RDC: Quand le partage inéquitable des richesses affecte le social
RDC: Quand le partage inéquitable des richesses affecte le social
Nathalie Mbenga11 juli 2007 – 11:55
Un pays riche mais la population est pauvre. Tel est le résultat d´un partage inéquitable des richesses, des revenus du pays. En République Démocratique du Congo, la pauvreté grandissante est à la base des faits sociaux tels que "schegués", "maillot jaune", etc.

Quelques enfants congolais
La République Démocratique du Congo qui, renferme à elle seule, 58% de la faune et de la flore de l´Afrique centrale a du mal à se relever, 47 ans après son accession à l´indépendance. Pour survivre, chacun se prend en charge d´une manière ou d´une autre. Très souvent le commerce formel ou informel, est la voie la mieux choisie. Les familles étant incapables de suivre l´éducation des enfants, la plupart d´entr´eux se retrouvent dans la rue, faussement appelés "sorciers". Dans ce nouveau cadre vital, certains mendient et d´autres volent. Pour 5$ US certaines jeunes filles s´adonnent à la prostitution, par manque de travail. La plupart de ces jeunes qui sont employés comme vendeurs dans des magasins des libanais, pakistanais et chinois, au centre ville de la capitale, sont sous payés. Plusieurs fois, ils ont manifesté pour que le ministère de tutelle puisse leur garantir des conditions adéquates de travail, mais en vain. Comment est gérer le pays? Pourquoi les dirigeants sont-ils incapables de répondre aux besoins sociaux? Une partie de nos préoccupations a trouvé sa réponse dans un rapport de Global Witness, une ONG britannique.
"Corruption profonde", tel est le titre du rapport, qui démontre comment les richesses du pays sont inéquitablement réparties, comment elles sont exportées au bénéfices d´un groupe de gens, dont le président congolais actuel, démocratiquement élu. Entre temps, dans les quartiers périphériques de la capitale et dans toutes les provinces du pays, la misère gagne et l´image est décevante. Prenons un exemple parmi tant d´autres. A Libenge, ce village situé dans la province de l´Equateur et qui fait frontière avec la République Centre Africaine, cette population riveraine est obligée de faire le troc pour survivre. Dépourvue d´eau potable et de l´électricité, ils vivent de la chasse et de la cueillette. Pendant les conflits dans cette partie du pays qui était sous contrôle du MLC. mouvement jadis rebelle de Jean-pierre Bemba, ce village a été détruit, sans être réhabilité. La seule compagnie installé, appartient à un étranger qui rendait ses comptes non pas au gouvernement de transition 1+4 mais à l´actuel sénateur Jean-pierre Bemba. Ce ressortissant étranger, qui n´a engagé aucun autochtone, s´adonnait à la coupe des bois dans la forêt. Les grumes sortait du pays via le fleuve Ubangi, vers une destination inconnue.
Le pays a du mal à se relever jusqu´à ce jour et le restera encore plus longtemps si et seulement si, les gouvernants n´opteront pas pour l´option du changement. Les 4 années à venir nous en dira plus. Entre temps, le peuple a besoin d´un éveil de conscience pour dire "Assez" au mensonge, aux promesses non tenues, afin que le minimum vital lui soit garanti: emploi, salaire régulier dans le respect du Smig, eau, électricité, etc.
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