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Transports en commun : anti-mobilité ?

Transports en commun : anti-mobilité ?

La Fédération des Etudiant(e)s francophones rappelle à  tous les étudiants et aux jeunes en général qu’aujourd’hui leur mobilité est un peu plus mise à  mal, avec la traditionnelle et malheureuse augmentation des structures tarifaires au niveau des opérateurs de transports en commun en Belgique.

Si la STIB et le groupe TEC vont augmenter leurs tarifs en fonction de l’index, la palme de la démarche revient comme chaque année à  la SNCB, qui augmente ses tarifs au-delà  de ce qui est nécessaire pour suivre l’indexation officielle des prix. En effet, le traditionnel Go Pass© est passé aujourd’hui à  45€, somme importante pour le budget d’un étudiant. Rappelons pour mémoire que cette formule est basée sur un prépaiement, ce qui conforte le fait qu’une formule tarifaire moins désavantageuse est accessible seulement à  ceux d’entre les jeunes qui peuvent payer un gros montant en une fois (et ce ne sont pas ceux qui ont le plus besoin d’une aide à  la mobilité).

D’autre part, la formule Campus©, censée être plus avantageuse encore que le Go Pass, est rendue inefficace par ses conditions d’application draconiennes (sur un trajet déterminé, sens des trajets imposé, validité extrêmement limitée dans le temps), et est aussi une formule prépayée.

La FEF demande qu’une politique tarifaire cohérente et accessible à  tous les étudiants soit mise en place, car à  l’heure où on parle de mobilité européenne, on n’est même pas capable, à  l’échelle communautaire ou fédérale, de favoriser la mobilité de tous les étudiants.

D’autre part, la FEF rappelle qu’à  cet égard, les étudiants flamands sont favorisés, au vu des conditions extrêmement avantageuses dont ils bénéficient sur les abonnements scolaires de la STIB.

A quand une vraie politique de mobilité pour les étudiants francophones ?