Nobel à Obama
Nobel à Obama
Belbazi10 oktober 2009 – 19:27
Le Président américain récompensé pour avoir fortement infléchi la politique étrangère en optant pour une approche plus consensuelle et multilatérale

Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi au président américain Barack Obama, premier noir à occuper la Maison Blanche, d'où il a fortement infléchi la politique étrangère en optant pour une approche plus consensuelle et multilatérale.
«En tant que président, Obama a créé un nouveau climat dans la politique internationale», a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. Barack Obama reste toutefois confronté à deux conflits ouverts : en Irak mais surtout en Afghanistan, où il est à la recherche d'une nouvelle stratégie et où la situation se dégrade au point que certains évoquent un nouveau bourbier comparable au Vietnam.
Le comité Nobel dit avoir «attaché une importance particulière à la vision et aux efforts d'Obama pour un monde sans armes nucléaires».
Homme le plus puissant de la planète, Barack Obama, qui a pris ses fonctions il y a moins de neuf mois, a prôné le mois dernier à l'ONU une planète débarrassée de toutes ses armes nucléaires. «Nous ne devons jamais cesser nos efforts avant de voir le jour où les armes nucléaires auront été éliminées de la surface de la Terre», avait déclaré M. Obama lors d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité. Sous sa présidence, le Conseil de sécurité avait alors adopté une résolution appelant à l'instauration d'un monde dénucléarisé. «La diplomatie multilatérale a retrouvé une position centrale, avec un accent sur le rôle que les Nations unies et d'autres institutions internationales peuvent jouer», a ajouté M. Jagland.
Le président américain, âgé de 48 ans, a notamment prononcé en juin en Egypte un discours destiné à jeter des ponts entre son pays et le monde musulman après des années de tensions liées aux attentats du 11 septembre et à la guerre contre le terrorisme qui s'en est suivie. Le «cycle de méfiance et de discorde doit s'achever», avait-il dit à l'université du Caire, après avoir salué l'audience par un «Salam aleikum» («que la paix soit sur vous») à l'adresse des 1,5 milliard de musulmans. «Je suis venu chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans à travers le monde, un départ fondé sur l'intérêt mutuel et le respect mutuel», avait-il dit. Parmi les «faits d'armes» du président américain, M. Jagland a aussi relevé son engagement dans la lutte contre le changement climatique. Le prix Nobel lui sera remis à Oslo le 10 décembre, une date qui coïncide avec la conférence internationale sur le climat à Copenhague. Egalement à son crédit, M. Obama s'est engagé à fermer la très controversée prison de Guantanamo, où sont encore détenues 223 personnes, même si la Maison Blanche semble avoir renoncé à la date-limite de janvier 2010, initialement fixée. Mais tout n'est pas rose.
S'il a pu commencer à désengager les troupes américaines d'Irak, Barack Obama reste empêtré sur le front afghan. Ses tentatives de conciliation au Proche-Orient, dont il a fait une priorité, semblent aussi dans l'impasse. Les efforts de l'envoyé spécial américain George Mitchell en vue de relancer le processus de paix se heurtent notamment au refus par Israël de geler la colonisation. Barack Obama est le troisième haut responsable démocrate américain à recevoir le Nobel en l'espace de quelques années, après Jimmy Carter en 2002 et Al Gore en 2007. Il est aussi le troisième président des Etats-Unis à être récompensé pendant l'exercice de ses fonctions après Theodore Roosevelt en 1906 et Woodrow Wilson en 1919. Un record de 205 individus et organisations étaient en lice cette année pour le Nobel de la paix. Le prix consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (près d'un million d'euros).
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Héritier de l'apôtre des droits civiques
Barack Obama, 48 ans, premier président noir des Etats-Unis, qui a reçu vendredi le Prix Nobel de la Paix 2009, moins d'un an après son élection à la Maison Blanche, se veut l'héritier de l'apôtre des Droits civiques Martin Luther King et du président John Kennedy. Charismatique et médiatique, il semble inspirer à son public un enthousiasme contagieux, mais se trouve confronté à deux conflits ouverts, en Irak et en Afghanistan, où il est à la recherche d'une nouvelle stratégie. Barack Hussein Obama est sorti de l'anonymat en juillet 2004 lorsque, plaidant pour le candidat à la présidentielle John Kerry devant la Convention démocrate, il a prôné la réconciliation des Américains au-delà de leurs différences de race, d'âge ou de sexe. Avocat spécialisé dans les droits civiques, il a été élevé à Hawaï où il est né le 4 août 1961 d'une mère blanche du Kansas (centre) et d'un père immigré kenyan. Son grand-père, au Kenya, était un domestique dont le fils a décroché une bourse pour aller étudier l'économie aux Etats-Unis. Enseignant à Hawaï, le père de Barack Obama a épousé une jeune blanche du Kansas, alors que les mariages interraciaux étaient interdits dans de nombreux Etats du Sud. Ils ne seront légalisés par la Cour Suprême qu'en 1967.
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Bravo
..., 13/10/2009 – 22:35
Bravo Barak - j'aimerais pas être républicain aux Etats Unis, que de mauvaises nouvelles pour eux
De toekenning van de
TA°JOE, 14/10/2009 – 16:18
De toekenning van de Nobelprijs voor de Vrede:
een beetje achtergrond-informatie
http://www.voltairenet.org/article162487.html