Le Maroc, garde frontière de l'Europe
Le Maroc, garde frontière de l'Europe
Tanguy Henrion03 maart 2006 – 17:37
Le jeudi 29 septembre 2005, 5 migrants trouvaient la mort en tentant de rejoindre l' Europe via l'enclave espagnole de Ceuta. Quelques jours plus tard, le 6 octobre, 6 autres personnes perdaient la vie à proximité de la deuxième enclave espagnole: Melilla. Tuées par balles par les forces de police marocaine ou piétinés lors de l'assaut contre la clôture entourant le territoire espagnol, ces Africains, subsahariens pour la plupart, tentaient de rejoindre l'eldorado européen. Cette problématique n' est pas neuve et fait chaque année des centaines de blessés et plusieurs morts mais ces deux incidents ont attiré l'attention sur un problème on ne peut plus d'actualité.

L'Europe paie des milliards d'euros via un programme de coopération pour que le Maroc empêche les immigrants d'atteindre l'Europe.
Le Maroc est un passage presque obligé pour tout africain désirant atteindre l' Europe. Seuls 11 kilomètres séparent en effet les côtes espagnoles des côtes marocaines et les enclaves de Ceuta et de Melilla ne sont séparés du Maroc « que » par une double clôture de barbelés. Cependant, suite aux accords de coopération entre l' Europe et le Maroc, ce dernier met tout en oeuvre pour réprimer l'immigration illégale. Ainsi, en 2005, d'après les autorités marocaines, près de 28 580 candidats à l'immigration clandestine (7 440 Marocains et 21 140 extra nationaux, pour la plupart originaires de pays subsahariens) ont été arrêtés.
Dans un premier temps pourtant, Rabat était déterminé à ne pas endosser l'habit de garde-frontière de l' Europe. L' Union a alors fait pression via le programme européen MEDA (Programme de coopération pour le partenariat euro-méditerranéen). Les subventions de ce programme,dont la version adoptée en novembre 2000 (pour la période 2000-2006) est dotée d'une enveloppe de 5,35 milliards d'euros, étaient au départ prévues pour le développement économique et social du Maroc mais le projet est devenu l'outil de la politique sécuritaire européenne. Une partie du financement a en effet été affecté à la lutte contre l'immigration clandestine (formation, appui logistique). Le Maroc n'avait dès lors plus le choix car s' il n' acceptait pas cette partie du programme, il n'accédait pas non plus au reste des aides financières européennes. Le pays a donc signé le contrat, qui comporte naturellement des effets positifs pour le Maroc: compensations financières, collaboration entre les services de sécurité marocains et européens, facilités pour l'obtention de contrats de travail pour les Marocains désirant travailler en Espagne, ...Mais tout ces avantages ont une contre-partie: c'est la première fois que le Maroc assiste à un tel flux migratoire et ce pays n'a ni l'expérience ni les capacités suffisantes pour faire face. Conséquence directe: une extrême violence de la part des forces de l'ordre dans l'application des mesures de contrôle et un traitement inhumain réservé aux migrants arrêtés, le plus souvent relâchés dans le désert sans nourriture et sans protection.
Pour Mohammed Belmaïzi, intellectuel marocain, ex-président de l’asbl « Cultures et Mémoire »et coauteur de « Rompre le silence »(éd. Labor) de telles pratiques sont inacceptables: « Toute personne sensée et sainte d’esprit est convaincue que ces subventions sont destinées naturellement à aider le pays à décoller: financer tel secteur ou tel autre, tel projet ou tel autre… Mais voilà que cette entreprise est détournée de son but initial. On subventionne pour réprimer, pour déporter les Subsahariens au centre du désert, sans provisions ni eau (il y a eu mort d’homme). On subventionne les tirs à balles réelles sur ces « envahisseurs » pour les tuer. Si l’Europe paye ainsi le gendarme marocain, par le biais de son Commissaire européen (Frattini en charge de l’immigration et d’obédience Forza Italia, parti anti-immigrés et xénophobe), c’est que nous sommes en plein déni d’humanité. Les militants des droits humains ont toujours exigé des pouvoirs subsidiants européens d’accompagner les aides de clauses contre telle ou telle violation. Mais voilà l’épreuve éclatante de l’absence totale de volonté politique, lorsque les deniers publics européens vont se ruiner dans les souffrances et la maltraitance des réfugiés subsahariens. »
Le profil du voyageur
Le CIMADE (service oecuménique d'entraide) a tenté d'établir, après une mission sur place, le profil des migrants présents au Maroc. Pour cela, ils se sont rendus dans trois « camps » regroupant de 500 à 800 immigrants dans les bois ou les montagnes à proximité de Melilla ou de Ceuta où les réfugiés fabriquent des échelles en bois pour tenter le passage en Espagne.
La majorité des migrants cachés dans ces forêts sont des hommes jeunes. La moyenne d'âge est de 28 ans et les plus âgés des migrants n'ont pas plus de 45 ans. La raison de ce jeune âge s'explique d'une part par la difficulté physique d'un tel parcours mais également par la volonté, par ce projet d'immigration, de commencer « une vie nouvelle ».
Les trois camps informels visités par l'organisation sont constitués d'une population à immense majorité masculine. Parmi les femmes, extrêmement minoritaires, certaines ont fui avec leur époux. Pour les autres, essentiellement Nigérianes, elles semblent toutes sous la « tutelle » d'un homme. Les rares déclarations ou les silences des migrants à ce propos, le fait qu'elles ne tendent jamais le franchissement des barricades et leur apparente absence de liberté font craindre au minimum une réelle dépendance à leur « protecteur » et au pire leur exploitation.
Le niveau d'instruction des migrants est assez élevé, 38% des personnes interrogées avaient le bac et 24% avaient suivi des études supérieures.
Quant aux raisons qui motivent le départ de ces personnes, elles vont de persécutions politiques ou ethniques très personnalisées à des craintes plus générales liées au contexte du pays. Dans la totalité des témoignages recueillis, il existe un lien évident entre les événements dans un pays, qu'ils soient liés à un conflit armé ou à des menaces personnelles, et le départ. La quasi totalité des migrants annonçant avoir quitté leur pays pour ces raisons n'avait jamais songé à partir avant ces événements tragiques. Beaucoup émettent le souhait de pouvoir retourner au pays lorsque la paix sera de retour.
Le parcours des migrants dure en moyenne 15 mois. La plupart des voyageurs devant régulièrement effectuer des petits travaux pour gagner de quoi pouvoir continuer leur voyage périlleux, qui traverse notamment le Sahara. A ce long parcours s'ajoute le temps passé au Maroc, en moyenne un an.
Pour beaucoup, l' Europe n' est pas à priori la destination finale mais les difficultés rencontrées dans les différents pays traversés, l'impossibilité de s'y installer de manière stable et l'absence de conditions de vie suffisamment dignes et des ressources nécessaires pour vivre décemment, les ont poussé à choisir de rejoindre l' Europe, qui apparaît pour beaucoup comme l'ultime chance après les épreuves traversées.
Mais l'immigration ne concerne pas que les subsahariens, les marocains aussi rêvent de l'Europe. L'AFVIC (Association des Amis et Familles des Victimes de l’Immigration Clandestine) a lancé en 2001 une grande enquête auprès de 600 jeunes marocains de moins de 30 ans pour découvrir les motivations des migrants et la genèse de leur projet migratoire.
De cette étude, il ressort que le projet migratoire se forme dès l'enfance, et qu'il devient une obsession à l'âge adulte. En effet, si 85% des enfants du primaire pensent que leur situation est bonne, ils ne sont plus que 6% parmi les jeunes sans revenu stable. 71% des jeunes sans revenu stable pensent que leur vie est médiocre. Tous les sondés déclarent vouloir visiter l'Europe et pensent que leur sort y serait meilleur. Sur cette base, 82% des lycéens interrogés disent vouloir partir en Europe, et 94% des jeunes sans revenu stable. Parmi ces jeunes, 62% se disent prêts à prendre le risque de partir sans visa comme immigré clandestin.
Une Europe qui apparait donc toujours comme un eldorado même si d'autres facteurs rentre en jeu comme le souligne Mohammed Belmaïzi: « Ces jeunes sont pétulants de vie, mais oisifs, sans travail, sans culture, sans loisir, sans paix sociale ni ordre démocratique qui respecte l'individu. Nul contrat social, ni pour l'ensemble de la société ni pour la jeunesse...s'ajoute à cela ce pouvoir magique des images à l'écran de la riche et opulente Europe, qui les font rêvasser. Mais il n'y a pas que cela, les terriens n'ont jamais cessé de se déplacer vers le bien être économique, la paix et la prospérité. »
Des conditions de vie dantesques
Pourtant, bloqués aux portes de cette forteresse européenne, le rêve prend vite des allures de cauchemar, comme le confirme monsieur Belmaïzi: « On ne peut parler de conditions de vie. Ce sont tout simplement des Non-Etres. Après un long périple exténuant à travers un infini désert aride pour venir de l’Afrique subsaharienne au Maroc, ils affrontent la vie ici dans la peur, dans l’humiliation, et sont exposés à la violence d’une mafia de passeurs à qui ils livrent leurs maigres économies pour traverser le détroit de Gibraltar. Venant du Niger, de Mauritanie ou d’ailleurs, ils se réfugient, tout naturellement, le plus près possible de la frontière au Nord du Maroc. Ce pays n’est pour eux qu’une passerelle. Et là , c’est l’illustre forêt de Bel Younech. Dans des abris de fortune en bois couverts de branches d’arbres, ils (femmes, hommes et enfants) élisent domicile en attendant l’une ou l’autre hypothétique « pateras », ces illustres « barques de la mort ». Un sinistre lot qu’ils partagent avec les Marocains de souche qui fuient, eux aussi, le pays du Couchant.
Dans cette forêt, ils vivent dans le froid en hivers et dans la canicule en été. Manque de nourriture décente, d’habits, de soins… Pour accéder à l’eau, ils sont obligés d’aller bien loin pour la chercher. Acquérir les provisions alimentaires c’est un autre parcours du combattant: ils doivent marcher longtemps pour accéder aux villages d’alentours. S’ils y parviennent sans rencontrer les militaires ou des voyous qui les déplument des derniers dirhams, ils reviennent pénards avec un minimum de nourriture. C’est une mort décrétée! »
Preuve que la violence est omniprésente, selon médecins sans frontières, un quart des immigrés clandestins, pris en main par l'organisation à la frontière, a été victime de maltraitance. Selon des témoignages, la plupart de ces violences ont été commises par la police marocaine (44%), les autres étant dues à la police espagnole, à des groupes de délinquants, à des mafias ou réseaux de trafic des personnes ou encore à des rixes entre immigrés. Les blessures recensées par MSF vont du traumatisme lié à la chute des barrières de séparation aux blessures par balles en passant par des morsures de chiens ou des marques de passage à tabac. Cette pratique de la violence ne fait évidemment qu'augmenter la souffrance et la marginalisation de ces immigrés qui vivent déjà dans des conditions de subsistance et de précarité extrêmes.
Une population orientée par le discours politique
De plus, la population marocaine est souvent méfiante face aux réfugiés. Pour Belmaïzi, la faute en revient principalement au gouvernement marocain: « L’opinion est travaillée par la politique désastreuse menée par l’Etat marocain qui n’a aucune expérience devant l’épineux dossier des réfugiés. Toute la question est orientée par un discours politique inadéquat. On dit que cette avalanche de réfugiés subsahariens est motivée pour nuire aux intérêts du Maroc, par le Front Polisario et l’Algérie.
A partir de là tout devient permis, et légale sera la répression. La chasse à l’homme peut commencer. Figurez-vous qu’ordre a été donné aux établissements des transports de ne point prendre les subsahariens, même s’ils ont un récépissé du HCR. Et le ridicule c’est que les Marocains de peau noire et ce n’est pas une minorité -(Le Maroc est aussi une terre africaine)- ont été constamment inquiétés et contrôlés. Les Subsahariens, solidaires entre eux, qui s’organisent pour habiter dans des espaces plus que réduits, dans une promiscuité étouffante, dans les villes qu’ils traversent, essuient un refus catégorique à chaque fois qu’ils demandent une location… Tout est fait pour décourager et rendre la vie amère à ces étrangers précarisés. Une certaine presse nauséabonde a même intitulé un article, avec photos de Subsahariens à l’appui : « Les criquets qui viennent ravager le pays ». Toute une manipulation pour hérisser l’opinion contre « l’invasion ».
En dépit de cette inhumaine opposition, on assiste à des élans humains louables, par-ci par-là , des populations qui se comportent avec compassion et générosité à l’égard de ces déclassés et humiliés. Un exemple très récent et rapporté par le président du « Conseil des Subsahariens » Placide Nzeza, lui-même subsaharien avec récépissé du HCR, qui a été agressé par la police marocaine, tabassé et déposé loin de Kenitra de 7 km dans une forêt. Et voilà ce qu’il dit de ce berger qui l’a aidé:
« Le berger m'a remis 20 dh et m'a fait embarquer dans un taxi jusqu'à Rabat ou je suis arrivé à 22h00,je suis vraiment malade sous le choc. Je me demande, si le fait d'être un étranger et vivre au Maroc tout prés de l'Europe est un péché ? Nous sommes devenus des esclaves dans notre propre continent. »
Aujourd'hui, 6 mois après le choc médiatique lié aux morts de Mellila et Ceuta, rien n'a changé, comme le confirme monsieur Belmaïzi: « Statu Quo ! La récente maltraitance, par la police marocaine, du président du « Conseil des Subsahariens », prouve que le réfugié au Maroc, en contradiction flagrante avec les Conventions internationales, est un être anéanti. Mais il faut vous dire que la société civile marocaine, à travers ses associations des droits humains, travaille fort bien pour juguler ces injustices et imposer une image vivante de ce pays qui, en dépit de quelques avancées démocratiques, n’arrive toujours pas à décoller dans le bon sens. »
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article bourré mensonges
Marocain, 04/03/2006 – 16:03
Bonjour,
Je suis scandalisé par votre article bourré de mensonges, en effet:
Je cite "6 autres personnes perdaient la vie à proximité de la deuxième enclave espagnole: Melilla. Tuées par balles par les forces de police marocaine", FAUX les 6 personnes sont tuées par la Guardia Civil Espagnole, mais si vous avez envie de dire que les Arabes sont des méchants (comme d'habitude), il faut le dire clairement!!!
Je cite "L'Europe paie des milliards d'euros via un programme de coopération pour que le Maroc empêche les immigrants d'atteindre l'Europe." Ca, c'est vraiment le foutage de gueule, le Maroc réclame depuis 1999 seulement 40 millions d'Euros, à l'union européenne, mais rien n'arrive, toute l'Europe (France, Grande Bretagne, Italie, Allemagne, Suède, Pays Bas, Belgique...) est incapable de verser 40 millions d'euros!!! la honte!! Mais le pire c'est que vous cultivez le mensonge, vous dites que les Européens donne l'argent (imaginaire), et bien plus que le Maroc demande!! En gros les Européens sont humains, gentils...et les Marocains (Arabes) sont des voleurs, arnaqueurs...etc! Allez à fond dans les clichés!! N’importe quoi!
Je cite encore "Les subventions de ce programme, dont la version adoptée en novembre 2000 (pour la période 2000-2006) est dotée d'une enveloppe de 5,35 milliards d'euros..." ce programme MEDA, dont le montant est 5.3milliard d'euro est valable pour toute la méditerranée mais surtout les pays du Balkan, le Maroc en 5 ans n'a reçu que 90 millions d'euros, dont le 2 tiers sont une conversion de dettes en projets de développement, mais surtout les projets ou les entreprises européennes vont s'enrichir d'avantage, et cela n'aide pas vraiment l'économie Marocaine, au contraire car le Maroc ne pourra plus faire jouer la concurrence, et continuera à s'endetter!!!
Je m'arrête là , mais sachez que cet article est bourré de mensonges, et l'idée générale c'est que les Européens sont "gentils" et "humains", et les Marocains sont des "salops", ça c'est FAUX, d'ailleurs je vous invite à regarder cette vidéo de la police européenne (Italienne) soit disant humaine, et respecte les droits de l'homme, entrain de traiter un immigré Marocain!
voici le lien:
http://www.aujourdhui.ma/telechargements/Un-Marocain-tabasse.wmv
et voici l'article:
http://www.aujourdhui.ma/couverture-cid44293.html
Continuez à vous voiler la face, en vous racontant des sottises!
Bonne chance dans vos conneries!
Marocain et fier de l'être
Vive le Maroc et vive les Arabes
que du mensonges
Anonymous, 06/03/2006 – 12:52
cet article est bourré de mensonges et de stéréotypes et à la recherche des boucs émissaires ..
je suis d'accord avec la réaction du "marocain"...
Halte aux clichés des années 70 , on dirait un article écrit par un fonctionnaire cubain ou soviétique qui recolle des articles à la noix ou des interviews de pauvres types ...
Laissez les marocains et les africains tranquilles, ils connaissent mieux que vous la situation ici et allez plutôt bruler des immeubles de noirs comme à Paris et faites vous passer pour des gens sympas et démocrates ...
concernant l'argent donné au Maroc, c'est un mensonge éhonté et qui s'appuie sur aucune donnée objective sauf le désir de se foutre des lecteurs de ce site ..sinon apportez la preuve !!!
vive le Maroc et l'Afrique ...à bas les hypocrites ZERO
marocaine, mais malheureusement pas fiere de l'être
une marocaine, 06/03/2006 – 15:38
je ne suis pas d'accord que cet article presente une image du 'gentil' europeen et du 'mechant' arabe. L'europe est aussi montree ici comme 'mechant' qui mets le maroc sous pression pour maintenir, voir même renforcer sa politique repressive vis a vis des refugies sub-saharien. Et vous n'allez pas me convaincre du fait qu'il n'y a pas de racisme au maroc.
Comme victime de racisme en europe (je suis une MRE de la seconde generation) je suis toujours choquee de voir le racisme et mepris vis a vis des personnes de couleurs de peau noir, sans ajouter le mepris vis a vis de tout ceux qui sont plus 'bas' dans lechelle sociale.
Cest triste de voir que les personnes qui sont victimes de racismes, politiques neo-coloniales et d'imperialisme occidentale presentent une incoherence lorsqu'il s'agit de leurs propre pays et des traits dictatoriaux de ce pays.
Marocaine, mais pas fière de l'être d'un point de vue politique. Maghrebine, Berbere et Arabe avant tout.
le maroc assume seul les frais du retour des clandés
Anonymous, 11/03/2006 – 18:28
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=58556
cet article raconte une
internaute, 28/03/2006 – 18:48
cet article raconte une triste realité que certains ne veulent pas croire. il faut juste regarder les choses en face et cessez d'etre hypocrites, pour une fois.