[Opinion] Service minimum au TEC: Qui trop embrase… mal étreint
[Opinion] Service minimum au TEC: Qui trop embrase… mal étreint
Jean-Claude VANDERMEEREN & Raymond COUMONT,30 november 2005 – 18:02
Personne ne reprochera à André ANTOINE d’économiser excessivement ses coups d’éclats médiatiques, ses effets de manche ou les petites phrases assassines auxquelles il succombe avec gourmandise.
En appelant à l’instauration d’un service minimum dans les TEC, « service maximum (sic) à rendre à la réputation » de la société, le voilà qui franchit un cap, rate une superbe occasion de se taire et s’aventure au-delà de ce que l’on peut attendre d’un homme politique responsable.
Pourquoi ?
D’abord, parce qu’il reconnaît lui-même n’avoir pas les compétences pour mettre en Å“uvre ses désirs. Surfant sur un dangereux climat de remise en question du droit de grève et plus largement des libertés syndicales, il s’aventure sur un champ de compétences fédéral. Le leader humaniste se range ainsi dans un camp jusqu’ici surtout fréquenté par les réactionnaires les plus pointus.
Ensuite, parce qu’il devrait savoir comme ministre de tutelle que l’instauration d’un service minimum dans les TEC est irréalisable. Il outrepasse, par ailleurs, les souhaits mêmes des employeurs du secteur. En effet, imaginer en cas de grève un service sur cinq en matinée et en début de soirée, c’est organiser des émeutes aux arrêts de bus. L’ensemble des usagers se précipitant vers les quelques véhicules mis en circulation… Qui ne comprend pas ça ?
Enfin, les dispositions légales qui datent de 1948 et évoquent les « services vitaux » n’envisagent nullement… le transport des écoliers. L’intempestive sortie du ministre viserait-elle alors à encourager une négociation entre interlocuteurs sociaux du secteur ? Si c’est le cas, pourquoi le faire via les médias ? Et qui espère-t-il amener à la table de cette manière ? Une telle provocation devrait se comprendre soit comme la volonté de torpiller durablement toute initiative en la matière, soit comme la manifestation d’une maladresse coupable.
C’est en privilégiant le dialogue social à l’intérieur des TEC que le ministre servirait le mieux et le plus utilement les objectifs qu’il dit poursuivre.
La CSC et la FGTB wallonnes ne peuvent que s’étonner de la procédure et de la légèreté du ministre des Transports qui est aussi vice-Président du Gouvernement wallon.
En conséquence, elles entendent interpeller le ministre Président DI RUPO pour mesurer si les consternantes déclarations d’André ANTOINE expriment la position de la coalition aux commandes de la Région wallonne.
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moussevp, 19/03/2007 – 15:57
http://www.willyborsus.be/pages/petition.htm