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Mende, Porte-parole de l’Exécutif congolais, le fait savoir au nom de Joseph Kabila.

Mende, Porte-parole de l’Exécutif congolais, le fait savoir au nom de Joseph Kabila.

« Le Président Kabila n’a pas été élu pour exécuter des ordres d’un ministre de quelque pays soit-il ». C’est en ces termes que Lambert Mende Omalanga, ministre de l’Information de la République démocratique du Congo, a répondus mercredi à Karel De Gucht, son homologue belge en charge des Affaires étrangères.

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Karel De Gucht avait déclaré la veille dans le journal flamand De Morgan qu’il était inutile de parler au Président Joseph Kabila puisque celui-ci n’écoute jamais.

Lambert Mende a qualifié les propos du ministre belge d’ « insulte » et « mépris » vis-à-vis du peuple congolais et de son Chef. Il a demandé à Yves Leterme, le Premier ministre belge, de « prendre ses responsabilités » face au comportement libertaire de son ministre.

Lors de son entretien avec le journal flamand, M. De Gucht s’en était pris également au commissaire européen à l’Aide au Développement, Louis Michel, et à son fils, Charles Michel, ministre fédéral à la Coopération internationale coupables, selon De Gucht, d’entretenir de bonnes relations avec Joseph Kabila.

Le discours du ministre De Gucht apparaît au regard de certains analystes comme une manière de détourner l’attention sur les accusations de délit d’initié qui pèsent sur sa personne depuis qu’on a découvert que sa femme avait vendu des titres Fortis que détenait sa famille avant la plongée vertigineuse en bourse de cette banque.