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Gaza : manifestation à Bruxelles

Gaza : manifestation à Bruxelles

Comme dans la plupart des capitales européennes, une manifestation réclamant l'arrêt de l'opération militaire israélienne à Gaza a été organisée Aujourdhui Dimanche le 11 janvier 2009 à Bruxelles. Plus de 25 milles personnes ont défilé, à l'appel du "Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens". Ce collectif réclame "l'arrêt du massacre et la levée immédiate et totale du blocus" de la bande de Gaza ainsi que des sanctions "immédiates" contre Israël. "Belges arabes et musulmans, le sang versé à Gaza vous engage", pouvait-on lire sur une banderole.

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"Nous sommes tous des palestiniens ", scandaient notamment les enfants Bruxellois

A Bruxelles, environ 25.000 personnes selon la police, 40.000 selon les organisateurs, ont défilé entre la gare de midi et la gare du nord en signe de soutien aux Palestiniens. Des manifestations étaient organisées dans plusieurs villes Europrienne. Elles se sont déroulées pour la plupart dans le calme, mais quelques incidents suivis d'interpellations ont eu lieu.
"Nous sommes là pour exiger l'arrêt de cette guerre inacceptable, il y a plus de 800 victimes dont de nombreux enfants, des civils", a déclaré les minifistants.
"Libérez la Palestine, laissez vivre Gaza", reclamaient-ils, brandissant également quelques panneaux appelant le président élu Barack Obama à changer la politique proche-orientale des États-Unis.
"Les images obsédantes de foyers détruits, de familles terrifiées et livrées au désespoir au milieu des décombres, d'enterrements sans fin, a justement indigné les gens à travers le monde", a déclaré Mr F.A.
"Il est temps que tout cela prenne fin : le massacre des habitants de Gaza doit cesser", a dit F.A.
Un message en faveur de l'arrêt du conflit est aussi venu d'Afrique de l'Ouest, où des prêtres vaudous du Bénin ont sacrifié un coq et versé son sang sur le sol samedi en offrant à cette fin prières et sacrifices aux divinités et aux ancêtres.
"Toutes les guerres, que nous déplorons, ont en majorité pour origine des incompréhensions religieuses", a déclaré le grand prêtre Dah Aligbonon dans la ville historique d'Abomey, à 145 km au nord de Cotonou, en prônant le dialogue interreligieux.
"S'il n'y a pas de tolérance, la haine religieuse engendrera ce qui se passe aujourd'hui en Palestine où des dizaines d'enfants et d'innocents paient pour l'intolérance de leurs parents."