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De ploeg van Indymedia.be is verhuisd naar DeWereldMorgen.be waar we samen met anderen aan een nieuwswebsite werken. De komende weken en maanden bouwen we Indymedia.be om tot een archief van 10 jaar werk van honderden vrijwilligers.

Greve de la soif - Le défit est commencé

Greve de la soif - Le défit est commencé

Lettre de grevistes de la soif

Lundi 07/07/2008 à 14h, un groupe de volantaire de 10 personnes, chaque 2 personnes représentent une nationalité (2 algériens, 2 népalais, 2 iraniens, 2 africains, 2 latinos) ont commencés la grève de la faim et de la soif au même temps pour montrer à l’office des étrangers, les plus connus chez eux (ils ont des dossiers/ numéro nationale) que tous les anciens grévistes qui ont passés, se sont les plus courageux et les plus généreux, nous sommes des demandeurs d’asile ou des demandeurs de l’art 9.3/9bis, nous vivons en belgique depuis des années 4,5,6,7,8 ans sans interruption, nous avons vecu ces années seconde par seconde, minute par minute, heur par heur, jour par jour, mois par mois, année par année sur sol belge, nous respectons tout les lois et la société belge, malheurement l’office des étrangers ne crois pas à nos efforts d’intégration et à nos comportements social, à chaque fois que nous fesons une demande de la régularisation, notre demande est rejetée automatiquement car nous rentrerons pas dans le critère (3/4ans longue procédure), par contre dans chaque occupation dont la procédure est la grève de la faim, il ferme ses yeux sur cette loi, il régularise n’importe quelle personne sans savoir son passé de séjour sur le sol belge, ce qui compte pour lui c’est, le nom qui apparaît dans la liste de négociation, ça nous touche au fond de nos coeurs quand-t-on vois cette régularisation arbitraire sachant que nous étions, nous sommes et nous serons toujours sur le sol belge, c’est là notre appatri, nous avons quitté nos pays d’origine à cause des problèmes politique, nous sommes en belgique pour oublier ce que nous avons vecu et nous avons vu, personne ne peut sentir comme nous, si nous passons par un endroit ou nous avons des mauvaises souvenirs, ça nous rappel de la violence et de la mort entre les frères dans nos pays d’origine.

Nous préférons de mourir ici que nous retournons chez nous, maintenant en belgique nous sommes chez nous!!

Pour finir:

Déscart disait: ” je pense alors j’existe ”

Un sans papier dit: ” j’ai les papiers alors j’existe “.

(Greviste)