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Rentrée parlementaire au Congo: Assemblée et Sénat tirent à boulets rouges sur le gouvernement

Rentrée parlementaire au Congo: Assemblée et Sénat tirent à boulets rouges sur le gouvernement

Le pouvoir législatif congolais a fait sa rentrée politique lundi. L’occasion pour certains de ses membres de s’en prendre ouvertement à un gouvernement qu’ils n’ont jamais porté à cœur.

« Le budget de l’exercice 2008 s’est caractérisé par l’absence de programme formel avec les institutions de Bretton Woods et d’appui budgétaire extérieur », a annoncé, lundi, Léon Kengo wa Dondo. Le Président du Sénat qualifie cette absence de contribution des institutions de Bretton Woods dans le budget national congolais de « dérapage macro-économique ». Une façon comme une autre de faire porter la responsabilité de cette même absence sur le gouvernement.

Côté Assemblée nationale, Christophe Lutundula Apala s’est montré, lui, encore plus agressif : « D’ici 15 jours, avant la fin de la session budgétaire, si le gouvernement n’a pas déposé le budget ; il est réputé démissionnaire », a déclaré, le même lundi, le 1er vice-Président de la chambre basse.

Eu égard à la loi, la session budgétaire aurait dû démarrer le 15 septembre. Cette fois tout comme l’année dernière, le gouvernement Gizenga accuse un retard. Il n’en fallait pas plus pour que la classe politique congolaise enfonce le clou.

L’année dernière, Vital Kamerhe, actuel Président de l’Assemblée nationale, avait lui aussi proféré les mêmes types de menaces au gouvernement d’Antoine Gizenga. Cette fois, il préfère sans doute passer le relais à son second, M. Christophe Lutundula. Vital Kamerhe et Christophe Lutundula font pourtant partie de la majorité.

Dans tous les pays du monde, les gouvernements reçoivent en général le soutient de la majorité dont ils sont issus. Cette règle est loin de faire l’unanimité au Congo où les attaques contre Gizenga et son équipe sont devenues un classique. Et pourtant, avec ses 8% de croissance en 2008, selon Kengo wa Dondo ; 9%, selon des économistes français : le gouvernement Gizenga passe pour être celui qui a le plus apporté au Congo au cours de ces dernières décennies.

La croissance moyenne de l’Afrique, au cours de cette année, se situe autour de 5-6%. L’Angola bat le record mondial avec ses 16%, contre 11% à la Chine populaire.