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Condamnation par défaut d'un journaliste de " Le soft International"

Condamnation par défaut d'un journaliste de " Le soft International"

A l’issue d’un procès en catimini, un journaliste est condamné à 6 mois de prison ferme et à de lourds dommages-intérêts, selon J ournaliste en Danger (Jed).

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Quelques journaux paraîssant à Kinshasa

Pold Kalombo, Journaliste à l’Hebdomadaire Le Soft International, paraissant à Kinshasa, capitale de RD Congo, a été condamné par défaut, le 18 mai 2007, à 6 mois de prison ferme, avec arrestation immédiate, et au paiement de 20 000 Francs congolais (40$ US) d’amende par le Tribunal de paix de Kinshasa/Ngaliema à l’issue d’un procès tenu en catimini. Le journaliste a, également, été condamné, solidairement avec son journal, au paiement de 150 000$ US à titre des dommages-intérêts.

Kalombo a été reconnu coupable de diffamation à l’endroit de la SOCIR (Société congolaise des industries de raffinage, une société mixte de production du pétrole basée dans la province du Bas Congo) pour avoir publié, dans l’édition n°901, du 03 avril 2007, un article intitulé : « Tournée en bourrique par X-OIL, la SOCIR est désormais au plus mal ».

Dans cet article, le journaliste, que Journaliste en danger (JED) a joint au téléphone, dit avoir exploité, entre autres, les extraits du livre ‘’L’industrie pétrolière en RDC : Des réseaux d’intérêts croisés pour le profit d’aujourd’hui ou de demain’’, paru en 2005, dont l’auteur, chef d’études économiques attaché à la Haute Direction de la SOCIR , avait sévèrement critiqué le partenariat entre la SOCIR et X-OIl, conclu en 2002.

C’est le 05 juillet 2007, en arrivant à sa rédaction, que Pold Kalombo a trouvé, entre les mains du gardien de l’immeuble, l’extrait du jugement qui le condamnait, alors qu’il n’a jamais été notifié ou même informé d’une quelconque action en justice intentée contre lui devant un tribunal quelconque. Les avocats du journaliste, qui est encore en liberté, ont immédiatement formé opposition contre ce jugement rendu qui viole les fondements d’un procès public, juste et équitable.

JED condamne cette énième manière cavalière de la justice congolaise de dire le droit et demande, par conséquent, au tribunal de reprendre le procès selon les normes internationales en permettant au journaliste d’apporter ses moyens de défense et d’être défendu par des avocats de son choix.