Marc-Antoon10 oktober 2006 – 10:34

Pourqoui vous êtes là  ?
« Je suis là  pour revendiquer le droit à  la rue, à  l’espace public, à  l’occupation des logements vides. Je pense qu’une ville sécuritaire, refermée, où tout le monde se barricade chez soi, est une ville dangereuse, et c’est pas celle que je souhaite – c’est celle où tout le monde est dans la rue. Une rue qui n’est pas envahie par l’automobile. Car c’est sur la rue, en la rendant accessible à  tous, que se construisent la rencontre et la tolérance »

Vous l’avez décrit dans le Manuel des Espaces Publics Bruxellois, édité par la Région Bruxelloise (disponible aussi en néerlandais). Sur le terrain, vous voyez que ça bouge ?

« Je pense que les aménagements les plus récents sont quand même assez bien inspirés de cette approche : d’un éclairage plus doux, d’aménagements plus accessibles aux piétons, d’aménagements plus lisibles, où on ne sépare pas tous les fluxs mais où tout le monde est mélangé…La coëxistence de tout les modes de déplacement provoque le ralentissement du traffic et une meilleure appropriation de l’espace public par tous. »

« Le Jardin aux Fleurs, le Vieux Marché aux Grains, la Place Sainte-Cathérine – toutes ces places ont été réaménagées dans cet esprit-là . »

Demain il y a les élections communales… Vous croyez que c’est une coïncidence ?
« Je ne suis pas organisateur… Je pense qu’il y a içi beaucoup de gens qui ne croient plus au politique – mais je crois que s’abstenir est une erreur de stratégie. On a besoin de relais politiques. Moi je suis Ecolo, mais il y a aussi d’autres relais politiques qui sont favorables à  ça. »