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Journée pour une autre politique de gauche ce 28 octobre.

Journée pour une autre politique de gauche ce 28 octobre.

Ce samedi, à l’auditoire Janson, conformément à ce qui avait été prévu de longue date, Une Autre Gauche (UAG) et son équivalent néerlandophone Comité voor een Andere Politiek, se sont réunis pour une journée pour une autre politique de gauche. L’objectif était de créer un espace pour cette alternative politique, d’appeler les forces progressistes à s’unir contre les politiques néolibérales et de soumettre au vote les trois prises de positions adoptées tant par les dirigeants d’UAG que par ceux de CAP. On a pu dénombrer environ entre 500 et 600 personnes.

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Foto Han

C’est vers 1 heure de l’après-midi que démarre la journée. Après une présentation par Lode van Outrive et Nadine Rosa-Rosso, chacun dans sa langue respective, Jef Sleeckx commence son introduction. Il rappelle que CAP est né dans la suite du combat contre le traité constitutionnel européen et contre le Pacte des Générations. Dans les deux cas, aucun des partis nominalement progressistes n’a relayé ces combats dans le champ politique. « J’en suis venu à la conclusion qu’il faut une alternative politique à la gauche du SPa et du PS ». Il lance ensuite un appel à une union des forces de gauche contre la politique néolibérale. Didier Brissa prend ensuite la parole pour UAG. Il lit le texte envoyé par Georges Debunne, qui n’a pu être présent, qui appelle lui à une union de la gauche au niveau européen. Didier Brissa reprend ajoute que « sur les grandes questions sociales, les problèmes communautaires ne pèsent pas plus qu’un fétu de paille ». Il dénonce lui aussi le comportement du PS, dont les ministres ont dénigré dans l’affaire du Pacte des générations « ceux qui luttaient pour la défense de leurs droits » ; Ce faisant, ils laissent « comme seule alternative l’extrême droite et son programme encore plus nuisible aux intérêts du peuple, fait d’exclusion, de discrimination et de destructions des organisations des travailleurs ».

Deux autres personnalités se sont fait remarquer. L’une, François Houtart, par son absence pour raison d’actions de lutte contre les privatisations. Et par le discours que le professeur de l’UCL a fait parvenir, où il appelle à un processus d’unification des forces de gauche « dialectique ». L’autre par sa présence, Raoul Marc Jennar. Celui-ci a expliqué le mouvement auquel il participe, le Collectif National pour une Alternative Antilibérale de Gauche et des Candidatures Unitaires. Celui-ci est né dans la foulée des luttes pour le non au traité constitutionnel. Actuellement, il est composé de 650 comités qui fonctionnent au niveau local.

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Foto Han

Les orateurs se succèdent. Notamment un conseiller communal du WASG d’Aix-la-Chapelle, qui explique l’état des mouvements sociaux en Allemagne, des syndicalistes (VUB, Bayer, SETCA ) un militant pour le droit au logement à Bruxelles, ainsi que Tinny Mast, une des mamans d’enfants disparus, qui dénonce une justice de classe : « Pourquoi lorsque disparaît un enfant d’ouvrier, n’y a t’ il pratiquement pas d’enquête ? Et lorsque l’on exprime son mécontentement, on est enfermés durant 24 heures ».

Vient ensuite la répartition en commissions. Il y en a en tout 12 : logement ; services publics ; antiracisme et migrations ; solidarité internationale contre la guerre et la mondialisation néolibérale ; enseignement ; écologie ; Europe ; pauvreté ; droits syndicaux ; accord interprofessionnel et « pacte de compétitivité » ; emploi ; femmes. Les commissions se réunissent séparément dans le bâtiment H pour la plupart vers trois heures. Dans le cas de la commission « antiracisme », avec Nadine Rosa-Rosso et Geert Cool, de nombreuses réflexions et expériences, parfois poignantes, sont échangées. Quelques lignes de force peuvent être repérées. La lutte antiraciste est dans une large mesure emboîtée dans la lutte antinéolibérale. Mais elle est aussi spécifique. Un mouvement de gauche doit se présenter comme opposé catégoriquement à toute forme de discrimination. Il est aussi dénoncé le fait que le racisme se déplace en partie sur le terrain religieux. Il peut désormais se cacher derrière la parure de la laïcité en interdisant aux jeunes filles de famille musulmane de porter le voile. Au terme des débats, la commission retient ces points suivants :

  • Soutenir le projet de loi de l’UDEP ;
  • Revoir la loi de 1980 sur les étrangers ;
  • Proclamer la liberté de circulation ;
  • Supprimer les centres fermés.

Il est aussi souligné qu’il est nécessaire de hiérarchiser les priorités dans la lutte antiraciste, car le racisme est un phénomène multiforme. Priorité est donc donnée de lutter contre les formes les plus nuisibles : celles qui sont les plus répandues dans la population et qui bénéficient du soutien de certains secteurs de l’appareil d’Etat, comme on peut le voir dans la politique répressive à l’égard des demandeurs d’asile ou vis-à -vis des filles portant le voile.

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Foto Han

C’est dans les alentours de 7 heures que se réunit à nouveau la plénière dans l’auditoire Janson. Les trois prises de positions communes à UAG et à CAP sont soumises au vote :

  • La première affirme la nécessité de poursuivre la construction du mouvement et fait l’objet d’un petit ajout tout en instaurant les 12 groupes de travail à partir des commissions. Elle récolte une seule voix contre.
  • La deuxième affirme l’engagement à élaborer un programme électoral pour 2007, qui sera soumis à l’approbation du mouvement. Il y a 7 voix contre et 15 abstentions.
  • La troisième affirme le caractère « belge », c’est-à -dire au-dessus des divisions communautaires, du projet. Elle ouvre une période d’expériences communes au termes desquelles la décision sera prise de devenir un parti ou de rester un mouvement. On dénombre 7 voix contre et 15 abstentions.

La journée se termine sur ces votes.

UAG-CAP

dommange que vous ne précisez pas qu'il y avait 600 personnes et que le petit nombre de refus et d'abstention est vraiement ridicule non ?

précisions

a) plus de 600 tickets d'entrée ont été vendus pour la journée
b) plus de 550 personnes étaient encore présentes à  la fin de la journée au moment des votes sur la motion proposées et amendées légèrement au point 1, par l'unanimité de la salle mois 1 non et 3 abstentions, le point 2 à  l'unanimité de la salle moins 6 non et 15 abstentions, le point 3 à  l'unanimité de la salle moins 6 non et 9 abstentions.

Ci-dessous le communiqué publié par UAG :

Communiqué de presse d’Une autre gauche.

Plus de 600 personnes (néerlandophones et francophone) se sont réunis ce samedi après-midi à  l’U.L.B. (Bruxelles) à  l’initiative d’En Andere Politiek et d’Une Autre Gauche afin de réunir toutes les initiatives progressistes et de gauche possibles, sans les remplacer mais bien en dépassant les divisions et en s’adressant à  tous ceux et celles qui, en Belgique sont à  la recherche d’une alternative crédible au désordre néolibéral actuel.

Dans les ateliers, les thèmes de la vie quotidienne, des implications, décisions, absence de décisions politiques les concernant ont été traité, en matière notamment de : Compétitivité, Contre le racisme, Droits des femmes, Droits syndicaux, Emploi, Enseignement, Environnement, Logement, Sécurité Sociale et pauvreté, Services publiques, Solidarité internationale et l’Europe.

En fin d’après-midi la motion ci-jointe à  été votée à  une quasi unanimité :

1.Il est avant tout et surtout nécessaire de poursuivre la construction du mouvement sous la forme d’un programme politique combatif, basé sur des propositions concrètes et radicalement opposé à  la politique actuelle néolibérale et pro capitaliste, à  la fois sur le plan du social, de l’économie et de l’environnement. Nous nous y attelons dès aujourd’hui avec les propositions qui sortent des 12 groupes de travail.

2.Nous devons aller plus loin et participer aux prochaines élections fédérales, sans par ailleurs rompre avec la dynamique propre au mouvement. Là  où les conditions nécessaires seront réunies pour une participation crédible, des listes seront déposées pour les élections fédérales.

Nous nous engageons sur base des propositions de cette réunion et de toutes nos expériences, à  soumettre un programme électoral à  l’approbation de notre mouvement.

3.Tous les habitants de Belgique peu importe la langue qu’ils parlent seront invités à  collaborer de manière aussi intensive que possible. UAG et CAP doivent poursuivre leur collaboration et l’intensifier, tendre à  former une solide coordination, et à  s’élargir selon les besoins. Une période d’expériences communes sera nécessaire avant de décider si notre organisation politique doit devenir un parti ou rester un mouvement. Cette question sera posée lors d’un futur congrès.

Pour rappel : U.A.G. a vu le jour à  partir de la parution d’une carte blanche parue dans la LLB en février 2006, tandis que C.A.P. voit son point de départ lorsqu’ils avaient lancée une pétition pour que le point concernant la Constitution européenne soit mis à  l’ordre du jour du Parlement flamand. Cette pétition dépassant les frontières linguistiques, puisque des francophones se sont mobilisés, a fait qu’un pont soit jeté entre les deux communautés du pays. L’UAG & CAP rassemblent des membres de tous horizons (syndicalistes, partis de gauche, mouvements altermondistes, associations diverses...)

Bruxelles, le 28 octobre 2006

Une Autre Gauche

la petite gauche?

Le MAS prétends qu'il y avait entre 500 et 600 participants, jusque 350 amenés par eux-mêmes. Si on y rajoute les membres du POS, PC et KP, il y avait très peu d'indépendants non?

Haaa, keskon ferait sans le

Haaa, keskon ferait sans le MAS? Heureusement qu'ils ont eu l'idée de construire un "nouveau parti des travailleurs", heureusement que leurs militants ont rempli l'auditoire,... Si le MAS avait un tant soit peu d'humilité et d'honnêteté ça se saurait! Sérieusement, ce n'est pas de ce côté là  qu'on trouvera des statistiques fiables...
C'est vrai qu'il y avait pas mal de gens plus ou moins "politisés", membres ou proches d'une organisation politique, d'un syndicat, d'une assoc'. Mais il ne fallait pas s'attendre à  autre chose avec ce type de journée très "académique". L'élargissement aux indépendants et aux "non politisés" se fera surtout avec le travail de terrain concret.

Un tel propos est doublement stupide...

Hello,

J'ai voyagé à  bord d'un car organisé par le MAS - tout simplement pour des raisons de facilité de déplacement - ça ne fait pas pour autant de moi un sympathisant du MAS (et encore moins un "membre", 'fin j'espère ;-).)

Un copain à  moi, résidant en Flandre, a acheté un ticket d'entrée à  la journée du 28/10 à  des militants du LSP/MAS à  Gand... est-il aussi comptabilisé comme membre ou sympathisant du MAS ?

Un tel propos est, me semble-t-il, stupide et illustre bien le degré zéro d'intelligence politique au MAS en général et chez Byl en particulier... (suffit de voir, pour s'informer de la chose, à  quel point la propagande du MAS, son discours, ses idées, son programme ont eut un puissant impact électorale le 8 octobre dernier, quelques choses de "daerdenescque" dans le score - je me demande même comment ils sont pas au pouvoir ! euh, 0,00 quelque chose)

Car en effet, avancer de tels chiffres pour "gonfler le torse" de son organisation, - non seulement ne paraîtra pas crédible à  n'importe qui ayant assisté à  cette journée à  l'ULB (ou y étant arrivé par le même moyen que moi ou mon pote) - mais en plus pourrait franchement faire reculer un tas de gens intérressés par l'initiative CAP/UAG pour son ouverture et sa diversité... pour peu que ces personnes soient en même temps quelque peu alergique aux pratiques manoeuvrières courantes chez un certain nombre de chapelle de la "petite gauche", voilà  donc une affirmation qui aura plutôt tendance à  les faire fuir plutôt qu'à  y venir...

La question est donc peut-être plutôt du point de vue du MAS : "cette initiative, que nous ne contrôlons pas, nous fait concurrence... mais nous ne pouvons pas ne pas y être. Par contre, nous pouvons "l'aider" a rater..."

Comme du temps de la Pravda, ou dans les discours de Bush, avant d'accorder crédit à  se genre due truc, y a -à  mon avis- à  recouper l'info et à  lire entre les lignes...

complément au message précédent

je ne suis d'aucun parti, mon pote flamand non plus, on est seulement "de gauche"...