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7 projets financés par ‘C’est le pied’ du WWF

7 projets financés par ‘C’est le pied’ du WWF

Bruxelles, 29 avril 2009 – 7 écoles ressortent gagnantes de C’est le pied, une campagne par laquelle le WWF et Ecolife encouragent les écoles à diminuer leur impact sur l’environnement. Chaque école recevra entre 600 et 2500 euros pour réaliser son projet. Les écoles gagnantes sont le Collège technique Saint Joseph de Comines, l’Athénée Royal d’Esneux, l’Athénée Royal d’Izel, l’Athénée de Comines, l’Institut de la Providence de Gosselies, l’Athénée Crommelynck de Woluwé et l’Athénée de Mons.

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C’est le pied calcule l’empreinte écologique des classes...
La campagne C’est le pied a commencé en septembre 2008, avec la rentrée des classes, et s’adresse aux écoles secondaires. C’est le pied est un projet sur l’empreinte écologique qui permet de visualiser, en mètres carrés, l’empreinte des classes sur l’environnement. Près de 200 classes ont ainsi calculé leur empreinte écologique à l’aide d’un calculateur en ligne.

... et sa réduction
Les élèves de chaque classe avaient ensuite l’occasion de s’engager à réduire leur empreinte grâce à un simulateur en ligne. Ils pouvaient par exemple simuler l’impact du fait de ne pas manger de viande un jour par semaine, de diminuer le chauffage de quelques degrés, d’utiliser du papier recyclé,… Plus les classes participantes épargnaient de mètres carrés en enregistrant leurs actions, plus elles faisaient monter la cagnotte disponible pour l’appel à projet et plus elles augmentaient leurs chances de gagner jusqu’à 2.500 euros pour financer le projet de leur école. Au total, les classes participantes ont épargné l’équivalent de 50 terrains de football.

Les gagnants sont...
Les projets suivants ont été retenus par le jury et grâce au soutien financier du WWF, pourront être réalisés dans le courant de l’année prochaine.

Du côté francophone, ce sont les projets du Collège technique Saint Joseph de Comines et de l’Athénée Royal d’Esneux qui ont remporté les faveurs du jury. Tandis que les élèves de Saint Joseph mettent en œuvre Soléole, un véritable pôle des énergies renouvelables avec l’installation d’une éolienne et la mise en place de panneaux solaires pour alimenter leurs ateliers d’électro-mécanique, les élèves de l’Athénée Royal d’Esneux passent à l’action en s’attaquant à leur empreinte énergie et alimentation. Tandis que les panneaux réfléchissants fabriqués par les élèves seront placés derrière les radiateurs de l’école, des collations locales et de saison seront proposées pour réduire l’impact lié à l’alimentation.

D’autres écoles ont décidé quant à elles de se lancer dans de larges campagnes de sensibilisation sur divers thèmes liés à l’empreinte écologique : l’eau et l’énergie à l’Athénée Royal d’Izel qui sera entre autre subventionné par le WWF pour l’achat d’une citerne destinée à récupérer les eaux de pluies pour sa section horticole, les déchets pour l’Athénée de Comines et l’Institut de la Providence de Gosselies qui mettent place une campagne « boîtes à tartines et gourdes », les déchets encore à l’Athénée de Mons où le tri devrait permettre de dégager l’argent nécessaire pour mener à bien des projets sur l’énergie.

A l’Athénée Crommelynck de Woluwé, les élèves se feront ambassadeurs du climat et les radiateurs seront équipés de vannes thermostatiques afin d’obtenir une réduction de 10% de la consommation de mazout de chauffage.

Notre alimentation a la plus grande influence
Le calcul de l’empreinte écologique de près de 200 classes a aussi fourni quelques données intéressantes. Par exemple : l’alimentation (nourriture et boissons réunies) compte pour 27% de l’empreinte écologique totale d’une classe. L’énergie prend la deuxième place avec 25%. Le poste ‘énergie’ couvre également le chauffage, l’éclairage et l’utilisation d’appareils électriques. La mobilité, c’est à dire aussi bien la façon dont les élèves vont à l’école que les excursions, représente 22% de l’empreinte de la classe. Les déchets produits par la classe représentent 15%. Enfin, l’utilisation du papier et l’espace occupé par la classe comptent pour les 11% restants. L’empreinte écologique moyenne d’un élève est d’un peu plus d’un demi-hectare, à savoir 6.400 m².