Indymedia.be is niet meer.

De ploeg van Indymedia.be is verhuisd naar DeWereldMorgen.be waar we samen met anderen aan een nieuwswebsite werken. De komende weken en maanden bouwen we Indymedia.be om tot een archief van 10 jaar werk van honderden vrijwilligers.

Mensonges du très honorable journal "Le Soir"

Mensonges du très honorable journal "Le Soir"

Presse mensongère

Calomnies de la presse vis-à -vis d’Hugo Chavez.
Un article publié par Libération, le 9 janvier dernier, présente Hugo Chavez comme un « anti-sémite ». C’est là  une attaque tout à  fait ignoble contre le président du Venezuela. Dans la foulée, d’autres médias ont repris le même thème. La presse française et internationale a souvent qualifié Chavez de dictateur, de « populiste », de manipulateur, de terroriste ou de collaborateur d’Al Qaeda. Quant aux fondamentalistes chrétiens qui grouillent dans les coulisses de la Maison Blanche, ils n’hésitent pas à  présenter Chavez comme l’agent du Diable en personne ! Et maintenant, on prétend qu’il est anti-sémite. La Riposte et la campagne internationale Pas touche au Venezuela ! dénoncent cette nouvelle tentative de salir la réputation du dirigeant de la révolution vénézuélienne. A travers cette calomnie, on cherche à  discréditer la révolution elle-même aux yeux des travailleurs et des jeunes de France. L’objectif de ce genre d’article est de préparer l’opinion publique à  une nouvelle tentative, de la part de l’opposition et de ses maîtres à  Washington, de renverser le gouvernement vénézuélien par la force.

Il n’y a pas, chez Chavez, la moindre trace de racisme ou d’anti-sémitisme. L’argumentation de l’article publiée par Libération est complètement tirée par les cheveux, et repose sur une version sciemment tronquée du discours. Pour comprendre la manÅ“uvre, il suffit de comparer la version de Libération, présentée par Jean-Hébert Armengaud, au texte intégral de l’extrait du discours incriminé.

Dans l’article de Libération, on lit : « Anti-néolibéral, anti-impérialiste... et antisémite ? Le président vénézuélien Hugo Chavez, héros de la gauche radicale latino-américaine, a identifié les " maîtres du monde " : " Les descendants de ceux qui ont crucifié le Christ. " Cette " minorité s'est emparée des richesses du monde ". Des déclarations tenues le 24 décembre, passées d'abord inaperçues et qui inquiètent la petite communauté juive vénézuélienne, 0,1 % de la population, d’autant que d’autres soupçons visaient déjà  depuis longtemps le président vénézuélien. La veille de Noël, Hugo Chavez visite un centre d’hébergement et de réinsertion de personnes sans domicile fixe à  Miranda, dans l’Etat de Zulia. Il discute avec la directrice et les personnes qui vivent là , se lance dans des diatribes habituelles contre " l’impérialisme " et célèbre " Jésus, le commandant des commandants des peuples, Jésus le justicier (...), le Christ révolutionnaire, le Christ socialiste ". " Plus que jamais, le Christ nous manque (...), mais il se trouve qu'une minorité, les descendants de ceux qui ont crucifié le Christ (...) s’est emparée des richesses du monde [...] et a concentré ces richesses entre quelques mains. " »

Or voici ce qu’a réellement dit Hugo Chavez : « Je viens de terminer ce matin le dernier rapport de l’ONU sur la situation du monde, et c’est alarmant. C’est pour cela que je dis qu’aujourd’hui plus que jamais en 2005 ans, Jésus Christ nous manque, parce que le monde est en train de se consumer jour après jour, ainsi que les richesses du monde, parce Dieu et la nature sont sagesse. Le monde a de l’eau en quantité suffisante pour que chacun ait de l’eau, le monde a suffisamment de richesses et de terres pour produire de la nourriture pour la population mondiale, le monde a suffisamment de pierres pour construire afin que personne ne soit laissé sans logement. Le monde possède assez pour tous, donc, mais dans les faits des minorités, les descendants de ceux qui crucifièrent le Christ, les descendants de ceux qui jetèrent Bolivar hors d’ici et le crucifièrent à  leur manière à  Santa Marta en Colombie, une minorité s’est appropriée la richesse du monde, une minorité s’est appropriée l’or de la planète, de l’argent, des richesses minérales, des eaux, des bonnes terres, du pétrole, toutes les richesses donc, et a concentré les richesses entre quelques mains : moins de 10% de la population du monde est propriétaire de la moitié de la richesse du monde entier, et plus de la moitié des habitants de la planète sont pauvres, et chaque jour il y a de plus en plus de pauvres dans le monde. Ici, nous avons décidé de changer l’Histoire. »

Décidément, il faut un esprit particulièrement tordu pour voir dans ce discours un contenu « anti-sémite » ! Il est difficile de comprendre l’article d’Armengaud autrement que comme une tentative délibérée de déformer les propos d’Hugo Chavez. Hugo Chavez utilise souvent, dans ses discours, des analogies et des citations, pour mieux faire comprendre le sens de la révolution bolivarienne. Au cours d’un même discours, il peut citer Marx, Trotsky, Simon Bolivar, Cervantès, Victor Hugo et Jésus Christ. Par exemple, il a l’habitude de dire pour résumer la différence entre la droite et la gauche, entre le capitalisme et le socialisme, que « Jésus Christ était de gauche et Judas de droite ». Le Venezuela est un pays où la vaste majorité de la population est catholique, et les couches les plus pauvres et exploitées de la population voient dans le message de Jésus Christ, tel qu’elles le comprennent, un appel à  la justice sociale, à  l’égalité, à  une vie meilleure, sans oppression. A l’inverse, la personnalité de Judas incarne à  leurs yeux la perfidie, l’avarice, le mensonge, l’égoïsme, la recherche du profit – en un mot, tout ce qui caractérise la classe capitaliste de nos jours, que ce soit au Venezuela ou en France !

En ne citant qu’une partie de l’allocution présidentielle, l’auteur veut faire passer l’idée suivante : puisque Chavez a dénoncé le fait que les richesses du monde ont été accaparées par une minorité de la population mondiale, et puisqu’il a fait allusion à  « ceux qui crucifièrent le Christ », il s’ensuit qu’il vise spécifiquement les Juifs, en les accusant ainsi d’être des accapareurs. La mauvaise foi et l’hypocrisie d’un tel raisonnement sont patentes. Il n’y a pas trace d’anti-sémitisme dans le texte en question. Par contre, il contient un certain nombre de vérités sur le monde dans lequel nous vivons. Notons au passage que le journaliste qui a rédigé ce texte est visiblement aussi ignorant du contenu de la Bible que de la situation au Venezuela. Jésus Christ lui-même était un Juif. Dès lors, comment le fait de dénoncer la mise à  mort d’un Juif peut-il être jugé anti-sémite ?

Les réactionnaires qui contrôlent non seulement les ressources naturelles et productives du monde, mais aussi la quasi-totalité de la presse et de l’industrie audio-visuelle, ne sont nullement dérangés par la discrimination sociale et raciale qui écrase l’immense majorité des travailleurs et des jeunes latino-américains. Par contre, ils crient haut et fort leur hypocrite indignation contre le moindre soupçon de racisme ou d’anti-sémitisme – en l’occurrence, inventé de toute pièce par eux-mêmes – chez Chavez. Leur haine contre le président vénézuélien s’explique justement par le véritable contenu de son discours, et par la puissance du mouvement révolutionnaire qui menace de faire tomber tout l’édifice de l’exploitation capitaliste au Venezuela et à  travers l’Amérique latine.

Le Soir a repris intégralement les propos de Libération. Je leur ai fait remarquer leur mauvaise foi. En vain pas de réponse, pas de mise au point, malgré mes références au discours traduit sur le site « Risal ». Au contraire, le 27 janvier 2006, dans un contrechamps écrit par Pierre Mertens, écrivain, il répètent leur attaques mensongères contre Chavez. Pour un journal qui se veut objectif et ouvert à  toutes les opinions, c’est assez étrange ne vouloir entendre qu’un son de cloche.

Christian Vertenoeil

Hasta la victoria sempre

Hasta la victoria sempre

Sans surprise

Toutes les grosses charognes se serrent les coudes contre d'éventuelles menaces

"Chavez=antisémite" = stupidité!

......Jésus Christ lui-même était un Juif. Dès lors, comment le fait de dénoncer la mise à  mort d’un Juif peut-il être jugé anti-sémite ?....
Ce raisonnement est l'évidence même. Malheureusement le développement de l'antisémitisme depuis 2000 ans vient du fait que les prêtres ne l'ont pas fait (ce raisonnement).
Cela dit je suis d'accord avec vous que dire "Chavez= antisémite" est totalement stupide et vicieux.
cordialement
A.Beced
Bruxelles

aucun mensonge

Votre traduction est on ne peut plus claire. Le discours de Chavez est antisémite que cela vous plaise ou non.

lu en vitesse

J'ai seulement lu très très vite, je suis d'accord avec ce que vous critiquez mais svp.. n'appelez pas les gens qui se promènent dans la maison blanche des chrétiens. Ce n'est pas parce que Bush se dit chrétien pour avoir le soutiens des chrétiens, qu'il est chrétien!!
Merci.

Tout à  fait d'accord avec

Tout à  fait d'accord avec votre analyse. Et pour aller dans votre sens, ce ne sont pas les juifs qui ont crucifié Jesus, ce sont les romains, c'est à  dire la puissance impériale du moment..
Vu sous cet angle, le parrallèlisme avec la situation actuelle est encore beaucoup plus frappant!

Ce ne sont pas les juifs qui

Ce ne sont pas les juifs qui ont crucifié Jesus, ce sont les romains, c'est à  dire la puissance impériale du moment..
Vu sous cet angle, le parrallèlisme avec la situation actuelle est encore beaucoup plus frappant!

Pour ma part je ne lis pas dans le discours de Chavez une quelconque attaque contre les Juifs.

la connerie ..... un virus sûrement !?

toi tu as probablement 1 voir 2 neurones de plus qu'une poule, ce qui te permet de ne pas te chier sur les groles ..... va sucer Bush et ses sbires magouilleurs de l'armement, du pétrole et j'en passe, et quand t'auras bien pris dans le cul, peut être qu'un de tes 4 neurones se réveillera et te fera comprendre les choses comme elles sont réellement, en attendant, t'inquiète pas pour Mickey Mouse, dans toutes ses cascades, il est doublé par un pro, pauvre pomme !