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L’arrestation de Bemba suscite pas mal de commentaires

L’arrestation de Bemba suscite pas mal de commentaires

Les réactions affluent de toute part après l’arrestation, samedi dernier à Bruxelles, de Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président du Congo et dirigeant du MLC (Mouvement pour la libération du Congo, ancienne rébellion antikabila).

«Les faits sont établis et ils sont clairs. Nous avons mené des enquêtes par des magistrats surplace et nous avons eu des témoignages incontestés et incontestables», a déclaré ce matin à la BBC, Mme Souar Belassem, présidente de la FIDH (Fédération internationale de droit de l’homme).

«Jean-Pierre Bemba a commis des actes de vandalisme, de pillage, de viols et autres… Pour cela, il mérite d’être jugé», ont estimé bon nombre de Centrafricains interrogés ce week end à Bangui.

Le parti de Jean-Pierre Bemba dénonce, quant à lui, «la politisation de la Cour Pénale Internationale» [CPI]. François Muamba, le secrétaire général du MLC, trouve anormal que Bemba soit interpellé en lieu et place de M. Ange-Félix Patassé, l’ancien président centrafricain qui avait fait appel aux troupes de Bemba pour mâter la rébellion du général Bozizé entre octobre 2002 et mars 2003.

C’est la FIDH qui a porté plainte contre Bemba auprès de la CPI. Le gouvernement centrafricain s’était déclaré dans l’incapacité d’établir la responsabilité de l’ancien chef rebelle congolais au moment des faits.

Jean-Pierre Bemba risque la prison à vie. La CPI lui reproche notamment d’avoir commis des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Détenu actuellement en Belgique, Bemba pourra être extradé dans une prison hollandaise où il rejoindrait trois autres détenus congolais [Thomas Lubanga, Germain Katanga, et Mathieu Ngozolo] accusés, comme lui, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

L’arrestation de Bemba constitue un avertissement de taille pour le chef rebelle tutsi, Laurent Nkundabatware, dont les troupes continuent à sévir à l’est du Congo. Jusqu’à ce jour, la CPI ne s’était occupé de gros poissons. Mais les crimes reprochés jusqu’ici à l’ancien chef rebelle du MLC n’intéressent pas directement le Congo. Certains analystes vont jusqu’à percevoir dans cette arrestation, un message clair de la France contre quiconque venant de l’extérieur voudrait s’amuser dans son pré-carré africain.

Il reste que, quelques

Il reste que, quelques graves que soient les crimes imputés aux hommes de BEMBA, ces derniers étaient sous le contrôle et l'autorité directs des autorités centrafricaines au moment des faits.
La grande question que la CPI devra élucider sera certainement celle-là. Il n'est pas évident, pour quiconque connaît les réalités politiques africaines, que ces troupes, au moment des faits, recevaient directement leurs ordres de l'état major de BEMBA situé à Gbadolite.