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Un verre de déforestation

Un verre de déforestation

Greenpeace a organisé le week-end dernier une action de sensibilisation et de communication place de la monnaie concernant la problématique de la déforestation amazonienne. Pour l’occasion, un tronc amazone de près de 15 tonnes fut installé durant trois jours en plein cÅ“ur de Bruxelles, histoire d’attirer l’attention du public.

Si vous êtes passés à  la Place de la Monnaie entre le vendredi 24 et le dimanche 26 mars, divers volontaires de l’association environnementale Greenpeace, déguisés pour l’occasion en animaux de ferme, ont sûrement dû vous aborder pour essayer de vous sensibiliser au problème de la déforestation et de la croissance des cultures de soja. En effet, l’Amérique du Sud, et plus particulièrement le Brésil, a vu la superficie de ses forêts disparaître à  raison de 15% au cours de ces trente dernières années, pour faire place à  d’importantes plantations d’OGM. Un chiffre des plus inquiétants qui explique la raison de la présence de Greenpeace sur le terrain. Selon Philippe Cornélis de la campagne Forêts, « Cette problématique en Amérique du Sud égale largement celle de la consommation du papier et demeure bien souvent inconnu du public. La situation nécessitait donc une action de taille. Nous avons fait installer cet arbre originaire d’Amazonie pour attirer l’attention du public afin de sensibiliser un maximum de personnes à  la situation critique que connaît la forêt amazonienne ».

Les diverses intervenants de Greenpeace ont ainsi éclairé les esprits sur les principales causes de cette déforestation. « Ce sont les cultures d’organismes génétiquement modifiés (OGM), comme le soja, aux mains de quelques multinationales qui ne trouvent aucun scrupules à  porter préjudice à  l’environnement sans apporter un quelconque mieux être aux populations locales. Celles-ci n’hésitent pas à  défricher d’immenses territoires de forêts vierges pour installer de gigantesques plantations de produits génétiquement modifiés qui se retrouveront demain dans nos assiettes ». Bien sûr, Greenpeace, à  travers son mode de fonctionnement toujours très complet, ne s’est pas contenté de simplement dénoncer les faits, mais s’est aussi attaché à  faire évoluer les comportement de façon positive : « Sans le vouloir, via notre mode de consommation, nous participons activement au développement de ces cultures d’OGM et donc à  la déforestation de la forêt amazonienne. Pour contrer ce processus involontaire et vicieux plusieurs alternatives s’offrent à  nous : Au niveau individuel, on peut agir en remplaçant notre consommation de produits OGM par des produits bio, en boycottant les entreprises d’OGM, en revoyant notre mode de consommation de produits d’origine animale à  la baisse, en faisant pression sur le secteur de l’agro-alimentaire où beaucoup de compagnies continuent de nourrir leurs élevages à  base de soja génétiquement modifié alors que nous trouvons dans nos contrées plusieurs types de protéines végétales naturelles et rentables à  la culture comme l’herbe ou le trèfle. »

L’équipe sur place fût assez satisfaite de l’interaction avec le public : « En général, ce sont surtout les personnes averties qui s’arrêtent et qui viennent discuter, mais ici beaucoup de gens de tout horizons se sont montrés très intéressés et même réceptifs à  d’éventuels changements de comportements. Nous sommes donc très satisfaits ». Greenpeace a donc une fois de plus démontré l’efficacité de sa triple formule « pacifisme, indépendance et action ciblée » qui demeure encore aujourd’hui au cÅ“ur de sa philosophie personnelle.