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Enseignant agressé mais non payé !

Enseignant agressé mais non payé !

Devenir enseignant est souvent un métier à risque comme le démontre le récent livre de Charlotte Charpot : « Madame vous êtes une prof de merde » .
Monsieur Didier H. en témoignera volontiers, agressé en mai 2009, il se retrouve coupé de son salaire. Réduit à la mendicité publique et en homme « sandwiche ».

Devenir enseignant est souvent un métier à risque comme le démontre le récent livre de Charlotte Charpot : « Madame vous êtes une prof de merde » .
Monsieur Didier H. en témoignera volontiers, agressé en mai 2009, il se retrouve coupé de son salaire. Réduit à la mendicité publique et en homme « sandwiche ».

« Une chance, que je n’avais pas prévu de partir en vacances », nous dit Mr Didier. En janvier dernier j’avais accepté un poste comme ACS dans l’enseignement. Certainement pas le meilleur contrat existant dans l’enseignement. Au départ découragé par une longue carrière dont divers passages dans l’enseignement spécial et surtout dans le professionnel, un monde très dur que décrit très bien Mde Charlotte Charpot dans son livre. (A lire, donc).
« Chaque école a ces fameux enfants difficiles, victime de trouble de l’attention ou caractériel ».
En mai dernier, notre enseignant a été victime d’un jet de pierres, comparable à cette pièce de monnaie ayant brisé les lunettes de Mde Charpot.
Supportable en début de carrière, moins après une usure dans ce métier dont avec une population peu aisée.

Le problème, c’est que début juillet, une fois les ordres permanents retirés, notre enseignant a vu son compte en rouge. Un salaire net de plus ou moins 1.700 euros manquant à l’appel.
Sous traitement médical et en dépression, ce manque a gagné est une nouveau « choc » psychologique. Pas question d’imaginer de belles vacances sur une lointaine plage pour reprendre des forces. Et c’est le début d’un réel parcours de combattants. Réduit à la mendicité publique.

Une nouvelle fois, même si la « Communauté Française » a fait de gros efforts ces dernières années dans l’aide aux « profs » victimes d’agression, un mieux est encore à réalisé. Ce n’est à la « victime » de tout prendre en main.
« J’ai été trop confiant » nous signale Mr Didier.
J’ai prévenu ma « mutuelle » et l’organisme en charge de traiter les absences de maladie ( MEDEX). La « mutuelle » n’intervient pas, elle a reçu confirmation d’un Accident de travail, ce n’est donc pas à elle d’intervenir, il est peut-être possible de la forcer à une aide provisionnelle. Elle s’est contentée d’une réponse polie. Le CPAS de ma commune pouvait peut-être intervenir, mais ici aussi un délais d’enquête est nécessaire.

Finalement notre enseignant a pris le taureau par les cornes. Rapidement la « Communauté Française » a été sympathique, dont le cabinet de Monsieur Rudy Demotte et « ensemble » nous avons trouvé les anomalies. « J’espère être payé à la mi-juillet, au plus tard fin juillet ».
En attendant de rencontrer les bonnes personnes, et sans le sou. J’ai fait la manche et l’homme Sandwiche. En dépression, j’ai placé mon orgueil ailleurs.
Au niveau administratif, tout semble en ordre, via la bonne volonté de certains travailleurs.

Il restait à notre enseignant à trouver comment vivre au quotidien ?

« Comme toujours, j’ai vu qui était mes vrais amis, souvent les plus démunis m’ont aidé, sur de faibles revenus ».
« Des boulangeries de quartiers m’ont offert quelques gâteaux ».

Beaucoup d’associations dont caritatives ou du monde si Catholique semblait avoir oublier la charité chrétienne. Le service de médiation de ma commune ( Koekelberg ) s’est montré incompétent au possible. Je me suis donc tourné vers d’autres services juridiques, en attendant mon rendez-vous avec mon syndicat ou le service de médiation de la Communauté Française même. Je remercie particulièrement, l’association « Vivre à Koekelberg », sa présidente et son Service Juridique ( ASBL MIC ), « Solidarité Savoir » pour l’aide réelle.
Trop d’associations bradent du vent.

Toujours sans le sou, et suivant les conseils proposés.
Notre enseignant espère une aide ponctuelle du Pouvoir Organisateur de l’école où il travaillait.