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L’effet domino se fait sentir

L’effet domino se fait sentir

• Entre lundi et mardi, les principales Bourses ont perdu entre 4 et 13% en Europe, entre 3 et plus de 6% en Asie, et New York, 6,7% en un seul jour
La crise du système financier ou plutôt des systèmes financiers continue. Depuis une semaine, de nouvelles banques ont rejoint la liste des entreprises financières qui ont bénéficié de l’intervention des Banques centrales en Europe et aux Etats-Unis

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Après les banques d’affaires américaines, la crise a touché les banques de dépôt et les caisses d’épargne : Washington Mutual (WaMu), la première caisse d’épargne aux Etats-Unis qui devait sauver Morgan Stanley a, à son tour, été dépecé sous la pression des autorités du pays. Ses actifs sains ont été vendus à sa rivale JP Morgan Chase qui devient la première banque en termes de dépôts aux Etats-Unis. Il est entendu que dans cette opération les actionnaires et les créanciers ont perdu la totalité sinon la quasi-totalité de leurs mises.La 4e banque de dépôt Wachovia a été reprise en partie — l’essentiel des activités bancaires — par Citi group. Un organisme fédéral FDIC couvrira d’éventuelles pertes sur les prêts consentis par la banque

L'Europe se mobilise et affiche un certain optimisme face à la tempête
Les marchés mondiaux espéraient, mercredi, une adoption rapide par le Congrès américain d'un plan de sauvetage des banques revu et corrigé, l'Europe se mobilisant pour trouver les moyens de renforcer le système financier face à la tempête. Le Sénat américain devait remettre au vote mercredi soir le plan de sauvetage du secteur bancaire américain de 700 milliards de dollars après son rejet, lundi, par la Chambre des représentants, qui avait entraîné une déroute à Wall Street. Le Président George W. Bush a promis aux Américains et "aux citoyens du monde" que ce n'était pas la fin du processus législatif. "Mon administration va continuer à travailler étroitement avec les dirigeants des deux partis", républicain et démocrate, au Congrès, a-t-il assuré. Il répondait ainsi indirectement aux appels de certains responsables politiques d'autres pays, comme la chancelière allemande Angela Merkel, pour un vote rapide du plan, afin de "restaurer la confiance des marchés".

Les chefs de file démocrates, Harry Reid et Nancy Pelosi, ont fait part à M. Bush de leur "confiance" dans le vote d'un nouveau plan. Le vote au Sénat américain devait avoir lieu une fois la nuit tombée mercredi, après la fête du Nouvel an juif. Cela signifie qu'exceptionnellement, il se prononcera avant que la Chambre des représentants n'examine à nouveau le plan ce jeudi. Le plan révisé que le Sénat devait examiner mercredi prévoit de porter à 250.000 dollars le plafond de la garantie accordée aux déposants en cas de faillite de leur banque.

Les candidats à la Maison-Blanche, Barack Obama et John McCain, qui avaient fait cette proposition mardi, devaient se rendre au Sénat mercredi soir. "J'espère qu'avec les améliorations que nous avons apportées au projet de l'administration, le Sénat votera la loi (mercredi) et la Chambre des représentants prendra sa suite après", a déclaré le leader de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid. De son côté, l'Europe envisage de nouvelles mesures pour améliorer le fonctionnement du système financier face à l'ampleur de la déroute sur le continent européen, mais un plan de sauvetage généralisé comme aux Etats-Unis reste exclu. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a indiqué mercredi que les pays membres réfléchissaient à la création d'un système commun pour protéger les dépôts bancaires des particuliers sur le continent. "Les Européens peuvent avoir confiance dans leur système bancaire", a assuré le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, pour qui la situation du système bancaire européen n'est pas aussi "dramatique" qu'aux Etats-Unis.

Il s'est, en outre, dit persuadé que la Banque centrale européenne (BCE) prendra en compte l'impact de la crise financière dans ses décisions sur le niveau des taux d'intérêts, alors qu'elle doit se réunir ce jeudi. Pour Valérie Plagnol, du Crédit Mutuel-CIC, les marchés évoluent entre "espoirs et rumeurs". "Les craintes de ralentissement de l'activité sont patentes", même si, en Europe, les engagements et les déclarations des gouvernements "semblent avoir apporté un peu d'accalmie", selon cette analyste. Les principales places européennes ont ouvert mercredi en hausse, de 0,92% à Paris, 0,80% à Londres et 0,58% à Francfort.
En Asie, Tokyo a terminé la séance en hausse de 0,96%, alors que le Nikkei avait abandonné 4,12% mardi. Taïwan a clôturé en hausse de 0,78%, alors que les autorités financières ont suspendu pour deux semaines les ventes à découvert. Après un "lundi noir", la Bourse de New York a nettement rebondi mardi, sans combler sa chute historique de la veille, dans un marché porté par l'espoir d'une adoption rapide du plan de sauvetage: le Dow Jones a gagné 4,68% et le Nasdaq 4,97%. Plus de 1.000 milliards de dollars de capitalisation étaient partis en fumée lundi. Le Dow Jones a frôlé mardi, en points, un rebond aussi historique que sa chute de la veille. Quant au dollar, il a affiché un bond spectaculaire face à l'euro, la devise européenne chutant à 1,40 dollar contre 1,44 la veille.

En Europe, les gouvernements belge, français et luxembourgeois ont décidé mardi d'injecter 6,4 milliards d'euros dans le bancassureur franco-belge Dexia, deuxième victime en Belgique de la crise financière après le belgo-néerlandais Fortis. Le Premier ministre français, François Fillon, a affirmé sa "conviction qu'aucune grande banque européenne ne devait être acculée à la faillite".
"Lorsqu'il faudra faciliter l'adossement d'une banque à une autre en Europe, nous l'encouragerons, a-t-il expliqué. Mais lorsqu'il faudra, comme nous l'avons fait avec Dexia, prendre une participation directe, nous le ferons aussi".
Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, a estimé mercredi qu'il y avait "un risque" que la crise financière ait un impact négatif sur le commerce mondial.
Wall Street creuse ses pertes

La Bourse de New York creusait ses pertes mercredi en matinée, plombée par le recul de l'activité industrielle, dans un marché tendu avant le vote du plan de sauvetage des banques par le Sénat américain: le Dow Jones perdait 1,58% et le Nasdaq 1,34%.
Vers 14h45 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) reculait de 171,16 points, à 10.679,50 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 28,06 points, à 2.063,82 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 cédait, quant à lui 1,67% (19,63 points), à 1.146,93 points. Mardi, Wall Street avait nettement rebondi, sans combler sa chute historique de la veille, dans un marché porté par l'espoir d'une adoption rapide par le Congrès du plan du secrétaire au Trésor Henry Paulson: le Dow Jones avait gagné 4,68%, le Nasdaq 4,97% et le S&P 500 5,27%. Les indices "ont accentué leur déclin après l'annonce d'une contraction de l'activité industrielle plus importante que prévue en septembre", ont noté les analystes de Briefing.com. L'indice ISM de l'activité dans l'industrie est tombé à 43,5 points, au plus bas niveau depuis sept ans. Le marché avait ouvert en baisse, alors que "la politique continue de diriger le marché d'actions", a observé Patrick O'Hare de Briefing.com.
"Il y a de la tension dans l'air à Wall Street, alors que le Sénat doit se prononcer sur le plan de sauvetage", ont commenté les analystes de Schaeffers."A la lumière de la réaction du marché au vote de la Chambre lundi, il semble inconcevable que le Sénat n'adopte pas le texte", a estimé M. O'Hare.
"L'irresponsabilité" américaine

"L'irresponsabilité" du système financier américain est la cause de la crise financière qui déstabilise l'économie mondiale depuis plusieurs semaines, a déclaré mercredi le Premier ministre russe Vladimir Poutine.
"Ce qui arrive aujourd'hui a commencé aux Etats-Unis dans les domaines économique et financier (...) Il ne s'agit plus de l'irresponsabilité de personnes concrètes, mais l'irresponsabilité d'un système qui prétendait être le leader", a dit M. Poutine.

"Et le plus triste est que nous voyons désormais l'incapacité (du système) à prendre les décisions adéquates", a ajouté le chef du gouvernement au cours d'un Conseil des ministres dont des extraits ont été diffusés par la télévision russe.
Le gouvernement et la Banque centrale russe ont mis en place un vaste plan d'aide au système bancaire, débloquant des dizaines de milliards de dollars à l'intention des instituts en mal de liquidités et prenant des mesures exceptionnelles pour enrayer l'effondrement de la Bourse. M. Poutine a aussi jugé mercredi qu'une "véritable crise" avait frappé les économies du monde, dont la Russie.

le Muppet show!

JP Morgan Chase Manhattan bank (David Rockefeller) achete le Washington Mutual le 26 september 2008. Les parts valait 1/10 de la valeur normale. JP Morgan Chase paie 2 miljard dollar pour le Washington Mutual. Au debut de l'annee JP Morgan Chase reprends le Bear Stearns deja. Deux bons occasions.

Les spuculateurs ont gange 1.3 trillion de dollar sur la chute de 7 % du marche ce Lundi Noir.
(le congress a refuser 700 miliard)

Le mardi Bingo encore car la valeur a remonté.

Ceux qui savait ont pu profiter.
Il y a des initie.

A qui profite "la crise"?
Je croyait que les banques sont tres riches...