Indymedia.be is niet meer.

De ploeg van Indymedia.be is verhuisd naar DeWereldMorgen.be waar we samen met anderen aan een nieuwswebsite werken. De komende weken en maanden bouwen we Indymedia.be om tot een archief van 10 jaar werk van honderden vrijwilligers.

Un député de l'opposition congolaise mal embarqué dans une histoire de corruption

Un député de l'opposition congolaise mal embarqué dans une histoire de corruption

Le député Lisanga Bonganga est connu pour être un donneur des leçons. Ironie du sort! Son mandat est aujourd'hui ménacé suite à une histoire de détournement des recettes publiques.

député Lisanga.jpg

Le procureur de la République a introduit la semaine dernière une demande de levée d'immunité visant 13 élus du Parlement national. Vital Kamerhe qui préside cette institution a réagi à la demande promettant d'examiner dans les règles le dossier. Il est reproché à ces parlementaires d'avoir voulu falsifier la recette annuelle de la Direction générale des impôts (DGI), estimées à 78 millions de dollars américains, en tentant de détourner à leur profit 60 millions de dollars. Les présumés coupables sont tous membres de la Commission économique de l'Assemblée nationale.

Au coeur de cette affaire se trouve Claude Kalubi, le directeur général de la DGI. Son sort fera bientôt l'objet d'une décision de la Justice, mais le ministre des Finances, Athanas Matenda Kyelu, a d'ores et déjà ordonné sa suspension.

La corruption est une pratique récurrente dans le chef des dirigeants congolais. Une pratique qui touche jusqu'aux militaires qui combattent l'ennemi au front. Mais l'honnorable Lisanga Bonganga a toujours voulu se faire passer pour le Monsieur Propre de la politique congolaise préférant sans cesse exploiter la moindre faiblesse du côté du gouvernement. Sa mise à l'examen pourrait donner matière à réflexion à d'autres mobutistes comme lui qui semblent effacer d'un trait tout leur passé criminel en s'attaquant sans cesse à la moindre erreur du gouvernement.

Le Président Kabila avait promis, début 2007, d'envoyer en prison tous ceux qui se seraient rendus coupables de détourenement des deniers publics. Cette déclaration qui augurait, selon le Chef de l'Etat congolais lui-même, "la fin de la récréation" n'a visiblement jamais été suivi d'effet.

Parmi les présumés coupables dans cette affaire de détournement de recettes de la DGI figurent en bon nombre des membres du camp de la Majorité présidentielle (AMP).

Ce serait une première dans l'histoire de cette Assemblée née des élections d'octobre 2006 que de voir levée l'immunité parlementaire de l'un de ses membres. Une tentative avait été faite plutôt au niveau du Sénat avec l'affaire Jean-Pierre Bemba, sans pour autant susciter un grand engouement des membres de cette illustre assemblée que préside M. Léon Kengo wa Ndondo, un proche de Mobutu Sese Seko au même titre que Jean-Pierre Bemba.