Antwerpen: politici van Afrikaanse origine ontmoeten hun kiezers
Antwerpen: politici van Afrikaanse origine ontmoeten hun kiezers
John Moussiaux28 januari 2008 – 18:10
Intéressant débat ce samedi dans l'auditorium de la bibliothèque Permeke, située en plein coeur de la communauté Africaine d'Anvers.
Quelques politiciens d'origine africaine avaient conviés leurs électeurs pour une rencontre/débat interactif.

Organisé par Rvdage/Vl, Mwinda Kitoko et Congo Cultures, cette rencontre très intéressante au point de vue échange d'idées n'a (comme d'habitude, d'après un des participants) pas rencontré un grand succès 'populaire'. Tout au plus, une bonne vingtaine d'Africains ("et toujours les memes", soulignait l'un d'entre-eux) s'étaient déplacés.
Immédiatement un membre du pannel rappela qu'il valait mieux que ce soit toujours les memes qui s'occupe de politique... Et là, il n'a pas tort. "Travailler dans l'ombre avec quelques figures politiques", tant que le fond n'a pas de structure bien établie (encore frappant lors de cette rencontre où, on mélangea allègrement les phrases en néérlandais et en français), ce n'est qu'un demi-mal. Le problème est un manque de motivation pour la politique des africains de Belgique, meme si (ce débat l'a prouvé) cela comence à bouger sérieusement.
Le complexe de s'engager dans la politique, en tant qu'africain, à Anvers semble appartenir, au vu de ce débat, au passé.
La faute de cette lenteur est aussi à mettre sur le dos de quelques membres du collège échevinal de la ville d'Anvers, comme le signalait un des intervenants politiques. Ainsi fut mis en doute la démocratie de Marc Van Peel (CD&V), l'actuel échevin du Port d'Anvers pour ses propos en 1999 à l'égard d'un des participants politiques à ce débat. Sous-entendu qu'un africain ne doit pas se meler au monde politique à Anvers.
Confirmations encore accentuées par l'attitude cette fois de Patrick Janssens (SP.a), l'actuel Bourgemestre de la ville, promettant avant les élections de recontacter un des 'piliers' de la communauté africaine d'Anvers (Georges R...) pour un rendez-vous. Le SP.A 'utilise' l'Africain, ajouta-t'il...
Le problème est aussi plus complexe à Anvers qu'à Bruxelles, à cause de la place occupée par le Vlaams Belang (problèmes racistes évidents).
Depuis 1999, la communauté africaine en Belgique a pris conscience de ses possibilités politiques. Qu'elle a donc un role à jouer.
Mais la Communauté Africaine se sent prète à Anvers pour la Politique, et non pas 'à disposition' quand les 'Flamands' le veulent...(sic)."Nous voulons pénétrer dans ce pays", entendait-t-on!, "Sensibilser les africains pour se mettre sur les listes électorales"... Mais cela est, parait-il, excessivement difficile à Anvers. Mais 'ils' (les Africains de Belgique) sont aussi conscient qu'il faudrait d'abord plus d'union entre eux.
Billy Kalonji (Plateforme Africaine d'Anvers) se réjouissait de ce débat: "On a débuté. On s'est battu pour avoir le droit de voix dans la Politique". "Il faut s'investir içi, et aller sur des listes". Et c'est vrai,cela bouge et se met en place.
Il faudra compter avec 'eux' et autrement qu'on le fait aujourd'hui.
Pertinemment cette remarque de l'un d'entre-eux qui résume toujours leur problème de nonchalance: "Le défaut de l'Africain c'est qu'il pense qu'il rentre demain en Afrique"... (sans commentaires).
Manque de confiance, préjugés racistes et nonchalances ne font pas bon ménage en Politique...
Encore entendu... "On a eu un secrétaire d'Etat noir, créons cette solidarité", "Traçons une ligne rouge pour un agenda africain",
"L'Europe n'est pas que riche; il y a une diversité de pauvreté, exemple le taux élevé de suicides", "Quand un africain se trouve sur une liste électorale, tout le monde exige beaucoup", "Faire comprendre à la communauté noire qu'on a quelque chose à apporter à la Culture flamande, une richesse". Un exemple (comment positiver l'Afrique?): l'Espace! ("manque de place pour les délinquants en Belgique"...!?!*!*...) S'entend par là: purger leur peine dans leur pays d'origine éviterait la surpopulation des prisons belges... Autre exemple: la Belgique est envahit de...vieillards. Les seniories et homes sont légions."La Belgique ne peut grandir qu'avec la jeunesse. Het land doen bloeien..." - je cite.
Le chemin sera encore long. Les idées sont là, la volonté aussi. Il y a sans cesse une évolution positive. Les prochaines élections américaines pourraient etre un coup de pouce extérieur vers une reconnaissance de la population noire. A suivre... à présent avec curiosité et sans sourire.

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