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Pour vivre comme nous

Pour vivre comme nous

Après 40 jours sans manger, des problèmes de santé ont obligé plusieurs iraniens sans-papiers de mettre fin à  leur accion. C'est non sans crainte pour leur avenir qu'ils attendent le verdict depuis leur lit d'hôpital.

hamoun.htm

Hamoun Rezaei, dernières forces

Depuis 37 jours, les 47 Iraniens ne mangent toujours rien. L’Atmosphère est lourde, mais les choses semblent avoir changé. Les occupants de la salle semblent fascinés par les trois caméras qui filment leurs faits et gestes. La VRT couvre leur action. Les gens vont enfin savoir ce qu’il leur arrive.
Depuis le début de leur action, les iraniens veulent communiquer. Que ce soit avec le peuple belge, ou les ministres belges, il veulent qu’on les écoute.
Leur action débuta il y a maintenant presque six mois. Et on ne les a pas encore laisser parler.
Depuis quelques semaines, Patrick Dewaele avait promis de rendre visite aux grévistes ce vendredi. Comme par hasard, sa secrétaire annonce que Monsieur Dewaele est en visite officielle aux Etats-Unis.
Voilà  ce qu’ils font depuis des mois : parler avec des secrétaires, … ou à  un mur.
Mais les choses vont trop lentement, et beaucoup d’entre eux ont dû être interné dans un hôpital voisin. Les rumeurs les plus radicales courent, allant de tous recevoir leur papiers, à  une mort certaine dans des hôpitaux secrets…
Mais le plus probable est que ce ne soit ni l’un, ni l’autre, mais un retour certain à  l’ombre des grandes villes.
Hamoun Rezaei, gréviste jusqu’au bout, a été forcé par un médecin d’arrêter. Il a tenu 40 jours. Pourtant, il n’est pas convaincu du résultat. ‘Les grévistes de l’église des Minimes à  Louvain ont également été tenté d’arrêter avec des fausses promesses. Dès leur sortie de l’église les procédures de régularisation ont été interrompues. Le même sort nous attend probablement.’
On ne peut lui en vouloir d’être négatif. Depuis 7 ans c’est tout ce qu’il a connu : des paroles en l’air.
Retourner en Iran n’est en tout cas pas une option. Tous les iraniens d’Etterbeek sont des dissidents politiques. Retourner est équivalent à  la peine de mort.
‘C’est étrange, dit Hamoun, presque chaque jour les journaux consacrent un ou plusieurs articles aux président iranien et à  ça politique islamiste radicale. Le gouvernement belge ne fait-il donc pas le lien avec nous ?’.
Hamoun, Mohammad, et autres ex-grévistes se trouvent actuellement à  l’association hôspitalière d’Ixelles, rue Jean Paquot, 63. Tout soutient est bienvenu. Pour ces iraniens devenus martyrs, pour vivre comme nous.

Hamoun

Dans mon article, j'ai oublié de préceser ce point crucial: Hamoun a été baptisé en 2004 ici en belgique, il ne voulais plus être musulment, et a opté pour le christianisme. Après avoir essayé de se convertir en Iran sans succès, il a dû attendre 2004 pour atteindre son objectif. Depuis lors, il suit des cours de catichisme chaque semaine, et est un fervent chrétien. Mais c'est cette chrétienneté qui rend son retour en Iran impossible. La conversion est punie par la peine de mort depuis l'instauration du régime ultra-conservateur du président Iranien. Le renvoyer en Iran serait signer son arrêt de mort.