeya » ; 2002 « El Ard El Salam » ; 2003 « Ahmar Shafayef ».
En ce qui concerne sa filmographie, il y compte « Hadouta Masreya » (1988) et « El Masir » (1997) du Cinéaste Youssef Chahine, dans lesquels, en plus d’être acteur, Mohamed MOUNIR assure également la Bande originale.

Walid AOUNI (le chorégraphe dans le film), danseur et chorégraphe, a commencé dans la troupe de Maurice BEJART. En 1980, il fonde la troupe « Tanit Danse Théâtre » à  Bruxelles en Belgique. Entre 1980 et 1989, une série de spectacles sont montrés dont « Roméo et Juliette », « Correspondances », « Narcisse », ….1988, la troupe fait partie des artistes qui inaugurent l’Institut du Monde Arabe à  Paris avec la représentation du spectacle « Abdel Wahab Al Bayati et les sept portails du Monde ». de même entre 1983 et 1990, Walid AOUNI travaille avec Maurice BEJART entre Paris, Bruxelles et Tokyo. 1990-1991 ; il réalise « Le rythme des générations » et « trois nuits du Sphinx » pour l’Opéra du Caire et « Zanqt al Namous » pour le Ballet Tunisien. 1993, il est chargé par Farouk HOSNI, alors Ministre de la Culture, de la création de la 1ère troupe de danse théâtre moderne, au sein de l’Opéra du Caire. La même année, il réalise deux spectacles, « Contradictions » et « La chute d’Icare ». En 1994, il réalise « Les fouilles d’Agatha ». En 1995, réalisation de « les éléphants de cachent pour mourir » et de la trilogie « Coma » de Naguib MAHFOUZ. 1996, il réalise « Dernier entretien » sur Tayeha HALIM. 1997 à  1999, réalisation de « Au début était la danse » ; « Prova » ; « Le chant des Baleines » ; et « L’épouvantail ». 2000 – 2001, réalisation de « Shéhérazade – Korsakov » ; « Les secrets de Samarcande » et le 1er volet du « Gilet de Sauvetage ». 2001, c’est l’année de la création de la chorégraphie de l’Opéra « Aida » de Verdi pour les Arènes de Genève, de même que 2003 est l’année de la création de la chorégraphie de l’Opéra « Clara Schuman » pour l’Opéra du Caire. Walid AOUNI a été décoré et a reçu des distinctions de pays tels que la France, la Belgique, le Japon, L’Egypte, Le Liban la Jordanie…