Crise d'identité ou technique d'évasion fiscale?
Crise d'identité ou technique d'évasion fiscale?
Boudlet Paul20 januari 2006 – 18:29
Le rockeur favoris des français, Johnny Hallyday, a entamé depuis près d'un mois les procédure requise en vue d'obtenir la nationalité belge. Bien que le chanteur déclare vouloir retrouver ses racines, tout porte à croire qu'il ne s'agit en fait que d'une tentative d'échapper à la taxe sur les grosses fortunes présente dans l'hexagone mais exemptée dans le plat pays.

Johnny Hallyday en pleine crise d'identité...
Né en France en 1943, Johnny Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Smet, est issu d'un père belge et d'une mère française. Une fois majeur, il a opté pour la nationalité française fin 1961, et aujourd'hui, en 2006, après avoir importer le rock'n'roll et le twist en France, après avoir vendu près de 80 millions d'albums, dont 18 albums de platine pour une moyenne d'un album par année depuis 1980, voici que l'idole des jeunes opte pour un soi-disant retour vers ses racines… Johnny Hallyday s'est ainsi retrouvé largement médiatisé en 2005 avec, en plus de cette crise d'identité, la sortie d'un album au sommet des ventes et un changement de maison de disque prolifique (3 millions d'euros simplement en signant chez Warner), suite auquel il toucherait dorénavant 25% de royalties sur les titres diffusés au public (droit d'auteur).
Rumeurs et sous-entendus
Certains affirment que la star en aurait raz le bol des persécutions émises sur son compte. Il est vrai que, malgré qu'il s'en soit toujours sorti indemne jusqu'à présent, Johnny fut l'objet de plusieurs accusations assez douteuses. La dernière en date fut celle qui l'opposa à Marie-Christine Vo, dans laquelle il fut accusé de viol. Néanmoins, la star s'est récemment vue acquitter par le tribunal qui proclama un non-lieu définitif malgré les nombreuses rumeurs de pressions effectuées sur le juge, d'une part et sur les journalistes enquêtant sur l'affaire d'autre part. Mais quoi de plus normal quand on est l'ami de la moitié des ministres français (dont le ministre de la justice), sans parler du couple à la Présidence de la République qui fait partie de ses proches relations.
D'autres affirment que c'est à l'inverse par dégoût du système français que l'artiste aurait opté pour un retour au bercail. Alors que toute la France déplore le choix de leur "ex-star nationale", et que la presse française clame que la Belgique est "gâtée" de voir Johnny Hallyday demander la nationalité belge, beaucoup des citoyens belges voient ce retournement de veste d'un mauvais Å“il!
Mais, outre ces avis subjectifs, les dures lois de la réalité économique s'avèrent plus convaincantes quant au choix du rockeur. A cet effet, Gérard Mugemangango, expert comptable belge, déclara qu'"il est courant que de riches contribuables français deviennent des "émigrés fiscaux" en Belgique pour échapper à l'impôt sur les grosses fortunes (ISF) présente en France". Si l'on s'en tient au fait, Johnny Hallyday est le chanteur qui aurait touché le plus d'argent en France en 2005, avec 6,65 millions d'euros, devant Michel Sardou et Mylène Farmer, selon le classement annuel du Figaro. En effet, selon le journal, celui-ci aurait perçu plus de 4 millions d'euros grâce à ses ventes de disques en 2005 (le nouvel album, les anciens et ses DVD). Le reste de ses revenus provient de l'"édition, des produits dérivés, des contrats publicitaires, voire de son restaurant parisien"…
Pour finir, un journaliste questionna Johnny sur le fait que cette naturalisation belge ne serait qu'une "étape" pour devenir un citoyen monégasque. Cette thèse reste plausible puisqu'il est plus facile d'obtenir la naturalisation monégasque lorsqu'on est belge que pour un résident français. L'artiste répliqua «Quand on paie 120 000 francs d'impôt par jour, on peut réfléchir à des solutions...».
Enquête:
Notre comptable a recensé toute une série de pistes concernant les avantages que comporterait la stratégie fiscale présumée de "l'ex-auteur compositeur national français "par le biais de ce retour à sa nationalité d'origine, afin de cerner les réelles motivations de cette crise d'identité:
"Pour commencer, déclare Gérard, Johnny n'aurait plus à payer l'ISF qui touche tous les contribuables qui possèdent un patrimoine supérieur à 720 000 Euros, montant dans lequel il faut inclure les propriétés mobilières et immobilières, qu'elles soient à usage personnel, ou destinées à la location. En comptant que le chanteur se retrouve dans la tranche de fortune nette imposable de 6.900.000 € à 15.000.000 €, le taux d'imposition qui lui est imposé en France serait de 1.65 % en plus des impôts sur le revenu qui s'élève à 40% maximum. Tandis qu'en Belgique, seul le revenu total est considéré et s'élève à 50% pour les plus riche".
"Ensuite, la Belgique, est considérée, par beaucoup de grosses fortunes possédant un riche patrimoine (mobilier, immobilier, …), comme un paradis fiscal, car ces derniers ne sont que très légèrement taxés". "Ainsi, conclut-il, le tout reste à savoir si la fortune du chanteur compositeur réside sur son patrimoine ou sur ses revenus (albums, concert, royalties, produits dérivés,…)". "De même, il serait intéressant de connaître combien de temps encore Johnny compte continuer sa carrière, car une fois retraité, celui-ci pourrait vraiment profiter à plein tube du système belge…".
Nieuwslijnmeer

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Pauvre jojo
Mylene Farmer, 22/12/2008 – 14:29
On l'a tellement pompé qu'il veut même plus rester en France le pauvre...