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C'est notre terre... encore!

C'est notre terre... encore!

L'exposition C'est notre terre, qui est présente à Bruxelles depuis le 18 octobre 2008 jusqu'au 26 avril 2009, a pour but de nous faire réflechir au développement durable. D'une façon instructive, elle ne se contente pas de nous pointer d`un doigt accusateur, mais elle exprime la raison pour laquelle il est temps de prendre conscience du probleme du changement climatique et agir.

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Sculptures présentes dans la première salle de l'exposition.

“La Terre a existé et existera sans l'homme, mais l'homme ne peut pas vivre sans les resources de la Terre”. Voilà la première phrase étonnante qu'on lire en commençant l'exposition C'est notre Terre. Une vérité de La Palice que non obstant on ignore à chaque activité quotodienne. Cette terre est la nôtre parce que c'est nous qui y vivons et nous n'avons pas d'autre choix.

“Chacun a sa responsabilité et aussi le droit de vivre ses aspirations, aujourd'hui et demain”, dit l'exposition. Donc, une moyenne de vie plus écologique ne signifie pas le fin de nos vies et nos rêves mais un changement vers une mise en pratique plus logique. C'est, tout compte fait, ce qu'on appelle le 'développement durable', la nouvelle expresion à la mode, mais en définitif, le même but.

Pour démontrer ces affirmations-là, C'est notre terre nous fait pénétrer dans une encyclopédie sur l'histoire de la Terre, dont l'humanité n'occupe que la partie la plus petite. Cette planète qui nous donne la chance d'être vivants est née il y a 4,6 milliards d'années. Elle n'est qu'à la moitié de son existence. D'ici à 4 ou 5 milliards d'années l'évolution du soleil l'anéantira. Mais la continuité de la vie humaine n'est pas si certaine.

“Le temps de la terre n'est plus le temps des hommes”, avertit l'exposition. Jusqu'à 1950 les êtres humains se sont adaptés au rythme imposé par la terre. Avec l'arrivée de l'industrialisation, tout a explosé: population, production, consommation, rejets, etc. Ainsi comme une météorite a fait disparaître les dinosaures en permettant aux mammifères de dominer la terre, cette explosion a permi l'apparition d'une nouvelle “espèce”: les énergivores.

Une nouvelle espèce: les énergivores!
Dès 1900, la consommation d'énergie s'est multipliée par 18, alors que la population n'a que quintuplié. C'est cette énergie que les humains d'aujourd'hui dévorent. Mais, cette généralisation n'est pas juste, comme l'exposition le remarque. Ce sont les occidentaux les énergivores. En occident nous avons la diversité sous la table, par exemple, ne tenant compte ni des saisons ni des origines géographiques des aliments. Le transport de marchandises par voie aérienne émet en moyenne 60 fois plus de CO2 que le transport maritime. Le premier est plus rapide, et les occidentaux veulent des produits d'ailleurs et bien frais.

Les pays developpés sont aussi devoreurs de viande. Pour 125m2 de surface qu'on utilise pour produire du porc, on a besoin de 200m2 pour les boeuf, 80m2 pour les volailles, 15m2 pour les cereales, et pour la lait, et 10m2 pour la soja.

En 1960 on s'est demandé si on aurait assez de nourriture pour une population mondiale doublée. En réponse, la première révolution verte est née. C'est à dire, grâce à la manipulation énergetique des graines, la mécanisation et l'utilisation des produits phytosanitaires dans les pays en voie de développement, la production d'aliments a augmenté et, ainsi, on a cru que c'était le chemin parfait pour en finir avec la faim dans le monde.

La verité c'est que il y a toujours dans le monde presque mille millions d'humains qui meurt de faim, selon la FAO. Mais en plus, cette révolution a attiré une dépendence technologique et économique des agriculteurs, ainsi que des épidemies, surexploitation du sol et destruction des forêts.
Selon C'est notre terre, 25% des terres utilisables souffrent de dégradations qui réduisent leurs productivités. 10% des sols déjà dégradés on atteint un point de non retour.

Quant à l'eau, elle même indispensable pour la vie, seulement dix pays se partagent le 60 per cent des resources naturelles renouvelables d'eau douce. Et pour faire quoi? Pour la boire? Pas seulement. Chaque once d'ordinateur demande plus de 30 litres d'eau pour sa fabrication. Pour fabriquer une t-shirt il faut 2000 litres d'eau, l'équivalent de 15 bains pour une personne en Occident. Néanmois, l'essentiel de cette “eau virtuelle”, comme l'appelle l'exposition, est cachée dans les produits de culture et d'élevage.

Les plus agés se rappelent des temps où les choses se réutilisaient et se transmettaient d'une géneration à la suivante. Maintenant, les produits jetables constituent une importante source de gaspillage et de pollution.

Quand on parle de pollution, on pense premièrement aux grandes villes. “La concentration de la population en ville n'est pas nécessairement négative”, dit l'exposition. Elle peut être une source d'économie d'énergie. Le problème c'est qu'aujourd'hui une très importante part des gens n'habitent pas exactement dans les villes, mais dans les bidonvilles. C'est le système des banlieues à l'américaine qui est à la mode. La conséquence négative est que la plupart des déplacement se font avec des engins motorisés.

En ce qui concerne le pétrole exploitable, on nous assure qu'il va se terminer en 50 ans. L'exposition nous rappelle que parmi les douce minéraux les plus utilisés par l'homme, seuls le cobalt et l'alumninium passent le cap du prochain siècle.

L'apparition et la dispparition font partie de la vie de toutes choses et des espèces vivantes. Toutefois, l'exposition nous avertit que “nous sommes les témoins de la première extincion en masse qui n'est pas due à une catastrophe naturelle, mais à cause d'une seule espèce: la nôtre”.