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Bemba : la CPI maintient le suspens

Bemba : la CPI maintient le suspens

Jean-Pierre Bemba a-t-il délibérément ordonné à ses troupes de commettre de crimes en République centre africaine ? C’est tout l’enjeu de l’audience ouverte lundi (et qui durera jusqu’à jeudi) contre l’ancien chef rebelle du MLC à la Cour pénale international de La Hayes, lundi dernier.

La population centrafricaine qui attend une condamnation ferme de M. Bemba se dit déjà satisfaite de l’évolution du dossier. « Jamais on n’aurait imaginé qu’un homme comme lui comparaîtrait un jour devant le juge », soulignent certains témoignages recueillis par les médias à Bangui.

Bemba devra répondre de trois chefs de crimes contre l’Humanité et de cinq chefs de crimes de guerre. Il lui est reproché surtout les faits de viols et de meurtres commis à grande échelle par ses soldats sur des enfants, des femmes et des hommes, notamment à Bangui, entre octobre 2002 et mars 2003.

Pourtant, la défense de l’ancien vice-président de la transition congolaise continue à afficher une certaine sérénité. Dans une déclaration faite aux médias le même lundi, elle estime qu’il serait impossible à la CPI de démontrer preuve à l’appui la matérialité des faits reprochés à son client. Maître Kilolo, l’un des avocats de M. Bemba, va jusqu’à dire que c’est pour empêcher le leader du MLC de se présenter aux prochaines élections que ce procès lui a été collé. Un plaidoyer que l’on pourrait comprendre d’un point de vue politique mais qui ne risque pas de vraiment impressionner les juges.

Jean-Pierre Bemba a été battu aux dernières élections présidentielles de décembre 2006 par Joseph Kabila, l’actuel Chef de l’Etat du Congo. La détention du dirigeant MLC à La Hayes a eu lieu quelques semaines après son arrestation en Belgique en mai 2007 sur mandat délivré par la Cour pénale internationale alors que le suspect se trouvait en exil à Faro, au Portugal.

Le procès Bemba garantit le suspens. Après les audiences qui ont débuté lundi pour s’achever jeudi; le tribunal disposera encore de 60 jours avant de confirmer ou d’infirmer les charges qui pèsent sur l’ancien vice-président de la transition congolaise.