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20.000 personnes défilent à  Bruxelles pour la régularisation des sans-papiers

20.000 personnes défilent à  Bruxelles pour la régularisation des sans-papiers

« We are not dangerous, we are in danger ». Sous un soleil de plomb, Belges et sans-papiers sont venus crier à  l’unisson leur volonté d’en finir avec la politique discrétionnaire du ministère de l’Intérieur. Compte-rendu d’une marche prometteuse.

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Plus de 20.000 personnes ont défilé cet après-midi dans les rues de Bruxelles pour marquer leur soutien aux sans-papiers. La marche a débuté à  14h30 à  la gare du midi où Belges et sans-papiers se sont réunis en début d’après-midi, portant à  bout de bras de nombreuses banderoles sur lesquelles s’affichaient leurs revendications. Ainsi, on pouvait voir de nombreux citoyens belges arborer le slogan suivant : « Je suis belge et je vote pour la régularisation », explicité par un citoyen belge venu manifester à  titre personnel : « Si on ne sait pas consacrer deux heures de notre temps à  une manifestation pour aider des gens qui en ont vraiment besoin alors qu’en tant que Belges nous bénéficions de toutes les facilités sur de nombreux plans, la société moderne n’a plus beaucoup de sens ».

Autres fidèles des actions en faveur des « sans » : les syndicats. La CSC ainsi que la FGTB étaient venus en nombre. Dans leur rang, des dizaines de sans-papiers dont certains sont à  présent affiliés. Philippe Debaty, responsable CSC pour Bruxelles nous a expliqué les modalités de l’implication du syndicat dans le combat pour la régularisation. « Nous participons avec le MOC/ACW au Forum Asile et Migrations qui regroupe de nombreux groupes et associations défendant la cause des immigrés. Au sein de cette coordination, nous avons pris position en faveur de l’adoption de critères clairs et précis d’une part et nous revendiquons d’autre part la création d’une commission d’avis permanent qui pourrait étudier les cas avant que le Ministre Dewael ne donne son avis définitif. » Il poursuit en expliquant les possibilités qu’offre la CSC aux sans-papiers de s’affilier au tarif minimum du syndiqué pour lui assurer une protection dans le cadre du travail. « Les sans-papiers sont des travailleurs qui, comme tout travailleur belge, méritent protection s’ils se retrouvent confrontés à  des situations litigieuses dans le cadre du travail. Il faut avoir conscience que la plupart d’entre eux sont exploités et doivent gérer cette situation dans la moindre protection juridique. Nous espérons y remédier. »

D’autres organisations et formations politiques étaient également présentes : Ecolo J, le CDH, Attac, et bien sûr l’UDEP, grand leader de cette marche pour la régularisation de tous les « sans ». Ali Guissé, porte-parole de l’UDEP a offert un discours en début et fin de défilé pour saluer la présence des citoyens belges venus en masse soutenir leurs frères africains et sud américains. Les frères Daerdenne ont par ailleurs fait leur apparition en bout de parcours, sur les coups de 17 heures pour rappeler que l’article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, texte fondateur des démocraties actuelles, précise que tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droit. Un article que l’on sait bafoué dans les régimes totalitaires contre lesquels nous nous insurgeons bien vite alors que nos politiques dans de nombreux domaines trouvent les mêmes issues. Comme le clamait cet anonyme au milieu de la foule compacte qui avançait en direction de la gare du Nord, « tant que le pouvoir sera une fin et non un moyen, le monde ne tournera pas rond, les injustices se répéteront à  n’en plus finir ». Et les affiches annonçant la marche, modelées en petits bateaux de papier et placés à  l’envers sur la tête des manifestants pour se protéger du soleil, n’ont eut cesse de rappeler les frêles embarcations qui, chaque jour, échouent au large des côtes espagnoles ou italiennes et offrent en pâture aux flots des hommes animés par la simple volonté de semer leur rêve dans un ailleurs moins hostile.

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20.000

20.000, c'est peut-être exagérer un peu. Mais on était nombreux, et on ne doit pas s'arrêter là .

non c est pas du tout

non c est pas du tout exageré il faut que le gouvernement regularise tous ces gens . On veut que ça c est tout.