Boris24 november 2009 – 14:49

En réalité, R/D Comm n’est ni une société de production, ni une agence de communication. Il s’agit d’un service organisé par le laboratoire d’anthropologie de la communication de l’Université de Liège qui n’a d’ailleurs qu’un seul client : le FNRS (http://www.cref.be/Recherche/UnitDesc.asp?IdUnit=ULg7291). Rien d’étonnant qu’il n’arrive pas à attirer le client avec des prix de ce genre. R/D Comm ne fait d’ailleurs aucune publicité pour ses services et change de numéro de téléphone à peu près à chaque nouvelle livraison de la lettre du FNRS. Tout juste peut-on lire sur le site internet du laboratoire d’anthropologie de la communication qu’il assure, en plus de ses missions de recherche, une activité d’édition en matière de communication (http://www2.ulg.ac.be/lac/html/lac/lac.html).

Au 1er octobre 2008, Mme. Halloin (ulb) a pris ses fonctions de Secrétaire générale du FNRS en remplacement de Mme. Simoen (Collège Belgique). Elle a beau faire aujourd’hui le procès de son prédécesseur, elle n’en a pas moins renouvelé le contrat avec R/D Comm qui continue à réaliser, sans doute pour un prix exorbitant et sur le dos des cancéreux et des leucémiques, la lettre du FNRS. Tout changer pour que rien ne change, voilà la recette d’une saine gestion !

On comprend peut-être mieux pourquoi M. B. Rentier, recteur de l’université de Liège, s’était fendu en avril 2009 d’un mot pour répondre à l’analyse de Test Achat sur l’utilisation des fonds de l’opération Télévie. Il disait alors, tout Président du FNRS qu’il est, que « depuis que le Télévie existe, chaque centime des sommes récoltées est versé au FNRS et que, là, la totalité de la somme est affectée au financement de la recherche médicale sur le cancer ». (http://recteur.blogs.ulg.ac.be/ ?p=258) Personne ne se serait douté à l’époque que, quand le recteur Rentier défendait le FNRS, il défendait surtout sa petite rente annuelle. Il ne faudrait pas que la vente des chiques du Télévie arrête de financer son Université !